La plupart des journaux mettent en avant la baisse du nombre de chômeurs aux USA. Cependant, ils n'analysent pas ces chiffres qui révèlent une autre réalité.
En effet, le chômage baisse car des millions d'américains ont dépassé la durée maximale de perception des allocations chômage. Ils ne perçoivent donc plus ces allocations et disparaissent des statistiques.
La plupart des Etats américains versent une allocation chômage (State Unemployment Insurance Benefits) pour une durée maximale de 26 semaines alors que la durée moyenne de chômage est de 40,2 semaines !
"Benefits can be paid for a maximum of 26 weeks in most States" dans le document ci-dessous à la section benefits.. Source : United States Department of Labor
Pour bien percevoir l'ampleur du désastre social américain, le graphique de la durée moyenne du chômage est éloquent, une belle exponentielle (en rouge) !
Source : FED of St Louis research
Depuis le mois de juillet, ce chiffre est en constante augmentation (+ (…)Lire la suite »
Il existe un petit secret au sujet de l'économie. Les grands économistes n'étaient pas... des économistes !
Adam Smith et Marx étaient philosophes, Keynes, diplômé en mathématiques et haut fonctionnaire, Friedrich August von Hayek et Joseph Schumpeter, docteurs en droit, David Ricardo, agent de change et, cerise sur le gâteau, Frédéric Bastiat avait quitté l'école à 17 ans. Nous avons ainsi la démonstration que la science économique n'a connu de révolutions que par ceux qui apportaient un regard extérieur.
Cependant, il convient de pousser l'analyse plus loin.
Capitalisme et communisme comme la plupart des "systèmes" de pensée, fonctionnent selon un raisonnement par induction, une forme d'introjection basée sur la falsification de l'hypothèse dont l'objectif est de trouver ce que l'on désire. Et ce que l'on désire le plus, c'est dominer l'autre car, comme l'affirmait Nietzsche : "je suis libre, c'est à lui d'obéir."
Dans la mythologie grecque, Eros est le dieu qui symbolise (…)Lire la suite »
La descente aux enfers des USA se poursuit. Le 29 décembre 2010 l'Office of the Comptroller of the Currency, l'organisme gouvernemental de tutelle des banques aux USA a publié son rapport sur la situation des crédits immobiliers au troisième trimestre 2010.
Source : http://www.occ.treas.gov/publications/publications-by-type/other-publications/mortgage-metrics-q3-2010/mortgage-metrics-q3-2010.pdf
Ce rapport concerne 33,3 millions de prêts immobiliers (non commerciaux) totalisant 5907 milliards de dollars. Il nous éclaire en particulier sur les saisies immobilières et contrairement à ce que l'on martèle quotidiennement, la situation économique s'aggrave de jours en jours dans une Amérique qui sombre dans le chaos.
Les procédures de saisies immobilières ont ainsi progressées de 4,5 % depuis le début de l'année 2010, passant de 1 149 461 à 1 201 622 (page 9/65 du rapport) et les saisies effectives ont explosé avec 57,5% d'augmentation par rapport à 2009 (page 42/65 et 45/65 du (…)Lire la suite »
Le nouveau rapport de L'OCC, l'Office of Comptroller of the Currency, l'organisme gouvernemental de tutelle des banques US, dépendant du trésor américain, est sorti le 23 juin 2010.
Intitulé « OCC and OTS Release Mortgage Metrics Report for First Quarter of 2010 », il fait le point sur les prêts immobiliers (non commerciaux) US, leur nombre, leur répartition par catégories et surtout, dénombre les saisies immobilières en cours.
Source : http://www.occ.treas.gov/ftp/release/2010-69a.pdf
Etant un organisme gouvernemental de contrôle des banques, ses données sont exceptionnelles sur le plan qualitatif, des données qui prouvent que l'économie US est en phase avancée de destruction, ceci en totale contradiction avec ce que l'on peut lire dans la presse.
Pour commencer, il faut savoir que l'ensemble des crédits immobiliers non commerciaux aux USA représentent 5947,548 milliards de dollars soit plus de deux fois le PIB de la France. Or, ce rapport de l'OCC nous apprend que 87,3 % (…)Lire la suite »
On entend ici où là des voix affirmant que l'Europe va imploser et que la Grèce malgré l'adoption du plan d'austérité sera la première à tomber, suivie de l'Espagne, du Portugal et de l'Italie.
Cela ne se fera pas car tous les pays européens sont interconnectés au sein d'un immense jeu de domino financier, de dettes. En effet, la défaillance de l'un entraînerait obligatoirement les autres dans leurs chutes.
Pour prouver ceci, rien ne vaut un bon graphique (ci-dessus) qui démontre l'interconnexion européenne des dettes.
De plus, de grandes banques européennes sont directement exposées en Grèce comme le Crédit Agricole qui est d'après le Wall Street Job Report la banque la plus touchée par la crise !
En août 2006, le Crédit Agricole avait en effet pris le contrôle de 72% de la banque Emporiki ( troisième en nombre d'agence et cinquième par les actifs en Grèce ) pour 2 milliards d'euros. Emporiki avait ainsi, selon Reuters, généré une perte nette de 582,6 Millions d'Euros en (…)Lire la suite »
Lorsque l'on parle de la crise actuelle, on entend tout et n'importe quoi, mais de nombreuses voix s'élèvent et commencent à soulever le problème posé par un système économique qui conduit l'humanité à la catastrophe, un système économique structurellement irrécupérable.
