La fabbrica dei tedeschi, (l’usine des allemands) a été accueillie avec une grande émotion hier au festival de Venise. C’est que la tragédie des ces ouvriers morts brûlés le 6 décembre dernier à l’Usine Tyssen-Krupp de Turin a laissé des traces dans le pays.
Pas assez vive pour détourner l’attention des grands partis politiques de la « chasse aux roms et aux étrangers », de l’hystérie sécuritaire, de l’indifférence.
Nous étions au milieu des années 90 et Massimo d’Alema leader du PDS (Partito dei democratici di Sinistra) voulait que l’Italie devienne « un pays normal » Mais les monceaux d’ordures qui brûlent dans les rues de Naples ne font pas un pays normal. Alors faut-il ce rite sacrificiel par le feu, incendier les camps des nomades pour effacer la honte et la souillure ?