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Auteur : LA

La vie au temps de Berlusconi : racisme, homophobie et atteintes à la liberté de la presse.

LA
Un énième très grave acte de violence homophobe a eu lieu à Naples. Les victimes - un arménien de 25 ans et un suisse de 47 ans- ont été agressés et blessés par un groupe d'individus. L'un des auteurs des faits s'est justifié ainsi devant le juge : « je n'ai rien contre les gay, j'ai même des amis homosexuels, mais ces deux là échangeaient des effusions plutôt explicites en public ». « Désormais nous enregistrons un acte de violence par jour et les personnes homosexuelles sont de plus en plus effrayées de vivre dans ce pays », déclare le Président national de l'association Arcigay Aurelio Mancuso - « Combien de temps va-t-on attendre avant d'approuver rapidement une lois qui protège les personnes contres de pareils actes homophobes ? » Toujours selon Mancuso, les cas de meurtres, agressions, passages à tabac enregistrés en 2009 ont atteint déjà le nombre de 56, dépassant le total de ceux enregistré sur toute l'année 2008 L'Arcigay est en train de s'organiser afin de préparer pour cet l'automne une grande (...) Lire la suite »
par peur de perdre notre emploi, il nous arrive de monnayer notre santé

Thyssen Krupp blues

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La fabbrica dei tedeschi, (l’usine des allemands) a été accueillie avec une grande émotion hier au festival de Venise. C’est que la tragédie des ces ouvriers morts brûlés le 6 décembre dernier à l’Usine Tyssen-Krupp de Turin a laissé des traces dans le pays.
Pas assez vive pour détourner l’attention des grands partis politiques de la « chasse aux roms et aux étrangers », de l’hystérie sécuritaire, de l’indifférence.

Mais depuis ce jour de décembre les cadavres des ouvriers s'accumulent et il devient difficile de fermer les yeux. Il est devenu difficile de fermer les yeux sur les témoignages et sur les rapports des enquêtes en cours sur l' « accident ». : Emidio, 27 ans a donné sa démission un mois avant la catastrophe : « c'était pour éviter des ennuis encore pires. J'ai travaillé cinq ans à Tyssen, j'étais au service finitions. Jamais une remarque, jamais un reproche. Puis à partir de septembre la musique a changé. On nous demandait des heures sup. à go go. Service après service. Moi je ne voulais pas, il y avait encore mes camarades en cassa (Cassa integrazione, sorte de chômage technique) je disais « reprenez l'un d'entre eux ». Un jour j'ai refusé. Ils m'ont envoyé la lettre à la maison ( un avertissement ). La deuxième fois j'ai décidé de m'en aller. Je ne vis pas seul, je suis encore chez mes parents, je pouvais me le permettre. Mais beaucoup de camarades faisaient des services de 12 heures » Il est vrai que (...) Lire la suite »
Dans la Péninsule italienne le taux de morts sur le travail est le plus élevé d’Europe

La classe ouvrière va en enfer

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L'ensemble des mesures politiques, économiques et sociales prises par l'actuel gouvernement Berlusconi constitue un véritable permis de tuer les ouvriers. Non, hélas ce n'est pas une provocation, car en effet, si l'on veut empêcher un crime on légifère, on prend des mesures de prévention et de sanction. On ne ferme pas les yeux, pour ensuite prendre des mesures pour blanchir les coupables. En Italie, au contraire, face au massacre quotidien dans le travail [1] (qu'en Italie on appelle des « morts blanches » ou encore, et plus justement, des « meurtres blancs ») le gouvernement Berlusconi a prévu des mesures qui annulent tout recours en justice contre la précarité. Face au « bilan de guerre » des morts quotidiennes au travail et sachant comment celles-ci résultent directement de la précarisation des conditions de travail, c'est une « prime au meurtre » qui est directement délivrée aux employeurs. Du paradis à l'enfer En 1971 Lulù, l'ouvrier italien protagoniste de La classe ouvrière va au paradis [2] (...) Lire la suite »

A feu et à sang - Roms, immigrants et ouvriers en Italie

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Nous étions au milieu des années 90 et Massimo d’Alema leader du PDS (Partito dei democratici di Sinistra) voulait que l’Italie devienne « un pays normal » Mais les monceaux d’ordures qui brûlent dans les rues de Naples ne font pas un pays normal. Alors faut-il ce rite sacrificiel par le feu, incendier les camps des nomades pour effacer la honte et la souillure ?

Les napolitains des quartiers périphériques, les plus pauvres parmi les pauvres sont abandonnés au milieu des ordures, traités comme des ordures. Livrés à la Camorra par un pouvoir politique qui s'acharne à construire des incinérateurs géants et polluants aux côtés des centres habités. C'est vrai » a affirmé M De Gennaro « l'incinération produit des déchets toxiques » Le « commissaire aux ordures » nommé par le gouvernement pour faire face à la crise a avoué ce que les habitants proches des décharges ne cessent de proclamer. Les maladies, notamment les cancers ont augmenté de façon préoccupante à proximité des décharges contestées. Mais qui se soucie de la santé de ces habitants des quartiers populaires, déjà accablés par le taux de chômage le plus élevé de la péninsule ? Les beaux quartiers du Vomero, de Posillipo ne sont étrangement pas envahis par les ordures alors, pourquoi s'en préoccuper ? Explosions de violence à Naples et à Rome C'est dans ce contexte tendu que le 15 mai , après qu'une jeune rom de 16 ans ait (...) Lire la suite »