J'avais déjà affirmé que ce système n'était que le reflet de nous-mêmes illustré par la loi de puissance (loi de Pareto) et les fractales. Les pires d'entre nous (et non les meilleurs) réussissant donc, ceux qui sont sans scrupules et dont l'ego est le plus développé, de supers prédateurs en quelque sorte. Quel que soit le système mis en place, la loi de puissance et les fractales s'appliquent (communisme ou capitalisme), or, ne l'oublions pas, la loi de Pareto est une exponentielle, c'est à dire une courbe tendant vers l'infini ce qui est impossible dans un monde fini, notre biosphère.
Pourtant, ce fonctionnement de notre système ne peut échapper à l'un des principes fondamentaux de la science : l'entropie. (…)Lire la suite »
Voici la diffusion (payée) en France des principaux quotidiens nationaux 2007/2009 avec mon estimatif 2010. (1) Titre 2007 2008 2009 2010 ? Le Parisien Aujourd'hui en France 523.513 512.535 488.542 465.600 Le Figaro 327.500 320.003 314.947 309.900 Le Monde 316.851 300.522 288.049 276.000 L'Équipe 323.184 311.457 303.305 295.300 Libération 132.356 123.352 111.584 100.900 Les Échos 119.092 121.026 121.357 121.300 La Croix 96.661 94.926 95.130 95.300 La Tribune 77.582 77.122 67.295 58.700 L'Humanité 50.901 49.384 47.801 46.200 France Soir 21.175 23.934 22.722 ?
Il faut cependant noter que la presse quotidienne régionale dépasse largement la presse nationale au niveau des ventes. Selon l'OJD (1er mars 2009), le quotidien le plus vendu était le quotidien Ouest-France avec 768 226 exemplaires vendus (moyenne par jour).
L'association OJD est une association professionnelle française dont le rôle est de certifier la diffusion, la distribution et le dénombrement des journaux, (…)Lire la suite »
Personne ne comprend pourquoi la bourse, alors que tous les indicateurs sont dans le rouge (dont le plus important est le chômage) continue de progresser, ce que les médias nomment « la reprise ». La Banque mondiale avait d'ailleurs estimé la baisse du PIB mondial à 3% pour 2009. Source : Baisse de 3% du PIB mondial en 2009 - - le JDD.fr
Or Le Dow Jones est passé de 8577 points le 15 octobre à 10 000 points le 14 octobre 2009 soit plus de 16% en pleine crise. Nous avons donc -3% pour l'économie réelle et + 16% pour la bourse, bizarre, non ?
Une petite explication (un peu technique) s'impose donc.
I. Les rats quittent le navire
Les Insiders, c'est à dire les responsables des entreprises US quittent le navire. Ils vendent à tour de bras leurs actions !
Pour masquer cela, Goldman Sachs qui représente à elle seule plus du tiers des volumes des titre négociés du NYSE truque les marchés à l'aide du trading "quantique" ou algorithmique. Ces échanges s'effectuent à fréquence (…)Lire la suite »
Dans mon dernier article Crise systémique : le trou noir j'avais expliqué que les produits dérivés (des métastases selon Paul Jorion) par effet domino, détruiraient l'économie mondiale. Je vais ici m'attarder sur un malade en phase terminale, les USA.
En effet, le 30 juin 2008 , l'OCC (Comptroller of the Currency, l'autorité de tutelle des banques) déclarait le 30 juin 2008 que les USA possédaient 182 100 milliards de dollars de produits dérivés (Barack Obama, dernier président des USA) soit un tiers de ces « armes de destruction financière massive » comme dirait Warren Buffet.
Ces produits financiers, tel le chat de Schrödinger, sont à la fois vivants et morts, c'est à dire qu'ils ont une valeur lorsque tout va bien, valeur réduite à zéro lors d'une crise majeure comme aujourd'hui. La nation américaine ne s'en relèvera pas. D'ailleurs, le LEAP/E2020 évalue à 10 000 milliards de dollars les « actifs fantômes » des banques que le gouvernement US devra « éponger ».
Nous en (…)Lire la suite »
Nous sommes plusieurs à vous le dire, le répéter, insister lourdement, nous ne sommes pas en 1929, c'est bien plus grave ! Il s'agit ici d'une crise systémique, un système de captation du capital par quelques-uns, basé sur la consommation à partir de dettes et donc, parler seulement de dettes revient à occulter le problème de la consommation. Or, il faut le rappeler, sans consommation il n'y a pas de travail.
De plus, l'histoire nous apprend que ce n'est pas en 1929 que la crise a touché le fond mais en 1932 soit 3 ans plus tard.
Nous sommes très peu à informer sur l'ampleur du désastre (Paul Jorion, le LEAP, Abderrahmane Mebtoul moi même ou Pierre Jovanovic entre autres).
Ce dernier, avec humour résume notre avenir : Koh-Lanta pour tous ! Paul Jorion, plus sobre, indique que c'est la fin du capitalisme.
Stiglitz, Krugman et Roubini avaient peut-être prévu la crise mais sont passés à côté de son ampleur.
Le LEAP parle de 3 vagues scélérates, il faudrait plutôt parler de (…)Lire la suite »