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Auteur : FALD

Foire aux cancres ou chronique politique ?

FALD

Ce matin du mercredi 7 octobre 2020, ma radio est comme souvent branchée sur France Inter. Chronique politique de Monsieur Thomas Legrand.

Ce qu’il raconte est souvent contestable, mais il y a des jours où il franchit les bornes au delà desquelles il n'y a plus de limites. Comme ce 7 octobre. Il nous place d’abord qu’autrefois, les libéraux étaient de gauche. Quand ? Dès leur fondation, ils étaient pour la prétendue liberté d’entreprendre, autrement dit pour la loi de la jungle, avec tout pouvoir au patron et aucun droit aux salariés. C'est de gauche ? Certes, il y a trois ou quatre siècles, quand ils s’opposaient à l’absolutisme, ils avaient peut-être quelque chose de ce que par la suite, on a appelé la gauche. Mais c'est fini depuis une certaine nuit du quatre août 1789. Il serait temps que Monsieur Thomas Legrand s’en aperçoive. Ceci n’était que le hors d'œuvre du plat qui m'a collé une indigestion. Ensuite, Monsieur le Chroniqueur Officiel nous assène que l’extrême droite deviendrait laïque et sociale. Rien que ça ! La laïcité des lepenistes ne combat que les Musulmans. Elle n’a par contre que de la sympathie pour l'intégrisme (...) Lire la suite »
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Le Faurissonisme bien vu

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Suite aux idioties d'un certain Daniel Riolo, voici un article écrit il y a déjà deux ans et qui visiblement, sera toujours d'actualité : Je voudrais commencer en disant que tout le monde connaît Robert Faurisson, mais sait-on jamais. Excusez-moi donc de rappeler à toutes fins nuisibles qu’il s’agit de ce prof de lettres modernes à l'université Lyon-II qui s’est improvisé historien pour nier le génocide des Juifs par les nazis et l’existence des chambres à gaz d’Auschwitz et d’ailleurs. Ces sinistres crétineries sont évidemment réfutées par tous les chercheurs sérieux tant il existe de documents nazis d’époque sur la Shoah et de vestiges dans les camps. Et elles sont vomies par quiconque a un peu de tête et de cœur. Par contre, il y a longtemps que je parle de « faurissonisme bien vu ». Qu’es aquò ?, comme on dit dans la langue des troubadours, ou kézako ?, comme on dit sur Internet. C’est le faurissonisme qui est très bien considéré dans les salons, les médias et à l’école, qui nie le rôle des communistes (...) Lire la suite »
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La crétinerie en marche, ou défense et illustration du pseudo.

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Un tweet, ou plutôt un croaking, car il s’agit nettement plus d'un croassement que d'un gazouillis, a circulé il y a quelque temps sur Internet : C’était une mise en garde de @LaetitiaAvia : "Chers trolls, hackers, têtes d’œuf anonymes, qui vous croyez seuls cachés derrière vos écrans, qui êtes petits et lâches, sachez que nous nous battrons pour vous mettre face à vos responsabilités (...) c’est la fin de l’impunité !" J’aurais envie de rappeler deux ou trois choses à cette dame. Sur Internet, pour le simple citoyen, celui qu'elle méprise, le pseudo est recommandé. Ne laisser traîner aucune donnée personnelle est une règle de base, bien sûr pas ses numéros de compte bancaire, mais pas non plus ses nom, prénom, adresse, etc. Cela pour éviter, par exemple lorsqu’on a l'outrecuidance de s'exprimer en politique sans avoir reçu l’imprimatur des autorités auto-désignées, de recevoir la visite de sbires chargés de vous tabasser, voire de vous mordre, pour avoir déplu à Tartempion, à Unetelle, ou à quiconque a (...) Lire la suite »

