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Auteur : David MACARAY
Comment abaisser et discréditer une noble profession

N’y aura-t-il pas de fin aux humiliations infligées aux enseignants américains ? (Counterpunch)

David MACARAY
Quand Joe Torre quitta son poste de gérant des Yankees de New York à la fin de la saison 2007, ce ne fut pas sans amertume. Torre trouvait que, après des années de service dévoué et fructueux, les dirigeants des Yankees lui avaient grandement manqué de respect. Torre a refusé leur offre de 5 millions de dollars de salaire annuel qui, tout en représentant une sacré somme d'argent dans le vrai monde, n'était que la moitié de ce qu'il avait gagné la saison précédente. Mais ce n'est pas seulement la baisse de salaire qui a contrarié Torre. Ce fut plutôt l'insinuation sous-jacente que Torre ne s'était pas entièrement donné à sa tâche -n'avait pas fait le maximum pour gagner- pendant les trois décevantes saisons précédentes. C'est ce que Torre a déduit du fait que les Yankees lui offraient des bonus pour augmenter sa motivation. Aux termes du nouveau contrat qu'on lui proposait, Torre aurait un bonus si l'équipe gagnait la Série des divisions et un autre si elle gagnait la course aux fanions (pour le titre de (...) Lire la suite »

Ikéa aux Etats-Unis a oublié d’implanter son "modèle social" (Dissident Voice)

David MACARAY
Qui eût cru que les Suédois, oui les Suédois qui ont des syndicats très puissants, des programmes sociaux tant vantés, la liberté sexuelle, des salaires minimum de 18 dollars l'heure, et 5 semaines de congés payés oseraient traiter les USA comme... eh bien, comme les USA traitent le Mexique ? Cependant, aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est ce qui se passe en ce moment même. Si on en juge par ce qui se déroule depuis trois ans à l'usine Ikéa de Danville en Virginie, il est clair maintenant que la Suède considère les USA comme une nation en voie de développement du tiers monde - une espace géographique où l'on peut se procurer une main d'oeuvre fiable à bas salaires pour monter les meubles Ikéa. Ils nous voient comme nous, nous voyons le Mexique. Cela fait seulement trois ans que les officiels locaux et fédéraux ont offert à la firme suédoise renommée 12 millions de dollars de réduction d'impôts et de subventions pour l'attirer en Virginie. Pour une région aussi dévastée sur le plan économique et (...) Lire la suite »