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Auteur : Alain VIDAL

FN-PS-UMP : contre l’intérêt général, pour l’intérêt patronal

Alain VIDAL
1789 : avec la gauche, de la monarchie absolue à la bourgeoisie absolue De la vente des biens nationaux par les députés de gauche, au profit de la grande bourgeoisie en 1789, aux dizaines de milliards offerts au grand patronat par François Hollande...De la loi Le Chapelier de 1791 (livrant pieds et poings liés les travailleurs aux appétits de la bourgeoisie) à la destruction de la protection sociale par François Hollande, la gauche est omniprésente. Dès 1789, à l’assemblée nationale, les députés de la noblesse et du clergé siègent à droite de la tribune, ceux du tiers-état sont assis à gauche, ainsi naissent les concepts de droite et de gauche. Censée représenter le peuple, la quasi-totalité des députés de gauche est composée de bourgeois, de propriétaires fonciers, de collecteurs d’impôts, d’avocats, de procureurs, de magistrats (quelques paysans seulement, mais pas un ouvrier). Un écrivain idolâtré par la gauche et grand massacreur d’ouvriers affamés Le 24 juin 1848, un député de la deuxième République, (...) Lire la suite »

La deuxième mort de Mandela

Alain VIDAL

Mandela meurt pour la première fois en 1994, après que l’ANC [1] dont il était le président, a abandonné les revendications de la Charte de la Liberté [2] que le grand leader anti apartheid rappelait avec conviction, à sa sortie de prison quatre ans auparavant, dans une déclaration publique :

"Nationaliser les mines, les banques et les industries en situation de monopole fait partie du programme de l’ANC, et tout changement, toute modification à cet égard apparaît inconcevable."

Et pourtant, ces revendications n’étaient qu’une première étape vers la démocratie...
Comment les Afrikaners blancs ont-ils réussi à faire céder des militants aguerris, qui avaient combattu courageusement pendant si longtemps ?

Avec le Black Economic Empowerment, des révolutionnaires deviennent actionnaires Les négociateurs afrikaners proposèrent le Black Economic Empowerment en vertu duquel, du jour au lendemain, des cadres de l’ANC reçurent sous forme d’actions 10 et 26 % du capital des grands groupes miniers et des banques. Siégeant auprès des blancs dans les conseils d’administration : des révolutionnaires deviennent actionnaires. Tout en conservant leurs responsabilités politiques et/ou syndicales, ils deviennent hommes d’affaires richissimes ! Vishnou Padayachee, conseiller économique de l’ANC, témoigne : "Le projet [d'émancipation des noirs] était mort avant d'avoir vu le jour. » [3] En échange de cette corruption légalisée, l’ANC accepta d’assumer un pouvoir politique dépouillé de tout contrôle sur l’économie, et pour cause, la banque centrale, garante de ce contrôle, restait entre les mains de la minorité blanche afrikaner. En 1994, s’évanouissaient les espoirs de tout un peuple. Cet abandon de la gestion du secteur (...) Lire la suite »

Je me sentirai américain quand les Américains se sentiront somaliens

Alain VIDAL
New-York, après l'attentat criminel du 11 septembre 2001, une petite fille en pleurs attend des nouvelles de sa maman. Coup de téléphone : Oh !c'est toi maman, tu es vivante, j'ai eu si peur, il y a tant de morts. Oui, ma chérie, c'est moi, mais tu sais je t'appelle pour te dire adieu… Le même jour, quelque part en Somalie, une petite fille pleure sa maman qui vient de mourir, torturée par la faim. Pour faire le deuil, pas d'aide psychologique… à quoi bon ? Dans quelques heures, l'enfant mourra, emportée par la famine. Toutes les heures, 3300 personnes meurent de faim, 100000 par jour ! Ce qui équivaut à trente 11 septembre ! En dix ans, le terrorisme alimentaire a tué 365 millions d'êtres humains…109 500 11 septembre …Pas de condoléances, pas une minute de silence, pas de commémoration, pas de reportages, pas de dessins d'écoliers envoyés aux familles des victimes, pas de mémorial pour cet attentat permanent, rien pour ces pauvres hères qui meurent assassinés dans l'indifférence d'un Nord bien (...) Lire la suite »

Stéphane Hessel, je suis indigné par votre soutien au directeur général du FMI

Alain VIDAL
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, ne cesse de préconiser des mesures à l'opposé du programme du Conseil National de la Résistance dont vous vous réclamez : démantèlement des services publics en Grèce et ailleurs. Des malades ne sont plus soignés, des jeunes sont privés d'avenir au nom de la préservation des profits des seigneurs du capital. Stéphane Hessel, vous vous indignez tout en plaidant pour un Dominique Strauss-Kahn qui a voté, lui et son parti, pour le Traité Constitutionnel Européen. Un Traité dont l'article 127 autorise banquiers et marchés financiers à s'enrichir par l'endettement des états. Un Traité qui a trahi votre idéal de résistant. A la Libération, par la loi du 2 décembre 1945, le gouvernement français eut le courage d'interdire de telles pratiques. La Banque de France eut ordre de faire des prêts, à taux quasiment zéro, à l'Etat, au nom du développement des services publics. Pendant 28 ans, ni déficit, ni dette publique. Dans l'agriculture et l'industrie, les gens, (...) Lire la suite »
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