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Auteur : John LAUGHLAND

L’impuissance de l’UE face aux sanctions américaines contre l’Iran (RT)

John LAUGHLAND
Le spectacle qu’a offert le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker au sommet de l'OTAN à Bruxelles le mois dernier en titubant tellement qu’il a fallu le soutenir, symbolise le statut de l'UE sur la scène mondiale. La réponse de l'UE à la décision de Donald Trump d'activer les sanctions contre les entreprises européennes qui font du commerce avec l'Iran, montre que le bloc des 28 nations n’est rien d’autre qu’un vieil imbécile qui ne tient plus sur ses jambes en matière de politique internationale. Il ne fait aucun doute que les dirigeants de l'UE sont furieux que Trump ait fichu en l’air leur accord bien-aimé sur l'Iran. Leur fureur est encore aggravée par le fait qu'au fond d’eux-mêmes, ils savent qu'ils ne peuvent rien y faire. Des dirigeants français comme Emmanuel Macron et son ministre des Finances, Bruno Le Maire, peuvent bien déplorer le fait que l'Europe n'est pas 'souveraine', en essayant de faire de l'impuissance de l'UE face à l'unilatéralisme américain un argument en (...) Lire la suite »
Le marché à La Haye

Sur l’arrestation de Radovan Karadzic.

John LAUGHLAND

Les leaders serbes ont conclu que Karadzic devait être sacrifié à un plus grand intérêt national, qui, de leur point de vue, signifie l’adhésion à l’Union européenne et à l’Otan

L'arrestation de R. Karadzic arrive presque exactement sept ans après la première comparution de S. Milosevic au Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), à La Haye le 3 juillet 2001. La consigne de Milosevic fut, comme aujourd'hui celle de Karadzic, le résultat immédiat d'un changement de gouvernement à Belgrade : tout comme l'arrestation de Karadzic a très rapidement suivi la formation d'un gouvernement pro-européen et pro-occidental le 8 juillet dernier, ainsi celle de Milosevic en avril 2001 fut la conséquence de la victoire du Parti Démocrate (dont le leader est à présent le Président de la Serbie) aux élections parlementaires de décembre 2000. L'arrestation démontre que le pouvoir politique est profondément inquiet quand il est poursuivi d'un point de vue pénal : évidemment, comme avec Milosevic, le fait que les soutiens de Karadzic aient perdu le pouvoir à Belgrade a entraîné cela. Mais cette vérité s'applique aussi au TPIY. A la fin du mois de juin, le TPIY a libéré Naser (...) Lire la suite »