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Auteur : José MANZANEDA

Ukraine : le ministère de la Vérité

José MANZANEDA

Le journaliste José Manzaneda a pour habitude de faire une analyse des médias. Voici son texte sur la couverture du conflit en Ukraine par les médias occidentaux. Il a cependant oublié de mentionner la dernière sanction antirusse : Anne de Kiev sera déchue de son titre de reine de France, cette sanction rentrera en vigueur le premier avril prochain.

Concernant la guerre en Ukraine, les médias et les gouvernements occidentaux nous interdisent de lire tout autre livre que celui écrit par l'OTAN. Censure absolue : 1984 Les médias russes, qui ont été pendant des années un espace pour des analystes internationaux critiques (1) (2), ont été interdits par les États-Unis, l'Union européenne (3), le Royaume-Uni (4) et d'autres alliés. Sa diffusion en direct, ses chaînes YouTube (5) et tous ses réseaux sociaux. Sans aucune décision judiciaire. Google a supprimé de son moteur de recherche ses contenus précédents, son hémérothèque (6). Réécrire l'histoire, comme le Ministère de la vérité du roman 1984. Les médias appliquent une censure stricte. Laissant – bien sûr – quelques espaces de témoignage qui justifient leur fausse pluralité. Liu Sivaya, politologue russe, faisait face à une meute sur la chaîne espagnole Cuatro (7). En dénonçant les huit années de bombardements ukrainiens dans le Donbass, elle a dû entendre qu'il s'agissait de "nuances non pertinentes" : (...) Lire la suite »
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Voilà comment les Etats-Unis « observent » les droits de l’homme à Cuba (Cuba Informacion)

José MANZANEDA
Pour nous parler des droits de l’homme à Cuba, les agences et médias en espagnol utilisent habituellement comme source l’Observatoire cubain de droits de l’homme, installé à Madrid (1) (2) (3) (4). Mais il est un détail essentiel que les médias se gardent bien de révéler au sujet de cette prétendue ONG : depuis sa création en 2009, elle est appuyée financièrement par le gouvernement étasunien (5). Le Fonds national pour la démocratie (NED en anglais) lui a alloué, rien que l’an dernier, 200 000 dollars (6), une partie de cet argent finançant à La Havane son alter ego, la Commission cubaine des droits de l’homme, dirigée par un « dissident » bien connu, Elizardo Sánchez (7). Cette information a été révélée par le journaliste étasunien Tracey Eaton (8), car l’Observatoire en question ne rend jamais publique la moindre source de financement (9). Il est curieux qu’une prétendue « ONG des droits de l’homme » appuie la ligne dure de l’extrême droite. En compagnie de la Fondation FAES de José María Aznar, elle (...) Lire la suite »

Pourquoi le cyclone Matthew n’a-t-il tué personne à Cuba ? Les médias signalent… Dieu (Cuba Informacion)

José MANZANEDA
Le cyclone Matthew, le plus puissant à avoir traversé les Caraïbes ces dix dernières années (1) a causé entre 500 (2) et 1 000 morts en Haïti (3), 4 en République dominicaine (4) et 20 aux USA (5), selon des chiffres encore provisoires. L’ampleur de la catastrophe – quantité de tués, dommages matériels – est sans aucun doute l’argument essentiel en matière d’information. Mais il est un point auquel, malgré son importance, les médias n’ont prêté aucune attention : que ce cyclone, tout aussi destructeur, n’ait causé aucune victime mortelle… à Cuba (6). Expliquer pourquoi devrait être un devoir de la presse internationale, compte tenu de l’intérêt général dont j’ai parlé plus haut. Mais, une fois de plus, sa carence d’indépendance politique l’en a empêché. Myrta Kaulard, coordinatrice des Nations Unies en poste à Cuba, vantait voilà quelques jours la Défense civile de l’île (7), la présentant comme un exemple de mise en œuvre du Cadre de Sendaï pour la réduction des risques de catastrophes (8) : « Nous observons avec (...) Lire la suite »

Les prisonniers politiques à Cuba (Cubainformación)

José MANZANEDA

Sur la liste de 93 "prisonniers politiques" de Cuba, il y a non seulement des ravisseurs et des assassins, mais aussi des gens qui partent en voyage… aux Etats-Unis !

La presse internationale nous parle de l’existence de 93 “prisonniers politiques” à Cuba, avalisant -sans la moindre vérification – une liste présentée par celui qui est connu comme un “dissident” Elizardo Sánchez. Maintenant, faisons le travail que ces médias n’ont pas fait : la lire. Nous avons trouvé que sur ces 93 personnes, 11 ne sont même pas détenues. Ces gens sont sortis de prison en 2010, après un accord entre Cuba, l’Espagne et l’Église Catholique, et on leur a alors appliqué une “licence extra pénale”. Ils vivent tranquillement dans leurs maisons, et 10 sur les 11 ont déjà voyagé hors du pays, pour participer à des actions contre le Gouvernement cubain et pour réaliser un "lobby" politique en faveur des sanctions contre l’Île. De curieux “prisonniers politiques”. Analysons les 82 personnes qui – selon la liste – seraient en prison : sept ont été condamnées exclusivement pour des délits du genre “droit commun”, comme vol, vente illégale ou refus de payer des amendes. D’étranges “délits politiques”, (...) Lire la suite »

Cuba-Etats-Unis : remises de peine et prisonniers politiques (La Pupila Insomne)

José MANZANEDA
Les journaux du monde entier ont publié l'information : avant la visite du pape dans l'île, le gouvernement cubain a libéré 3 522 détenus. Le pape visite aussi les États-Unis. Voici quelques jours, à Washington, plus de soixante organisations sociales, réunies sous la houlette de Pasteurs pour la paix, demandaient au président Obama d'imiter le geste de Cuba. Une revendication passée sous silence par la presse internationale. Si l'on applique une règle de trois - la population carcérale étant de 57 000 détenus à Cuba et celle des États-Unis de 2,3 millions (record mondial) – la Maison blanche devrait libérer 141 000 détenus pour imiter le geste du gouvernement cubain. Plutôt que de saluer la mesure humanitaire de l'île, la presse internationale a souligné le fait que les personnes amnistiées ne figuraient pas sur la liste des supposés « prisonniers politiques ». Devant les micros des agences et télévisions du monde entier, Elizardo Sanchez Santacruz a exigé la liberté de 60 détenus « pour des raisons (...) Lire la suite »

Les terroristes de Miami sont des "activistes" qui reçoivent des fonds d’un nazi "dissident"

José MANZANEDA
Une vidéo de Cubainformación : Terroristas de Miami son "activistas" y quien recibe fondos de un nazi, "disidente" Le terme terroriste est un substantif très répété dans les grands médias internationaux et est appliqué en général à ceux qui emploient la violence en dehors de l'état pour poursuivre une fin politique. Mais pour les grandes entreprises informatives avoir confessé publiquement l'explosion d'un avion en pleine vol avec 73 victimes, n'est pas suffisant pour appliquer à ses auteurs la catégorie de terroristes (1). C'est le cas des citoyens d'origine cubaine Luis Posada Carriles et du récemment décédé Orlando Bosch dont les grands médias, quasi sans exception, préfèrent dénommé comme "miliciens" (2), "opposants" (3), "exilés" (4), "militants ou activistes anticastristes" (5) (6) ou même "dissidents" (7). Dans les médias de Miami ces euphémismes passent directement à une apologie ouverte de son histoire terroriste. Après la mort d'Orlando Bosch le journal El Nuevo Herald, (...) Lire la suite »