Auteur Joseph KISHORE

L’impérialisme américain et la catastrophe en Libye

Joseph KISHORE
Le weekend dernier, le groupe Etat islamique (EI) a affiché une vidéo montrant l’horrible décapitation de vingt et un travailleurs chrétiens coptes enlevés dans la ville de Syrte sur la côte libyenne. Cet acte barbare est le dernier en date d’une suite de tueries similaires qui comprend la décapitation ou le meurtre par le feu d’otages américains, britanniques, japonais et jordaniens. Cette dernière atrocité a provoqué les prévisibles réactions de choc et de colère de la part des (…)

« Les crimes et délits majeurs » d’Obama

Barry GREY, Joseph KISHORE
Le discours prononcé mardi au Sénat par la sénatrice Dianne Feinstein donne des preuves claires et directes de crimes contre la Constitution américaine et les droits démocratiques du peuple américain, impliquant des hauts responsables de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la Maison blanche, jusqu’au président inclus. Les allégations de Feinstein sur la tentative d’intimidation de la CIA, ses obstructions et son espionnage de la Commission du Sénat sur les services de renseignements, (…)

La détention de David Miranda et la « guerre contre le terrorisme »

Joseph KISHORE
La détention et l’interrogatoire par les autorités britanniques de David Miranda, le compagnon du journaliste du Guardian, Glenn Greenwald, est un acte effrayant d’intimidation politique. Miranda a été détenu et interrogé neuf heures durant – le maximum prévu par la loi antiterroriste britannique de 2000 (British Terrorism Act). On lui a refusé le droit d’avoir l’assistance d’un avocat et de garder le silence. Des effets personnels ont été confisqués sans être restitués, dont son (…)

Verdict contre Bradley Manning : la criminalisation de la révélation de crimes

Joseph KISHORE
Mercredi, le jour qui a suivi la déclaration de culpabilité de Bradley Manning par un juge de l’armée, le Washington Post a publié un article intitulé, « La culpabilité de Manning considérée comme rendant probables des poursuites contre Assange de WikiLeaks. » Le Post notait que les procureurs, c’est-à-dire le gouvernement Obama, avaient spécifiquement adapté leur stratégie contre Manning pour impliquer le fondateur de WikiLeaks. « Les procureurs militaires à la cour martiale ont dépeint (…)