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Auteur : Maxime VIVAS
L’homme par qui arriva l’affront fait à Nancy Morejón et à la poésie

Un misérable menteur nommé Jacobo Machover

Maxime VIVAS

La cheville ouvrière de la destitution de Nancy Morejón de la présidence du Marché de la poésie pour sa quarantième édition consacrée à la poésie caribéenne s’appelle Jacobo Machover.

Voir l'article de Jacques-François Bonaldi Je connais Machover, je l'ai rencontré et je me demande s'il y a un être au monde que je méprise autant. Rio loco Ah, Toulouse et sa pelouse de la prairie des Filtres, près du Pont-Neuf, sur les rives de la Garonne ! C’est la plage (sans baignade) de la Ville rose. Des milliers de spectateurs s’y pressent et s’y prélassent à l’occasion de Rio Loco. En 2013, ce festival toulousain était organisé par Hervé Bordier, un Rennais. Il a pensé à une conférence (pas un débat, pas un débat !) politique. Le conférencier s’appelait Jacobo Machover, c'était l’invité politique du festival. Pire insulte à une partie des Toulousains, on ne sait pas faire. Car Toulouse a été longtemps dite : « Capitale de la République espagnole en exil », elle compte des dizaines de milliers de citoyens, de vieux guérilleros de la République espagnole et leurs descendants qui ont toujours eu un œil sur l’Espagne franquiste où un dictateur massacra son peuple, et un autre oeil sur Cuba où un (...) Lire la suite »
Débat télévisé sur une guerre mondiale annoncée

Les journalistes qui rient dans les cimetières

Maxime VIVAS

Un jour de juin 1922, le Président Poincaré arpentait un cimetière militaire et il eut un sourire capté par un photographe. Le quotidien l’Humanité diffusa la photo à 100 000 exemplaires. Elle fut transformée en carte-postale. Elle façonna l’image de « l’homme qui rit dans les cimetières ». Il ne resta plus aux médias éhontés qu’à reprendre les « éléments de langage » : il s’agissait d’un « rictus dû au soleil » (qu’il n’avait pas en face).

Le 5 février 2023 à 20 h, dans l’émission « C politique » la 5 nous donna à admirer sept Poincaré probablement éblouis par les projecteurs, sept pauvres jouets de rires purement nerveux.

C'était dans un débat ayant pour titre : « Chine-USA : l'autre guerre qui menace ». Le titre de l'émission nous glace. D'emblée, un invité nous dit que nous sommes entrés « dans une guerre froide. On craint même une guerre chaude ». L'animateur précise que c'est une « question brûlante ». Quelques images de Joe Biden ouvrent l'émission. Il dit qu'il est content : un avion de chasse a abattu un ballon chinois que l'animateur appelle « un ballon de surveillance ». Ballon météo en dérive ? Ballon espion ? La question est donc tranchée dans les premières secondes (0mn 11) : il surveillait les Etats-Unis. Pas moyen de trouver un Chinois pour une émission télé Parmi les six invités : un états-unien, une états-unienne. Un tiers, donc. Les six et l'animateur sont sympathiques, souriants, pas énervés du tout. Genre marchands d'aspirateurs qui mettent leur pied dans la porte, avenantes vendeuses de Tupperwares. Ils sont heu-reux ! Elles sont heu-reuses ! Combien de Chinois ? D'amis de la Chine ? De politologues (...) Lire la suite »
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Avec Denis Robert, on avait cru qu’une télé nouvelle était née...

Blast, relais de la propagande guerrière des Etats-Unis.

Maxime VIVAS

Blast, j’y ai cru.
Jusqu’au bout, j’ai essayé de tenir Denis Robert en dehors de la querelle entre un de ses journalistes et nous.

Mais Blast n’accepte pas le dialogue entre camarades.

Blast frappe à l’improviste derrière la nuque et ne tolère pas d’entendre « aïe ! ».
Bref, Blast est solidaire d’un de ses auteurs qui, par allégeance aux Etats-Unis, me diffame.

Finalement, la vigueur de l’attaque de Blast contre moi tient à une divergence fondamentale qui porte sur « la nation nécessaire » et sur la conservation de son leadership qui a semé, sème et sèmera des morts par centaines de milliers à travers le monde.

Pour Blast, il y a les gentils (les Etats-Unis), les méchants (la Chine) et les membres français du Parti communiste chinois (!).