Je suis un débile qui n’a rien compris à 1968

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Je n’ai pas fait Mai 68. J’en aurais presque eu l’âge. Que dis-je presque ? Je suis sûr que des gens plus jeunes que moi ont fait les barricades. Moi non. D’abord, dans le recoin des Pyrénées où je suis né, il n’y avait pas de barricades. Les routes n’étaient pas pavées, et certaines n’étaient même pas encore goudronnées, ou alors, très récemment. Pas de pavés, pas de barricades, et pas de plage dessous. Ensuite, j’étais à l’époque ce qu’il faut bien appeler une friche. Dans énormément de domaines, même si j’avais officiellement un niveau scolaire tout à fait correct. Certes une friche agricole, là-bas, c’est bien le moins qu’on puisse faire ! Une jachère en quelque sorte. Dès que je me suis un peu défriché et que j’ai commencé à semer, ça a poussé. Le terrain était bon. Rien à voir avec les gosses qui sortent de nos jours de l’école sans rien et qui s’apparentent plutôt à des friches industrielles, polluées à souhait, ne pouvant plus produire que broussailles et déchets toxiques. Je vivais un peu en dehors du monde, (...) Lire la suite »
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Paiement au mérite, ou promotion lèche-cul ? Surveillons notre langage : soyons grossiers !

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Un serpent de mer revient hanter les eaux de la fonction publique : le paiement au mérite. J’évoque souvent mon anti-carrière de petit prof chahuté en exil. Je n’ai jamais eu aucun mérite, j’en parle donc à l’aise. Comment appeler quelqu’un qui propose d’instituer ce qui existe déjà ? Un menteur ? Un escroc ? Un enfoiré ? Evitez « fils de pute », ces dames ne le méritent pas. Car on va donc payer les profs au mérite. Enfin ! Sauf que... c’est déjà le cas ! Prenons mon anti-carrière de non-méritant et la carrière d’un méritant du même âge. Précisons tout de suite que je n’ai pas de jalousie, sinon celle, sans rapport avec les finances, d’avoir vu bien des collègues plus heureux que moi dans notre métier. Pour une fois, le mot « méritant » sera employé sans ironie aucune ! Déjà, lorsque nous étions étudiants, le méritant qui avait vraiment la vocation et le niveau, il passait à dix-huit ans le concours de ce qu’on appelait les IPES, disparus depuis. Cet étudiant était payé comme un prof débutant s’il s’engageait à (...) Lire la suite »

Les résultats sont là. Bravo !

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Edmond Maire est mort. Ne disons pas de saloperies sur lui, pas parce qu’il faut respecter les morts, mais pour ne pas lui ressembler. Constatons juste sa victoire. Avec ses méthodes, reprises par ses successeurs, la CFDT est devenue l’un des deux premiers syndicats français, pratiquement à égalité avec la CGT, et même devant dans certains types d’entreprises, et avec de bonnes perspectives de la dépasser définitivement. Et les résultats sont là. Grâce à la victoire du réformisme, tant syndical que politique, le salariat français a perdu dans les 15 points de PIB en 35 ans. En 1981, il représentait entre les trois quarts et 80% de la population et ne se partageait que 65% des richesses, ce qui était déjà injuste. De nos jours, il approche 90% mais ne dispose plus que d’environ 50% du gâteau. Mais une fois de plus, les patrons, les actionnaires et leurs larbins reaganno-mitterrandiens à le mode d’Edmond Maire et successeurs auraient tort de se gêner. Quand le salariat n’aura plus que 20 à 30% des (...) Lire la suite »

Combien de snobinarderies à la con par minute ?

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Je n’ai pas vu le film « 120 battements par minute », je le verrai peut-être et il est peut-être très bon. Mais l’autre matin, sur France Inter, le 22 août si je me rappelle bien, ceux qui en parlaient m’ont gonflé à bloc. Non pas, bien sûr, parce qu’ils disaient du bien d’Act Up. L’action de cette association a été utile, comme tout ce qui a permis de sensibiliser le grand public au danger du sida et à la situation des personnes atteintes. Non. Ce qui m’a gonflé, c’est qu’une fois de plus, pour se faire mousser à bon marché, les intervenants, journalistes comme cinéastes, aussi snobinards à la con les uns que les autres, ont tapé sur les profs. Ils ont prétendu qu’Act-Up était à l’avant-garde dans les années 90 et qu’en particulier, l’éducation nationale ne faisait rien. Le ministère ? Peut-être ! Les profs et autres intervenants ? C’est une autre histoire ! Dès que j’ai entendu cette connerie, j’ai foncé sur ma petite collection de BD. Parmi « Et voilà le travail » de Hubuc, les albums de Wolinski dans l’Huma (...) Lire la suite »

Adieu, Monsieur David Pujadas, vendeur de l’année 2016.

