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Auteur : Ron JACOBS
On ne lâche rien.

Justice pour la Palestine (Counterpunch)

Ron JACOBS
Le 6 février 2014, le Washington Free Beacon rapportait qu'un projet de loi avait été présenté à la Chambre des Représentants étasunienne pour priver de toutes subventions fédérales toute institution académique qui boycotterait l'état d'Israël. Ironiquement, le projet de loi commençait par ces mots : "Israël est un allié vital des Etats-Unis et un pair démocrate qui promeut la liberté d'expression ..." Le projet de loi (et d'autres du même genre dans d'autres institutions étasuniennes) se poursuit par la demande que les fonds fédéraux (ou les fonds d'un état particulier dans le cas des subventions d'un état) soient refusés aux universités et organisations "qui bénéficient d'importantes subventions" et dont la ligne de conduite ou les déclarations visent à soutenir le boycott d'"institutions académiques ou d'universitaires" israéliens. En d'autres termes, le projet de loi utilise la notion de liberté d'expression pour refuser des subventions fédérales à toute organisation du système universitaire du Michigan qui (...) Lire la suite »
Islamophobie et Politique Impériale

C’est une lutte contre l’impérialisme et non un choc des civilisations (CounterPunch)

Ron JACOBS
Dans leurs machinations, les Empires se servent souvent des différences religieuses et ethniques pour justifier les guerres et les répressions. Les exemples historiques ne manquent pas. L'animosité entre les élites dirigeantes des nations est traduite en termes religieux pour mettre la populace en colère et la convaincre que la lutte que se livrent les dirigeants pour la terre et l'argent est en fait une lutte entre gens du peuple à propos de la religion. A partir de là , l'antagonisme dégénère en haine, puis en guerre. Bien que beaucoup de fidèles et de maîtres des différentes religions soulignent que toutes les religions sont simplement des chemins différents vers le même dieu, les gens continuent de céder aux peurs propagées par d'autres institutions et responsables religieux qui maintiennent que seule leur religion est la vraie religion. Toutes les autres sont donc fausses et leurs croyants sont des infidèles. Une fois que les flammes de la haine religieuse sont allumées, il est très difficile (...) Lire la suite »
Guerre contre le terrorisme ou guerre contre la population yéménite mécontente ?

Interventions & Co (Counterpunch)

Ron JACOBS
Comme si les interventions US en Irak et en Afghanistan n'étaient pas suffisantes pour étancher la soif de sang de l'Empire, les appels en faveur d'une guerre ouverte contre le Yémen se multiplient. La raison invoquée pour cette intervention est que l'homme qui a apparemment voulu faire exploser un avion de ligne le jour de Noël 2009 a séjourné un temps dans ce pays et qu'il aurait pu y recevoir des instructions. Tout comme l'occupation de plus en plus sanglante de l'Afghanistan, Washington veut faire croire au monde que le fait d'attaquer un pays qui héberge des organisations déterminées à résister à la domination US fera en quelque sorte disparaître ces organisations et rendra le monde plus sûr. Ce raisonnement plutôt simpliste ignore quelques faits évidents. Plus de huit ans de guerre et d'occupation en l'Afghanistan n'ont pas entamé la volonté des individus aux motivations politiques ou religieuses à faire sauter un avion de ligne ou d'autres structures dans leur guerre contre l'impérialisme (...) Lire la suite »
Obama et l’Afghanistan

Passer une nouvelle couche sur une stratégie qui a échoué

Ron JACOBS
J'allume la télé, le vendredi 27 mars 2009. Je tombe sur la chaîne C-Span. Le discours de Barack Obama sur l'Afghanistan y était retransmis. Si on écoutait le mot d'introduction en faisant abstraction de celui qui parlait, on aurait aussi bien pu penser qu'il s'agissait de George Bush. C'étaient les mêmes rengaines qui revenaient : le 11 sept, le terrorisme, Al-Qaida. Al-Qaida, le terrorisme, le 11 sept. Quelques nouveaux termes apparaissaient. Le "Pakistan" et la "diplomatie" en faisaient partie. Washington et ses alliés de l'OTAN resteront en Afghanistan tant que le monde ne sera pas débarrassé du danger que représente Al-Qaida. Ce que n'a pas dit Obama, à l'instar de Bush, c'est qu'en réalité, le fait que la coalition étrangère ait massacré des Afghans et des Pakistanais n'a pas mis un tant soit peu un terme à cette menace que constituerait Al-Qaida. La preuve : les soldats de la coalition étrangère pensent toujours qu'ils sont en mission en Afghanistan pour détruire Al-Qaida. L'idée qu'une (...) Lire la suite »

I Read the News Today, Oh Boy (*)

Ron JACOBS

Les gros titres des journaux annoncent au monde entier que les Etats-unis et les Irakiens sont sur le point de conclure un accord sur le départ des troupes américaines. Mais si on y regarde de plus près, cet accord ne porte pas sur le retrait des troupes mais vise à ce que celles-ci restent encore au moins cinq ans. Et même là , cela dépendra de la soi-disant sécurité sur le terrain. Une estimation qui sera faite par les hommes et femmes mêmes dont les carrières dépendent de la durée de l’occupation - le haut commandement militaire.

Parallèlement, les soldats américains ont tué "fortuitement" quatre femmes et un enfant en Afghanistan. Ce que je comprends de l'expression "fortuitement", c'est qu'il s'agit d'un événement qui se produit sans que ce soit voulu. Si c'est bien la définition de cette expression, alors, je m'inscris en faux contre l'utilisation de celle-ci par l'armée américaine dans ce cas précis et dans beaucoup d'autres où des civils ont été tués. Si ces morts avaient été fortuites, elles se seraient produites lors d'un accident de voiture ou à cause de l'effondrement d'un toit à la suite d'une tornade ou d'un tremblement de terre. Ce n'est pourtant pas ce qui s'est passé. Les personnes sont mortes parce que les Américains ont ouvert le feu sur des Afghans qui appartenaient peut-être, ou peut-être pas, aux réseaux d'Afghans qui en ont assez que des envahisseurs saccagent leur pays et assassinent les membres de leur famille. En d'autres termes, l'armée américaine ne se trouve pas en Afghanistan fortuitement, et donc (...) Lire la suite »