Hélas ! sur le sujet qui dresse Blast contre moi, on trouve des médias états-uniens moins manichéens que Blast. Blast veut ignorer qu’aux Etats-Unis, des médias, des journalistes, des intellectuels, des avocats conseillers de Biden réfutent les bobards sur « le sort des Ouïghours ».

Depuis le début du mois de novembre, j'ai contacté plusieurs fois Blast (1) en vue d'obtenir un droit de réponse à l'article de Benjamin Jung qui me présente quasiment comme un agent d'une puissance étrangère. J'ai finalement obtenu de la rédaction de Blast, le 7 novembre, une proposition de donner mon « éclairage sur [mon] rapport à la Chine et au PCC » pour l'intégrer au sein de l’article incriminé (2). J'ai fait la réponse ci-dessous le 8 novembre en précisant que je souhaite la voir publiée « en droit de réponse ou en complément à l'article de Benjamin Jung, ou en rectificatif ou en objection après une mise en cause, mais aucunement en l'intégrant à la prose avilie de Jung ». J'ai ajouté : « Quoi qu'il en soit, l'article de Jung et nos échanges seront rendus publics et il tient à vous que Blast et moi sortions de cette affaire par le haut ». Voici dont ma réponse (8 novembre) à Blast, restée sans réponse depuis deux semaines maintenant. Benjamin Jung aurait dû lire mon site Le Grand Soir ou demander un (...) Lire la suite »
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Info rapide et croustillante en attendant les articles de fond dans LGS

Condamné naguère par les médias français, Lula est acquitté par le peuple brésilien.

Maxime VIVAS

Dans mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » (1), je citais quelques infaux célèbres et quelques exemples de parti pris et manipulations de nos médias.

On se souvient (ou pas) de la volée de bois vert, des calomnies, injures, que j’ai alors reçues de nos médias parmi lesquels : Libération, Arrêt sur Images, France Inter, le Canard enchaîné, le Monde, Télérama, Quotidien, Charlie-Hebdo (qui me traita de « dingo), etc.

Parmi les exemples, de manipulation, je citais le traitement (je veux dire : la condamnation, l’exécution médiatique) de Lula.

Extraits : « En juillet 2017, Lula Da Silva, ex-président du Brésil, accusé de corruption (improuvée) par le juge Sergio Moro, est condamné à neuf ans d’emprisonnement et d’inéligibilité. Il était donné gagnant (peut-être même dès premier tour) aux élections présidentielles d’octobre 2018. Elu président à sa place, Jair Bolsonaro, nomme le juge Sergio Moro ministre de la justice. En juin 2019, le journal d'investigation The Intercept révèle que le juge Moro et les enquêteurs ont comploté pour empêcher Lula d’être candidat. Le Tribunal suprême fédéral décide alors de reprendre son procès. Le 7 novembre un arrêt de la Cour suprême stipule qu’un prévenu est présumé innocent jusqu’à épuisement des recours. Le 8 novembre 2019, Lula est donc libéré. Résumé : le probable futur président du Brésil est mis en prison par un juge qui a comploté et qui est ensuite nommé ministre de la Justice par le président qui lui doit son élection. Puis, la Justice rend possible la libération de Lula. L’emprisonnement de Lula « Courrier (...) Lire la suite »
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Soulages et Roger Vailland

Maxime VIVAS

Orphelin d’une famille modeste, Pierre Soulages, natif des hauts plateaux de l’Aveyron, est mort le 25 octobre à 102 ans à Sète où il s’était installé.
On dit qu’il est le plus grand peintre français de sa génération. Il était exposé dans le monde entier. Une de ses toiles s’est vendue 20,2 millions de dollars aux enchères à New York. Mais il en reste à voir, au remarquable musée de Rodez qui porte son nom.

