RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Kharroubi HABIB

L’Europe sommée de faire allégeance à Trump

Kharroubi HABIB
Comme il l'a fait dans son intervention devant la conférence de Varsovie sur le Moyen-Orient, le vice-président des EU Mike Pence, qui a pris part à celle de Munich sur la sécurité internationale, s'en est vertement pris aux alliés européens des Etats-Unis. Il leur a en effet rappelé à l'ordre et les a tancés sur leurs positions qui ne sont pas au goût de Washington s'agissant de la manière dont l'amies EUérique conçoit la gouvernance mondiale. Mike Pence leur a d'emblée signifié que les Etats-Unis étant le leader du « monde libre », il leur importe de soutenir sans « hésitation ni murmure » la politique internationale de son pays. Après avoir affirmé de la sorte la suzeraineté des Etats-Unis sur ce monde prétendument « libre », il a intimé aux partenaires européens l'injonction de reconnaître Juan Guaido comme président du Venezuela, à rejeter l'accord sur le nucléaire iranien et à s'opposer au projet de gazoduc Nord-Stream 2. C'est peu dire que l'arrogance avec laquelle le vice-président s'est adressé à eux a (...) Lire la suite »

Défiance aux hypocrites sympathies étrangères qui s’expriment

Kharroubi HABIB
Bien que la situation qui prévaut en Algérie leur suscite de l'inquiétude, les puissances occidentales partenaires du pays, ne se sont pas aventurés à émettre de prises de position officielles qui, selon ce qu'elles exprimeraient, leur vaudrait l'accusation d'ingérence dans une affaire intérieure algéro-algérienne. Soit par le pouvoir s'il les décrypte comme étant encouragement à l'endroit de ses contestataires, soit par ces derniers, y voyant, eux, un soutien à son projet politique visant à la continuité dans la gouvernance du pays. Leur prudence démontre qu'elles ont parfaitement intériorisé le fait que malgré les similitudes apparentes que le cas de l'Algérie a avec ceux des Etats arabes ayant été le théâtre du prétendu « printemps » éponyme, ni les dirigeants algériens ni les manifestants qui marchent contre eux ne veulent l'ingérence étrangère. Mais si les premiers l'agitent comme une menace à la souveraineté et à l'indépendance de la nation avec pour visée de dissuader leur contestataires de poursuivre (...) Lire la suite »

Intervention française au Tchad : l’ineptie de Jean-Yves Le Drian

Kharroubi HABIB
L'intervention militaire française au Tchad, qui a permis de stopper l'avance en direction de N'djamena la capitale d'une colonne motorisée de rebelles tchadiens se réclamant de l'Union des forces de la résistance (UFR) qui combat le régime d'Idriss Deby, a suscité des critiques tant en France qu'internationalement. L'attitude des autorités françaises a, un temps, consisté à les ignorer et à accuser ceux qui les ont formulées de se tromper sur les raisons qu'elles ont eues d'accorder le soutien militaire à l'armée tchadienne. Mardi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian qui, lui-même, ne s'était pas exprimé jusque-là sur la question, a tout de même dû le faire à l'Assemblée nationale en réponse à la question orale d'un député. En guise d'explication de l'action militaire française controversée au Tchad, Le Drian a déclaré que la France est intervenue pour « empêcher un coup d'Etat » et l'a fait à la demande écrite du président Idriss Deby. Ce qui, selon lui, est tout à fait conforme (...) Lire la suite »

Venezuela - Tchad : le double jeu français à l’œuvre

Kharroubi HABIB
Les frappes de l'aviation française dans l'est du Tchad qui ont ciblé une colonne de pick-up lourdement armés et se dirigeant vers la capitale N'Djamena en provenance de la frontière libyenne ont dévoilé que la présence militaire de la France au Sahel et en Afrique subsaharienne n'a pas pour seule raison la lutte contre les groupes djihado-terroristes qui y sont implantés. Les Mirage français qui ont opéré ces frappes sont intervenus à la demande du président tchadien Idriss Deby et contre un groupe armé appartenant à l'Union des forces de la résistance (UFR) qui combat son régime et n'a pas d'accointance prouvée avec les mouvances djihado-terroristes. Leur opération dénote que les forces militaires françaises déployées dans la région dans le cadre du dispositif ayant dénomination « Barkhane » ont également pour mission de voler au secours des pouvoirs en place venant à être bousculés par leurs oppositions internes. Ce qui est le cas au Tchad où l'armée fidèle au président Idriss Deby n'est pas parvenue à (...) Lire la suite »

Les Talibans sont en train de faire plier les États-Unis

Kharroubi HABIB
Des négociations sont en cours au Qatar entre les Etats-Unis et les Talibans afghans en vue de mettre fin à 17 années de guerre en Afghanistan. Le repésentant spécial des Etats-Unis pour la reconciliation en Afghanistan Zalmay Khalizad qui mène la négociation pour le compte de Washington, s'est déclaré satisfait des « progrès » enregistrés qui ont trait à des enjeux cruciaux. L'enjeu crucial qui a poussé Donald Trump a ouvrir des négociations de paix avec les Talibans est à coup sûr celui d'obtenir de ces derniers des arrangements qui masqueront que les Etats-Unis ont subi une défaite militaire en Afghanistan et que leur retrait de ce pays qui a fait partie de ses promesses électorales et qu'il a moralement acté en accédant à la Maison Blanche n'ait pas lieu dans des conditions humiliantes pour l'Amérique. Si les Talibans donnent leur accord aux arrangements que les Étasuniens veulent leur arracher, l'on reviendrait inéluctablement à la case départ en Afghanistan, ce qui veut dire qu'ils reprendront ce (...) Lire la suite »

