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Auteur : REVOLTES

Adoption du traité européen : ni la direction du PS ni celle du PCF ne voulaient mettre Sarkozy en danger.

REVOLTES

[Ainsi l’objectif de « la concurrence libre et non faussée », dont Sarkozy se vantait d’avoir obtenu le retrait, est réintégré dans le protocole 6 annexé. Ainsi la référence aux services publics est affirmée… sous réserve que cela ne gêne pas la concurrence. Ainsi la référence aux « héritages religieux », absente de la première version, apparaît dans le préambule grâce à la sainte alliance des gouvernements allemand, polonais et italien. ]

13 décembre 2007 : le nouveau traité sur l'Union européenne est signé à Lisbonne. 4 février 2008 : Le Parlement français réuni en Congrès autorise la ratification ; 121 élus du PS (dont 91 députés) et les élus du PCF ont voté contre. 7 février : l'Assemblée ratifie le traité : 25 députés PS, et les 18 du PCF, votent « non ». Révoltes, 10 février 2008. En mai 2005, c'est par un « Non » indiscutable que s'était conclu le référendum décidé par Jacques Chirac. Pour les travailleurs et la jeunesse qui avaient voté Non au projet de traité européen, il s'agissait de rejeter un texte conçu pour les besoins du capitalisme et d'infliger une défaite politique à Chirac. Quelques jours aprés, le même rejet massif s'exprimait aux Pays Bas. L'Union européenne entrait en crise. Durant deux ans, les différents gouvernements bourgeois d'Europe - celui de l'Allemagne en particulier - ont rongé leur frein. Il leur fallait attendre l'élection présidentielle française. Aussitôt élu, Sarkozy s'est précipité à Berlin pour se mettre (...) Lire la suite »