Au Vatican, ces jours ci, avec l’inhabituel double baiser à l’anneau pontifical par Berlusconi et, toutes proportions gardées, la tout aussi inédite promenade des deux amis, Ratzinger et Bush, dans les Jardins vaticans avec prière finale -privilège jamais concédé jusque là à un chef d’Etat - s’est consommée de façon ostentatoirement provocatrice l’alliance stratégique mondiale entre la domination impériale ancrée aux USA et la domination du sacré éthico-sirituel-religieux incarné par le sommet de l’Eglise catholique.