Enième et ultime camouflet pour l’ultra-sioniste Nikki Haley

Kharroubi HABIB
Sur le point de quitter ses fonctions à la fin du mois, Nikki Haley, l'ambassadrice étasunienne à l'ONU et soutien inconditionnel d'Israël, a fait ces deux dernières semaines un forcing diplomatique alliant promesses corruptrices et menaces de représailles étasuniennes pour tenter, primo, de dissuader l'Assemblée générale onusienne d'adopter les projets de résolution sur la Palestine aux contenus critiques de la politique et du comportement de l'Etat sioniste et secundo de lui faire voter un projet de résolution étasunien visant à la condamnation des tirs à répétition de roquettes en Israël effectués par le Hamas à partir de la bande de Ghaza. Sur les deux fronts, l'arrogante représentante EU a essuyé un camouflet qui lui rend encore plus pénible son départ car lui ayant démontré qu'elle n'est pas parvenue comme elle l'a essayé à prémunir Israël des votes sanctions des Nations unies. Le projet de résolution qu'elle a vainement défendu devant l'Assemblée générale de l'ONU a visé à la condamnation du Hamas, et (...) Lire la suite »

Guerre au Yémen : l’insoutenable défense française

Kharroubi HABIB
L'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, dont tous les détails révélés ont étayé la thèse qu'il a été commandité par le plus haut sommet de l'Etat saoudien, a fait rappel que celui-ci est également impliqué dans un crime, celui de la guerre génocidaire qu'il dirige au Yémen et sur lequel les pays occidentaux qui le soutiennent font un silence insoutenable. C'est l'évidence même du fait que l'indignation universelle suscitée par le meurtre du journaliste n'occulte plus la responsabilité de la monarchie wahhabite dans cette guerre au Yémen dont l'ONU a dit qu'elle est à l'origine d'une crise humanitaire comme on n'en a jamais vu » et que ceux qui la manifestent réclament qu'elle soit sanctionnée pour cette double raison. Leur revendication met à mal ces pays car visant à les faire se départir de l'intéressé mais coupable soutien qu'ils persistent à accorder à Ryad qui, pour certains, se traduit en fourniture à cette monarchie de l'armement qu'elle emploie pour détruire le Yémen et briser la résistance de (...) Lire la suite »

Ces milliards de dollars qui obligent au silence sur un crime d’Etat

Kharroubi HABIB
Deux déclarations suscitées par l'affaire de la séquestration et le probable assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à l'instigation des autorités de Ryad méritent d'être soulignées car révélatrices de la ligne de conduite à laquelle les puissances occidentales vont se tenir à l'égard de l'Arabie saoudite dont aucune ne veut se fâcher ou mettre un terme au silence qu'elles observent à l'égard de la question des droits de l'homme dans ce royaume moyenâgeux. La première a émané de l'inénarrable président étasunien Donald Trump qui tout en affirmant avoir « demandé » des explications sur cette affaire au plus haut niveau de la monarchie wahhabite a crûment fait comprendre qu'il exclut toute décision ou sanction à l'encontre de ses commanditaires car, a-t-il cyniquement précisé, « les Saoudiens dépensent 110 milliards de dollars en équipements militaires et sur des choses qui créent des emplois dans ce pays (les EU évidemment). Je n'aime pas l'idée de mettre fin à un investissement de 110 milliards de (...) Lire la suite »

Paris s’inquiète des livraisons de S-300 à la Syrie mais se tait sur les agressions israéliennes

Kharroubi HABIB
Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères s'est exprimé sur les livraisons de systèmes russes de défense antiaérienne à la Syrie pour faire savoir que cela préoccuperait et inquiéterait la France car elles sont susceptibles de maintenir le risque d'une escalade militaire et de repousser les perspectives d'un règlement politique de la crise syrienne. Ce même ministère qui « s'inquiète et se préoccupe » que la Syrie soit pourvue d'un armement à même de lui permettre de se défendre contre les agressions à répétition perpétrées sur son territoire par l'Etat sioniste au mépris du droit international, a systématiquement fait silence sur celles-ci et par là même a donné à comprendre que la France n'a aucune objection à formuler contre ces agressions. Il s'est gardé d'en émettre une après que la dernière agression israélienne contre la Syrie ait eu pour conséquence la destruction d'un aéronef russe et la mort de ses quinze occupants. Pour rappel, la France officielle s'est contentée d'exprimer à la Russie sa (...) Lire la suite »

Disparition de Khashoggi : Ryad pointé du doigt et les « démocraties » en mutisme embarrassé

Kharroubi HABIB
Malgré les mises en garde de ses proches, le journaliste et dissident saoudien Jamal Khashoggi s'est rendu au consulat de son pays à Istanbul pour y effectuer des démarches administratives. Depuis, il n'a plus donné signe de vie et s'emble s'être littéralement volatilisé. Alertée de sa disparition, la police turque a ouvert une enquête qui bute sur la question de savoir si le journaliste est effectivement ressorti du consulat saoudien comme affirmé par le responsable de celui-ci ou si cela n'a pas été le cas ainsi que le pensent certaines sources qui avancent la probabilité de son assassinat à l'intérieur même du bâtiment consulaire. Officiellement, les enquêteurs refusent de se prononcer sur ce qui serait advenu à l'opposant saoudien sans cacher qu'ils sont à l'évidence confrontés à un probable assassinat politique auquel les autorités saoudiennes ne seraient pas étrangères. D'ailleurs depuis la mystérieuse disparition de Jamal Khashoggi, Ryad est quasi unanimement présenté comme son probable (...) Lire la suite »
afficher la suite 0 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90