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Auteur : Mohammed OMER

Gaza : les Palestiniens veulent reconstruire, mais les matérieux nécessaires restent interdits (Middle East Eye)

Mohammed OMER

Alors que des camions de nourriture et d’autres marchandises entrent dans Gaza, les matériaux necéssaires à la reconstruction et promis dans l’accord de cessez-le-feu restent inaccessibles.

Rafah - Au moment où Mounir al-Ghalban a entendu parler des conditions du cessez-le-feu, il a appelé tous les membres de son personnel du côté palestinien de la frontière de Kerem Shalom à revenir au travail. Peu après, des camions chargés avec des marchandises et de l’aide humanitaire entraient dans la bande de Gaza déchirée par la guerre. Mais al-Ghalban attend toujours les matériaux de construction dont ont désespérément besoin les habitants du territoire assiégé, et il n’y a aucun signe indiquant qu’ils arriveront de sitôt. Des chaises en plastique, des boissons gazeuses, des bonbons, des boîtes de conserve, des chaussures et du papier toilette : al-Ghalban décompte tous les produits attendus à travers le passage de Rafah, mais ce ne sont pas les seules choses dont les habitants de Gaza ont besoin, dit-il. Des Gazaouis comme Abou Khaled al-Jammal attendent aussi des sacs de ciment. Il y a plusieurs années, al-Jammal a perdu sa maison, détruite par des missiles israéliens. Avec le financement de (...) Lire la suite »

Peur de dormir, peur de se réveiller

Mohammed OMER

Alors que les troupes israéliennes pénétraient plus avant dans Gaza, Mohammed Omer, un journaliste gazaoui blessé par la police d’Israël l’an dernier, et actuellement hospitalisé à Amsterdam, joignait par téléphone certains de ses contacts, ainsi que des amis à Gaza.

"Nous dormons la peur au ventre et nous nous réveillons dans l'horreur", s'écrie Zahrah Salem, la voix tremblante et bouleversée. Cette femme de 64 ans, qui a 4 enfants et 15 petits enfants, se console en se disant qu'au moins, toute sa famille est encore vivante. Cependant, autour de chez elle à Deir al-Balah, la mort plane chez ses voisins. Les avions de guerre israéliens continuent de bombarder la ville et l'offensive terrestre a commencé. En dépit de tout ce qui se passe autour d'elle, elle s'accroche à l'espoir que les efforts diplomatiques du président français, Nicolas Sarkozy porteront leurs fruits et que les bombardements cesseront. (NDT : nul n'est Prophète en son pays.) "Je fais plus confiance à ce français qu'aux dirigeants arabes", me dit-elle au téléphone. "J'espère qu'il va faire cesser cette guerre". Un de ses fils est moins optimiste, disant que personne n'a intérêt à ce que cessent les attaques israéliennes, pas même les pays arabes. "Je n'ai jamais pensé que le fait de voter (...) Lire la suite »