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Auteur : Javier ORTIZ

"EVA LA ROUGE" (documentaire D. Gautier, J. Ortiz, inédit, 12 minutes) recherche son frère...

Javier ORTIZ

Des dizaines de milliers d'enfants ont été volés par les franquistes à leurs mères républicaines ("l'anti-Espagne") et confiés en "adoption" à des "familles catholiques" et "saines", de "race supérieure espagnole", afin de les "purifier", "rééduquer", et ce avec la participation essentielle de la Phalange et de l'Eglise espagnole. La dictature franquiste, par un décret de 1941, autorisa à changer le nom et le prénom de ces enfants.

Ce crime d'Etat, crime contre l'humanité, est considéré comme IMPRESCRIPTIBLE. Toutes les lois, conventions, tous les traités européens, internationaux, obligent l'Etat espagnol à assumer ses responsabilités, à les rechercher. Or, l'Etat espagnol et les différents gouvernements qui se sont succédés depuis la mort de Franco, ne font rien (et n'ont rien fait), alors qu'en Argentine (800 enfants volés) le gouvernement a mis en place une Commission de recherche, une Banque de données ADN, une aide aux familles, et emprisonné des dizaines de tortionnaires, de militaires, coupables de "crimes contre l'humanité...Aucune loi dite d' "amnistie" (en réalité d'impunité), ne peut amnistier ces faits. Des dizaines de milliers d'Antonio hantent les rues, les villes et villages espagnols. Morts-vivants ? Vivants-morts ? Disparus en vie. "EVA LA ROUGE", cela se passe au centre du "monde libre", en Union Européenne... Après le rapt massif à des fins de revanche et d'épuration politique et idéologique (années de (...) Lire la suite »
L’Union Européenne et l’immigration

Une sous-espèce à jeter après usage

Javier ORTIZ
Je ne sais pas si la majorité de nos concitoyens ignorent ce que l'on discute actuellement à Bruxelles à propos du traitement légal à appliquer aux immigrants sans papiers ou bien s'ils s'en moquent comme de leur première chemise. A Bruxelles, l'UE est en train de débattre sur la possibilité d'enfermer pour une durée de plusieurs mois, dans des centres qui sont comme des prisons, ou pire, des personnes qui n'ont commis, tout au plus, qu'une faute administrative, mais non pas un délit, et que la justice n'a pas condamnées. Exactement comme à Guantánamo. Manfred Webber, du Parti Populaire Européen, a déclaré que l'enfermement dans ces centres peut être utile « pour exercer une pression psychologique sur les internés ». Si cela ne constitue pas une apologie de la torture, que Dieu en soit témoin ! Dans la capitale de l'UE, nos mandataires discutent tranquillement y compris pour savoir s'il convient ou non d'expulser d'Europe, manu militari, des enfants immigrants arrivés à mi parcours de leur (...) Lire la suite »