Les éditions Le Temps des Cerises (1) ont édité en 2012 un petit texte pas cher (58 pages, 9 euros) de Roger Vailland : « Comment travaille Pierre Soulages ». Présentation par l'éditeur : « 27 mars 1961 : Roger Vailland passe l’après-midi avec Pierre Soulages dans son atelier. Il le regarde peindre, commencer et finir une toile, et note chaque étape de la création. Le lecteur voit Soulages préparer sa toile, ses couleurs, entend ses remarques, découvre sa pensée, suit son mouvement. Le texte est suivi d’un article de Vailland paru en 1962 dans Le Nouveau Clarté, mensuel des étudiants communistes, répondant à la question posée par ce même journal quelques mois auparavant : « Pour ou contre Pierre Soulages, peintre abstrait ? Participe-t-il à notre époque ou se réfugie-t-il dans les hautes sphères spéculatives ? Peinture d’initiés ou aventure poétique ? Le Nouveau Clarté engage son procès… » Vailland répond : « Impossible de faire un procès à Soulages. Un procès implique référence à un code et, en matière (...) Lire la suite »
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Le Grand Soir et ses administrateurs traités de nazis par des suppôts français de la politique d’Israël

Conspiracy Watch et le chercheur complice

Maxime VIVAS, Bernard GENSANE

Le 26 septembre 2022, dans une émission de Conspiracy watch (observatoire du conspirationnisme) Tristan Mendès France et Rudy Reichstadt ont diffamé avec gourmandise Viktor Dedaj, Maxime Vivas et Le Grand Soir. Ils l’ont fait en présence de leur invité, Romain Badouard, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris II Panthéon-Assas, chercheur au laboratoire CARISM de l’Institut français de presse. Il n’a pipé mot et il a découvert les noms, comme il découvrit les mots « Révolution colorée » (!).
LGS.

Après avoir essayé d'obtenir son adrelec auprès d'une revue dont il est membre du comité de rédaction, nous avons (via Jacques-Marie Bourget) été renseignés par un de ses éditeurs. Avec nos demandes, nous avons courtoisement informés nos interlocuteurs de l'objet de notre démarche : écrire à Romain Badouard la lettre informative ci-dessous dont il était le premier destinataire. Les révélations que nous offrions à ce chercheur, puisqu'il enseigne les sciences de l’information et de la communication, ne pouvaient que lui être utiles. Nous espérions qu'il nous en saurait gré. Or, il s'ensuivit qu'après une patiente semaine d'attente d'une réaction, nous reçûmes un mail où, loin d'accorder le moindre crédit à nos renseignements, il manifesta son agacement en nous demandant de ne plus parler à sa revue et à son éditeur. Pour ce qui a été dit dans l'émission, il objecta en substance : « C'est pas moi, c'est les deux autres et je ne connais pas le sujet ». Rien de plus. Hélas, qui ne dit mot consent et nos deux (...) Lire la suite »
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Anecdotes politico-rigolotes sur la presse serve et sur Jésus

Maxime VIVAS
Du sénateur PS Jean-Luc Mélenchon , le 7 avril 2008 dans Regards : « Quand je me suis trouvé sur le plateau de radio à France Culture où l’on m’interrogeait sur le sujet du Tibet et des jeux olympiques, messieurs Marc Kravetz et Alexandre Adler(1) sont restés silencieux quand j’en suis venu au rôle de monsieur Ménard... Hors micro, les deux exprimaient des réserves marquées sur les méthodes du personnage de Robert Ménard. Maxime Vivas a établi une analyse documentée extrêmement inquiétante sur ce personnage et ses sources de financements » (C'était dans mon livre-enquête « La face cachée de Reporters sans frontières », 2007). En juillet 2010, je me trouvais en reportage au Tibet avec un grand reporter du Monde (Rémi Ourdan) et un du Figaro (Renaud Girard). Nous nous étions tous les trois apprivoisés et nos rapports étaient agréables, comme il advient souvent quand des Français se côtoient à l'étranger. Un jour, nous fîmes une halte dans un col pour laisser reposer le minibus qui nous conduisait de Lhassa à (...) Lire la suite »
« Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde. » (Bertold Brecht)

Les loups sont entrés en meute dans l’Hémicycle

Maxime VIVAS

Lu dans une interview de Marine Le Pen : « Je ne me sens absolument et définitivement aucun point commun avec la collaboration avec l’Allemagne nazie, et je me permets de vous informer que le chef du réseau FFI du Morbihan vient de témoigner que J.-M. Le Pen, à seize ans, a cherché à entrer dans la Résistance, que ceci lui a été refusé en raison de son jeune âge et du fait qu’il était déjà orphelin de guerre » (Le Point.fr, 10 avril 2007.)

