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Auteur : Abdel BARI ATWAN

Avec le soutien des dictatures arabes, Trump veut liquider la cause palestinienne

Abdel BARI ATWAN
Abdel Bari Atwan - Avant « l'accord du siècle », les alliés arabes de Trump tentent de forcer les Palestiniens à capituler. La célébration, la semaine dernière, du transfert de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem occupée – qui vient conforter la volonté d’Israël de faire de Jérusalem sa capitale éternelle le jour du soixante-dixième anniversaire de sa prise de contrôle de la Palestine – a été la première étape essentielle de ce qui conduira, comme l’espère l'administration Trump – et si tout se passe bien – à l'effondrement total et définitif de la cause palestinienne. En déplaçant l'ambassade en toute hâte pour faire coïncider son transfert avec l'anniversaire de la Nakba, les États-Unis et Israël ont lancé un « ballon d'essai » pour mesurer les réactions arabes et internationales avant de dévoiler « l’accord ». Malheureusement, les réactions ont été insignifiantes dans la plupart des territoires palestiniens occupés à part la bande de Gaza où des manifestations de masse ont eu lieu pendant six semaines (...) Lire la suite »

Palestine : Les conséquences imprévues de la décision de Trump (Raï al-Yaoum)

Abdel BARI ATWAN

L’initiative de Trump sur Jérusalem a remis la Palestine sur le devant de la scène arabe et islamique.

En reconnaissant Jérusalem occupée comme la capitale de l'État d'occupation israélien, le président américain Donald Trump a mis une balle dans le pied de ses alliés « arabes sunnites » du Golfe arabe – principalement l’Arabie saoudite et l’Égypte. Il a également allumé la mèche d'une intifada qui pourrait durer des mois, voire des années, et qui sera le prélude d'une guerre régionale qui remodèlera la carte de la région, l'équilibre des pouvoirs et les alliances. Le pari de Trump, salué par le premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et le lobby israélien à Washington, a marginalisé les deux principaux alliés arabes des Etats-Unis, l'Arabie Saoudite et l'Egypte, et a considérablement renforcé la position de deux Etats non arabes, l'Iran et la Turquie, qui sont en compétition avec eux pour le leadership du monde islamique et de ses autorités religieuses. Le fait que le commandant iranien Qassem Soleimani en appelle publiquement aux dirigeants des ailes armées des groupes palestiniens et offre tout son (...) Lire la suite »