Ce titre pourra paraitre étrange, voire hermétique, mais je n'ai pas trouvé mieux pour indiquer la tentative de montrer que le sophisme, en tant que procédé de rhétorique, est à la base du discours politique et médiatique prédominant actuellement en Occident. Si le lecteur a la patience de m’accompagner dans ce raisonnement, peut-être celui-ci va-t-il s'éclaircir au fur et à mesure à ses yeux et que ce texte lui sera alors utile.
La pensée dominante occidentale raconte la crise géopolitique majeure actuelle et, probablement la perçoit effectivement, à travers un discours qui est, à nos yeux étonnés, un océan de contradictions.
Frappes, sanctions, bases militaires, s'il y a bien un mot qui exprime l'unité des manifestations de l'hégémonie occidentale, c'est bien le mot de "monopole".
Alexeï Navalny est mort. Il est mort le 16 février 2024. Il reste son image : son air désinvolte, comme si rien ne le concernait vraiment, sa dégaine de grand adolescent, son regard ironique et rieur, cette façon qu'il avait de tendre sagement ses poignets pour qu'on lui retire les menottes ou de rester debout patiemment à l'écoute des juges, et surtout ce large sourire à la fois joyeux et triste.
Il y a de plus en plus, l'inquiétante impression que l'habitude se prend des souffrances de Gaza, et que le silence se fait peu à peu. Un peu partout, dans les grandes villes du monde, comme s'ils sentaient ce danger, les peuples, et surtout la jeunesse, marchent pour Gaza et la Palestine, dans des manifestations imposantes contre le silence.
L’Etat d’Israël va entretenir jusqu’à la fin des relations politiques, économiques et militaires étroites avec le régime raciste sud africain. Il fournissait ainsi lui-même la preuve de son mépris pour les immenses souffrances que le racisme a fait endurer aussi aux juifs, et dont il veut faire pourtant la justification de son existence.
Le mot "trahison" est souvent utilisé dans le monde arabe pour qualifier le comportement de certains dirigeants arabes par rapport au conflit israélo-palestinien. La "rue arabe", comme on dit, c’est-à-dire les peuples arabes, ne font pas dans le détail. Ils pensent que la plupart des dirigeants arabes trahissent, et "sont vendus à l'Occident". Les choses ne sont pas aussi simples.
Dans un précèdent article (1) nous avions cherché à dresser un portrait du crypto-sioniste. Dans celui-ci, il va être question de son argumentaire.
Autour du sionisme, il y a cette zone grise de ceux qui soutiennent Israël mais se défendent avec vigueur d'être sionistes. Ce sont les crypto-sionistes.
L'actualité nous oblige à comparer les conflits en Ukraine et en Palestine, Kiev et Gaza.