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Auteur : Samuel VASQUEZ

L’"islamophobie" : un concept à déconstruire

Samuel VASQUEZ
Les « Assises internationales sur l'islamisation de nos pays » se tiennent aujourd'hui, ce samedi 18 décembre à Paris. La Préfecture a autorisé leurs tenues alors que le maire (PS) de la capitale, Bertrand Delanoë, avait plaidé en faveur de leur interdiction. Dans l'esprit des récents « Apéros Saucisson Pinard » et autres « Soupes au cochon », une partie du gotha de l'extrême droite européenne s'est donnée rendez-vous pour quelques heures Espace Charenton, et ce afin de débattre -joyeusetés gauloises obligent-, des dangers d'une Europe en voie de « s'hallaliser ». L'occasion de revenir en ces lignes et de récuser le concept désormais très en vogue d'« islamophobie », corollaire direct de la notion tout aussi répandue d'« islamisation ». Car l'usage du concept d'islamophobie accuse en effet deux écueils fatals, à savoir : d'une part, l'amalgame entre racisme anti-musulman et légitime critique de l'Islam, entendue au sens strict comme questionnement d'une religion ; d'autre part, la lente et pernicieuse (...) Lire la suite »
Marine Le Pen dit constater une « lépénisation des esprits » à l’UMP.

A l’extrême droite de l’UMP : la Droite Populaire

Samuel VASQUEZ
Avec l'arrivée de l'un de ses principaux chefs de file, Thierry Mariani (photo) aux commandes du secrétariat aux Transports, le Collectif de la Droite Populaire a marqué, sinon les esprits, du moins des points au sein du parti majoritaire. Progressivement, l'aile droite de l'UMP s'impose parmi les diverses composantes de la majorité présidentielle. Et pousse à se pencher de plus près sur l'écriture d'un nouveau chapitre des « liaisons dangereuses » que partagent la droite parlementaire d'avec le Front national. A l'Elysée, la présence de penseurs classés à l'extrême droite de l'échiquier partisan est un secret de Polichinelle. A l'image de Maxime Tandonnet ou encore Patrick Buisson, qui, alors dirigeant de Minute, déclare que « Le Pen, le RPR et le PR, c'est la droite […] souvent, c'est une feuille de papier à cigarettes qui sépare les électeurs des uns ou des autres » ; nombre d'intellectuels d'une droite orthodoxe fourmillent dans les rangs des conseillers du président. Dans un même ordre d'idée, (...) Lire la suite »
Le degré de civilisation d’une société se mesure à la manière dont elle traite ses prisonniers.

Du retour de la guillotine en France

Samuel VASQUEZ

C’est un fait tristement récurrent : les suicides en prison font chaque année en France à peu près cinq fois plus de morts que n’en a fait l’usage de la guillotine du temps de la Vème République. Et, en cette fin du mois de novembre, force est de constater que l’année 2010 ne fera pas exception.

Si le « rasoir national » a fait couler autant d'encre que de sang en son temps, le chapitre de la peine de mort, touchant à sa fin sous l'action de Robert Badinter, alors garde des Sceaux, semble définitivement clos de par la consolidation constitutionnelle en date de janvier 2007, prévoyant d'inscrire l'abolition de la peine capitale dans le marbre du texte fondateur de nos institutions. Et pourtant. Pourtant, quoique officiellement proscrit, l'usage de la guillotine que résume la capacité légale qu'a eu l'Etat français à priver un homme de sa vie, à distinguer arbitrairement parmi ses citoyens qui doit vivre de qui doit mourir, a cédé place à un mal insidieux et bien moins formel, les suicides en prison. Car l'Etat, tant par ses silences que par ses manquements en matière de politique carcérale, se rend complice du taux affolant de suicide en milieu de détention. La guillotine d'hier a été supplée par le suicide, que l'Etat, par omission, cautionne au travers de sa passivité alourdie de (...) Lire la suite »
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