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Auteur : Scott RITTER

L’ordre de Vladimir Poutine de commencer la mobilisation partielle des forces militaires russes

Scott RITTER

L'ordre de Vladimir Poutine de commencer la mobilisation partielle des forces militaires russes s'inscrit dans la continuité d'une confrontation entre la Russie et une coalition de nations occidentales dirigée par les États-Unis, qui a débuté à la fin de la guerre froide.

La guerre n'est jamais une solution ; il y a toujours des solutions qui auraient pu – et dû – être recherchées par ceux qui sont chargés du destin de la société mondiale avant que l'ordre ne soit donné d'envoyer les jeunes d'une nation se battre et mourir. Tout dirigeant national digne de ce nom devrait chercher à épuiser toutes les autres possibilités de résoudre les problèmes auxquels son pays est confronté. Si on la considère dans son ensemble, l'annonce faite mercredi par le président russe Vladimir Poutine, lors d'une allocution télévisée au peuple russe, selon laquelle il ordonne la mobilisation partielle de 300 000 réservistes pour compléter les quelques 200 000 soldats russes actuellement engagés dans des opérations de combat sur le sol ukrainien, semble être l'antithèse de la recherche d'une alternative à la guerre. Cette annonce a été faite parallèlement à une autre qui autorisait la tenue de référendums sur le territoire de l'Ukraine actuellement occupé par les forces russes concernant la (...) Lire la suite »
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La Russie, l’Ukraine et le droit de la guerre : le crime d’agression et crimes de guerre

Scott RITTER
"Initier une guerre d'agression n'est pas seulement un crime international ; c'est le crime international suprême qui diffère seulement des autres crimes de guerre en ce qu'il contient en lui-même le mal accumulé de l'ensemble." - Juges du Tribunal militaire international lors du procès de Nuremberg. En ce qui concerne le recours légal à la force entre États, il est considéré comme un fait irréfutable que, conformément à l'intention de la Charte des Nations unies d'interdire tout conflit, il n'existe que deux exceptions acceptables. La première est une action de maintien de la paix et de la sécurité internationales autorisée par une résolution du Conseil de sécurité adoptée en vertu du chapitre VII de la Charte, qui permet le recours à la force. L'autre est le droit inhérent à la légitime défense individuelle et collective, tel que consacré par l'article 51 de la Charte, qui se lit comme suit : "Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle (...) Lire la suite »
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A quoi ressemblerait une guerre contre la Russie

Scott RITTER
Wendy Sherman pense que son objectif, lors de ses entretiens avec les responsables russes qui débutent lundi, est de leur faire la leçon sur le coût de l’orgueil démesuré. Au lieu de cela, elle est prête à conduire les États-Unis, l’OTAN et l’Europe sur le chemin de la ruine, prévient Scott Ritter. Avant les pourparlers officiels, la secrétaire d’État étasunienne adjointe Wendy Sherman a rencontré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergei Ryabkov dimanche à Genève et lui a dit que Washington « accueillerait favorablement de véritables progrès par la diplomatie. » (Mission russe à Genève) Si une négociation diplomatique cruciale était vouée à l’échec dès le départ, les discussions entre les États-Unis et la Russie sur l’Ukraine et les garanties de sécurité russes en sont la preuve. Les deux parties n’arrivent même pas à se mettre d’accord sur un ordre du jour. Du point de vue russe, la situation est claire : « La partie russe est venue ici [à Genève] avec une position claire qui contient un certain (...) Lire la suite »

Ex-Inspecteur sur le désarmement : « Les accusations de Trump se fondent sur un mensonge » (The American Conservative)

Scott RITTER
Dans la nuit du 26 juin, le secrétaire de presse de la Maison Blanche a publié une déclaration, par Twitter, que « les États-Unis ont identifié des préparatifs potentiels pour une nouvelle attaque d'armes chimiques par le régime d'Assad qui entraînerait probablement le meurtre en masse de civils, y compris des enfants innocents ». Le tweet a déclaré : « les activités sont similaires aux préparatifs du régime avant l'attaque par armes chimiques du 4 avril », avant d'avertir que si « M. Assad mène une autre attaque de meurtre en masse en utilisant des armes chimiques, lui et son armée paieront un prix lourd ». Un porte-parole du Pentagone a appuyé le tweet de la Maison Blanche, en affirmant que les services secrets américains avaient observé une « activité » sur une base aérienne syrienne qui indiquait qu'une « préparation active à l'utilisation des armes chimiques » était en cours. La base aérienne en question, Shayrat, avait été impliquée par les États-Unis comme origine des avions et munitions utilisés dans (...) Lire la suite »

Scott Ritter : sur l’ « Objectif Iran »

Michelangelo COCCO, Scott RITTER

Ex-inspecteur des Nations Unies en Irak (de 1991 à 1998), William Scott Ritter est devenu très critique à l’égard de l’Administration étasunienne depuis qu’il a révélé, en 2003, que Saddam Hussein ne possédait pas d’armes de destruction massive au moment de l’invasion anglo-étasunienne de la Mésopotamie. Dans son dernier livre publié en Italie -« Obiettivo Iran » (Fazi Editore) , Scott Ritter affirme que pour l’Iran, l’Administration Bush met en scène le même scénario que celui qu’elle avait utilisé pour justifier le changement de régime à Bagdad : construire la « menace iranienne » bien que n’ayant pas de preuves que Téhéran essaie de se procurer l’arme atomique ? Nous en avons parlé avec l’auteur, qui répond à nos questions par téléphone depuis les Etats-Unis.

Dans son rapport du 26 mai, l'Aiea parle de recherches pour se procurer des missiles nucléaires et demande à l'Iran plus d'informations sur ses missiles. Les positions de l'Aiea sont-elles entrain de se durcir ? L'Aiea est un organisme politique. Etats-Unis, Grande-Bretagne et Union européenne sont frustrés parce qu'ils ne sont pas arrivés à obtenir de Téhéran l'application des résolutions des Nations Unies qui lui demandent la suspension immédiate de l'enrichissement de l'uranium. Cette frustration est évidente dans le dernier rapport de l'Agence. Il s'agit pourtant d'un document qui ne contient aucun fait qui soit en mesure de contredire les révélations précédentes, selon lesquelles le programme nucléaire iranien semble être exclusivement d'usage civil, pacifique. C'est pour cela que je juge que c'est un rapport politique, parce que les « préoccupations » soulignées dans le rapport sont exclusivement dérivées des services secrets étasuniens. Le rôle de l'Aiea et de ses inspecteurs en Iran est de (...) Lire la suite »