Cette histoire de Le Pen empêché de résister est contestée par des résistants (1). Par contre, sont indéniables les amitiés de Le Pen, père et fille, avec du « beau linge » tendance vert-de-gris. Le 19 juin 2022, dans un village du Limousin, au second tour des élections législatives, Sabrina Minguet a obtenu 317 voix et près de 39 % des suffrages exprimés. Le village est Oradour-Sur-Glane où, le 10 juin1944, un détachement du 1er bataillon du 4e régiment de Panzergrenadier « Der Führer » appartenant à la division blindée SS « Das Reich » a assassiné 643 habitants, hommes, femmes, enfants. Il s'agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes. Les hommes ont été mitraillés, les femmes et les enfants brûlés vifs dans l'église. Il y a eu très peu de rescapés. Parmi eux, Camille Senon que j'ai eu la chance de connaître quand j'étais postier à Paris et militant de la CGT. Elle fut secrétaire du syndicat CGT des chèques postaux, puis une des dirigeantes de la fédération postale CGT. (...) Lire la suite »
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Inspection de l’ONU chez les Ouïghours

Xinjiang : Le Monde se méfie de Michelle Bachelet

Maxime VIVAS

Ceux qui ont prétendu depuis des années que l’ONU condamne les « crimes » chinois au Xinjiang ont un peu anticipé : l’ONU est ACTUELLEMENT en visite d’inspection.

Ceux qui, mensongèrement, l’avaient fait parler sont inquiets.

Tiens, pourquoi ?

Le Monde, dûment informé par Adrian Zenz, menteur international, illuminé évangéliste à qui Dieu a ordonné son combat contre la Chine et qui promet de brûler les juifs qui ne se convertiront pas (1) a publié le 24 mai un interminable pamphlet qui sort, par coïncidence, quand Michelle Bachelet, haut-commissaire de l’ONU aux droits humains se trouve en visite au Xinjiang. Ce discours politique est signé Nathalie Guibert, sinophobe qui ridiculisa le Monde par un article du 28 mars 2021 où elle prétendait que la télévision chinoise avait « inventé » une journaliste française, journaliste (Laurène Beaumond) que Le Figaro... interviewa le 2 avril (2). Voici, pour faire vite et ne pas y perdre trop de temps, deux exemples de la malhonnêteté intellectuelle de Mme Guibert : 1- Son article du 24 mai est accompagné de quatre photos de brutalités policières contre un prisonnier ouïghour. Ce n'est que sous la quatrième, quand vous êtes bien révoltés, que vous pouvez lire : « Ces images proviennent d’un exercice (...) Lire la suite »
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Paroles d’escrocs

Bové, Cohn-Bendit : « L’accord des Verts avec La France insoumise est une escroquerie »

Maxime VIVAS

Il y a quelques années, je discutais, dans le hall d’un hôtel de Toulouse, avec Viktor Dedaj et Ramon Chao (père d’Antoine et Manu Chao), ex-rédacteur en chef du service Amérique latine de RFI, collaborateur du Monde, du Monde Diplomatique, grand connaisseur de Cuba sur lequel il a écrit des articles et des livres. A un moment, il a posé son index sur la table basse et il a dit : « Cuba ! Quand je veux savoir le niveau politique d’un interlocuteur qui me parle des affaires du monde, j’oriente la discussion sur Cuba. Et je sais aussitôt qui il est et ce qu’il comprend de la politique internationale ».

C'est une leçon que je n'ai jamais oubliée. J'ai testé le truc plusieurs fois. C'est un gain de temps terrible : en moins de deux, mon interlocuteur est nu. Dans un article intitulé « Cuba - José Bové savate le tiers monde » publié le 14 mars 2007 sur Le Grand Soir, j'ai ainsi déshabillé José Bové et je l'ai montré (il y a 15 ans !) tel qu'on le découvre aujourd'hui quand il s'acoquine avec Cohn-Bendit pour dénoncer l'accord historique de la « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » (NUPES). En deux mots : José Bové s’est rendu à Cuba du 3 au 7 septembre 2001 pour participer au Forum mondial sur la souveraineté alimentaire, avec 400 participants du monde entier à l’appel de Via Campesina. Le 25 Septembre 2003, lors de l’émission « 100 minutes pour convaincre », sur France 2, interrogé sur Cuba par Bernard Kouchner, José Bové esquive en répondant (de mémoire) : « J’ai été expulsé de Cuba par Castro pour avoir dit des choses qui lui déplaisaient ». Cette expulsion, José Bové lui-même l’ignorait une (...) Lire la suite »
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