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Auteur : Allan NAIRN

L’envoyé de Trump au Venezuela, Elliott Abrams, est un criminel de guerre qui s’est rendu complice du génocide. (Democracy Now)

Allan NAIRN
Dans le cadre de la poursuite des efforts déployés par le gouvernement des Etats-Unis pour renverser le président vénézuélien Nicolas Maduro, le vice-président Mike Pence a rencontré mardi dernier des membres de l'opposition dupays sud-américain à la Maison-Blanche, aux côtés du nouvel envoyé spécial de Trump pour le Venezuela, Elliott Abrams. Elliott Abrams est un faucon de la droite américaine qui a été condamné en 1991 pour avoir menti au Congrès lors du scandale Iran-Contra (il a ensuite été gracié par le président George H.W. Bush). Abrams a défendu le général-dictateur guatémaltèque Efraín Ríos Montt alors qu'il dirigeait une campagne d’extermination massive et de tortures contre les peuples indigènes du Guatemala dans les années 1980 (il sera jugé et reconnu coupable de génocide en 2013). Abrams est également lié au coup d'État qui a tenté de renverser Hugo Chávez en 2002. Nous examinons les antécédents d'Abrams avec le journaliste d'investigation Allan Nairn, qui s’intéresse à ce (...) Lire la suite »

Barack Obama et la torture : un "interdit" qui n’interdit pas.

Allan NAIRN
Si vous êtes allongé sur une dalle à moitié mort, avec votre tortionnaire au-dessus de la tête, vous vous fichez bien de savoir s'il est américain ou s'il s'agit de quelqu'un qui a reçu une formation payée par les Etats-Unis. Quand le président Obama a déclaré catégoriquement cette semaine que les "Etats-Unis ne vont plus torturer", beaucoup ont pensé à tort qu'il comptait mettre fin à ces pratiques, alors qu'en fait, il n'avait fait que déplacer le problème. Le décret présidentiel interdit à certains (pas tous) hauts responsables américains de torturer mais il n'interdit à personne (y compris lui-même) de faire torturer à l'étranger. L'astuce réside dans le fait qu'après le Vietnam, où les forces armées US torturaient souvent elles-mêmes, les Etats-Unis ont fait exécuter le travail de façon indirecte, en rémunérant, en équipant, en formant et en servant de conseillers aux étrangers, mais en général en tenant soigneusement la population des Etats-Unis à distance. Ou plutôt, c'est ce que les Etats-Unis faisaient (...) Lire la suite »