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Auteur : Suzie DAWSON

Pas en mon nom : Des universitaires s’en prennent publiquement au Rapporteur de l’ONU sur la torture (Contraspin)

Suzie DAWSON
Je suis la survivante d'un viol, d'un viol collectif et des abus des procédures policières auxquelles que j'ai été confrontées lorsque je l'ai signalé, et j'en ai plus qu'assez de voir la violence sexuelle servir de couverture à des attaques politiques contre Julian Assange, ses collègues et ses supporters. Je ne suis pas seule. De nombreuses autres survivantes m'ont tendu la main ce soir pour exprimer le même sentiment et nous méritons d'être entendues. Aujourd'hui, des membres de ce qui est censé être un groupe de défense des droits des femmes ont publié une lettre ouverte adressée à la haute direction de l'ONU, du Secrétaire général jusqu'en bas, pour se plaindre d'un article écrit par le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Nils Melzer [version française], et tenter de mettre en doute son aptitude à remplir son rôle. Melzer a récemment transformé le débat autour de la situation de Julian Assange, nominé au prix Nobel de la paix en 2019, en constatant officiellement qu'Assange est (...) Lire la suite »
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Libérer Julian Assange : Deuxième partie (ContraSpin)

Suzie DAWSON
Le mythe qui est devenu l'affaire Russiagate a mis sept ans à voir le jour. Dans cet article, nous examinons jusqu'où remonte la véritable conspiration. Plus le mensonge est gros... Le public a été amené à croire que l'élection de 2016 et le rapport Mueller qui en a résulté sont la preuve définitive que WikiLeaks était en quelque sorte de mèche avec la Russie, renforçant la prémisse qu'ils étaient dans une alliance politique avec Donald Trump et sa campagne électorale présidentielle. D'éminents sceptiques du Russiagate soulignent depuis longtemps la multitude de trous béants inhérents à cette théorie, dont le groupe de défense des droits Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) qui a produit un travail crédible en analysant les publications WikiLeaks de 2016, qui démolit de manière retentissante les allégations officielles. Au cours de mes recherches pour cet article, je suis tombée sur une découverte majeure : l'idée fausse que WikiLeaks serait une façade des services de renseignement russes (...) Lire la suite »

Libérer Julian Assange : Première partie (ContraSpin)

Suzie DAWSON

Pas besoin de chercher sur les médias sociaux ou le web pour voir combien de fois Julian Assange est décrit comme un violeur en série. Ni découvrir que Jacob Appelbaum aussi est décrit comme un violeur en série. Et Trevor Fitzgibbon ? Ouais, lui aussi décrit comme un violeur en série. Quelle est la probabilité que les trois personnages publics clés de WikiLeaks soient des violeurs en série ? Rétrospectivement, cela défie toute logique. Le subterfuge est si évident qu’il en est ridicule.

Nous avons été tellement occupés à fouiller les cendres que trop peu d'entre nous ont remarqué ce qui était là devant nos yeux. Alors, regardons. Le tableau d'ensemble Avec des millions de mots écrits sur Julian Assange, WikiLeaks et ses associés, qui tournoient autour de nous tous les jours, il est facile de ne pas voir la forêt cachée par l'arbre. Les défenseurs de l'organisation éditoriale la plus menacée au monde et de son personnel se sont d'abord penchés sur les récits individuels de leurs oppresseurs. Se concentrer sur la Suède, ou l'Équateur, ou le ministère US de la Justice, les grands jurys ou le Royaume-Uni, et démystifier leurs narratives paraît une tâche nécessaire. Mais il faut regarder la réalité en face : des années d'argumentation jusqu'à l'épuisement face aux complexités de tous les aspects de ce qui précède – auxquelles j'ai souvent pris part - n'ont pas permis d'obtenir la victoire. Nous ne sommes pas mieux lotis ou plus forts pour autant. Les choses dérapent, et dérapent rapidement. (...) Lire la suite »

Les États-Unis ont utilisé des espions néo-zélandais pour espionner des pays tiers, y compris la France (Consortium News)

Suzie DAWSON

On retrouve la marque des Five Eyes (« Cinq Yeux » - réseau des services de renseignement des Etats-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni), qui font partie de ce que la NSA appelle en interne son "réseau mondial", partout dans le dernier scandale d’espionnage qui a englouti la Nouvelle-Zélande, écrit Suzie Dawson, journaliste et militante néo-zélandaise en exil.

J'ai passé six ans à supplier à tour de rôle les principaux journalistes néo-zélandais d'enquêter sur les activités d'espionnage menées par l'État contre des militants, dont moi, et, par pure nécessité, d'effectuer moi-même de nombreux reportages à ce sujet dans le vide créé par leur inertie. Il est donc quelque peu déconcertant d'observer maintenant le déroulement tardif de ce que l'ancien député et directeur exécutif de Greenpeace NZ, Russel Norman, décrit comme le "scandale Watergate" de la Nouvelle-Zélande. À la suite de la publication d'un rapport explosif de la Commission des services de l'État (State Services Commission) sur cette affaire, Norman a écrit : "Mon principal constat est que sous le gouvernement précédent, personne n'était à l'abri d'être espionné s'il était en désaccord avec la politique du gouvernement". C'est une déclaration remarquable de Norman, qui a déjà siégé au comité gouvernemental chargé de la surveillance des services de renseignement néo-zélandais. La futilité de cette noble (...) Lire la suite »

Dans la peau de Julian Assange [extraits] - (Contraspin)

Suzie DAWSON
Note du traducteur : voici une traduction d'extraits d'un très long article de Suzie Dawson, présidente du Parti Internet (Nouvelle-Zélande). Suzie a été très impliquée dans la solidarité avec Wikileaks et les lanceurs d'alerte en général, et très engagée dans son pays dans le combat contre les accords de libre échange – ce qui lui a valu des menaces de mort. Elle se trouve actuellement à Moscou où elle a demandé l'asile temporaire. En mai 2018, elle est tombée gravement malade. Sur le choix des extraits : l'auteure aborde de nombreuses questions en détail et cite beaucoup de noms que peu de gens en France connaissent (si vous pensiez que l'aventure Wikileaks se résume à Julian Assange, vous avez été mal informés). Elle se livre aussi à des règlements de comptes difficiles à suivre pour les non initiés. Toutes ces parties ont été expurgées. Pour les anglophones et initiés, l'article original mérite une lecture attentive. Vous trouverez une traduction complète ici : (...) Lire la suite »