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Tout le monde ne peut pas citer Marx, Kant ou Lao-Tseu. Moi, je reprends souvent cette expression trouvée il y a longtemps chez San Antonio : « Il vendrait un ventilateur à un philatéliste. » Pourtant, en 2016, on a vu encore plus fort, vous, Monsieur David Pujadas. C’était au soir d’une manif contre la loi El Khomri, le 14 juin 2016, de la place d’Italie à l’esplanade des Invalides. Peu importe d’ailleurs le parcours, je ne suis pas du tout parisien et ces noms sont pour moi des abstractions. Non ! L’important, c’est que la CGT revendiquait plus d’un million de manifestants, et le gouvernement en annonçait énormément moins. Ce soir-là, soucieux comme toujours de pluralisme et d’honnêteté à la « m’as colhonat », Monsieur David Pujadas, vous avez invité Philippe Martinez au journal de 20h. Au moment de parler du nombre de manifestants, Vous lancez « l’œil du 20h ». Et là, le grand art ! http://embed.francetv.fr/?ue=d5a6b3d0ec19ed1dc831a29a31f1decb&videoid=NI_740287 L’équipe du 20h démontre (...) Lire la suite »

Fier de mon village mélenchonnien !

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Dernièrement, par le journal Le Progrès de Lyon, j’ai appris un des nombreux mots qui me sont encore inconnus : le gentilé. C’est tout bêtement le nom des habitants d’un pays ou d’une ville. Certains ne sont pas évidents, comme Toulousain pour Toulouse, d’autres sont parfaitement clairs, comme Caladois pour Villefranche-sur-Saône. A moins que je n’ai pas tout compris... Mis à part le but déjà louable de désapauvrir un peu mon vocabulaire et d’améliorer mon français tel qu’on devrait le parler, pourquoi c’est-y que Le Progrès il a causé de « gentilé » ? Parce que le département de l’Ain fait partie des quelques départements qui n’en ont pas. Ses habitants n’ont pas de nom ! Il y a donc eu enquête pour en trouver un, et les réponses ont été nombreuses. Certains rêvent d’Amérique précolombienne en proposant « Aindiens » et « Aincas ». D’autres jouent sur le numéro 01 du département, ce qui donnerait « Uns », ou, en toute modestie, « Premiers », voire « As ». Un intervenant qui est probablement un anti-jeuniste (...) Lire la suite »
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Vous fâchez pas, Maryse !

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En écrivant Georges Wolinsky avec un y au lieu du i final, les gougnafiers qui nous gouvernent l’ont involontairement rapproché d’un autre mec très bien du nom de Kurt Tucholsky. Lui, il s’était suicidé en 1935, persuadé, peut-être pas à tort, que la connerie meurtrière avait gagné définitivement.

Un petit échantillon de ce qu’écrivait ce Tucholsky aux revanchards allemands dans les années 1920 : D’abord la traduction (trop vite faite pour être vraiment bonne) : La Tranchée La mère dans quel but as-tu élevé ton gosse, t’es-tu tourmentée pendant 20 ans pour lui ? Dans quel but s’est-il réfugié dans tes bras, et tu lui as raconté quelque chose à voix basse ? Jusqu’à ce qu’ils te le prennent, pour la tranchée, la mère, pour la tranchée. Mon garçon, peux-tu encore te souvenir de ton père ? Ton père te prenait souvent sur son bras, et quand il voulait t’offrir un sou, il te le jouait aux gendarmes et aux voleurs. Jusqu’à ce qu’ils te le prennent, pour la tranchée, mon garçon, pour la tranchée. En face, nos camarades français étaient couchés près du travailleur anglais. Tous, ils ont versé leur sang, et, criblés de balles, reposent maintenant les hommes côte à côte, des vieux, des adultes, des gamins, dans une grande fosse commune. Ne soyez pas fiers de vos médailles, de vos breloques, ne soyez pas fiers de (...) Lire la suite »
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