Depuis 2006, le 6 mars est devenu une journée nationale et internationale de commémoration des victimes des crimes d’Etat commis en Colombie. Dans le cadre de l’édition 2012 de cette journée et à l’occasion de l’organisation de plusieurs manifestations en Europe, Mémoire des luttes a rencontré Diego Martinez, secrétaire exécutif du Comité permanent pour la défense des droits de l’homme (CPDH) [1] et Alfonso Castillo, président de l’Association nationale d’aide solidaire (ANDAS) [2]. De passage à Paris, les représentants de ces deux organisations étroitement liées au Mouvement national des victimes de crimes d’Etat en Colombie (MOVICE) ont accepté de répondre à nos questions sur la situation politique et les perspectives de la paix en Colombie. >
Depuis la réalisation de cet entretien, MOVICE, ainsi que de nombreuses autres organisations des droits de l’homme et personnalités colombiennes dont le maire de Bogotá,Gustavo Petro, ont fait l’objet de menaces directes de la part des groupes paramilitaires Aguilas Negras (menaces de mort) et Los Rastrojos(ces derniers ont désigné MOVICE comme un « objectif militaire ») [3].
Onze personnalités grecques, dont le compositeur Mikis Theodorakis et Manolis Glezos, le héros de la Résistance qui arracha en 1941 le drapeau hitlérien qui flottait sur l’Acropole durant l’occupation nazie, dénoncent le fascisme financier qui menace. Ils appellent les peuples d’Europe à s’unir pour en finir avec la dictature des marchés.
LGS publie ci-dessous une annonce d’un long rapport établi par de nombreuses organisations internationales et dont chacun aurait ici entendu parler, photos et reportages télévisés à l’appui, si le dixième de telles exactions s’étaient produites dans un pays d’Amérique latine qui tient tête à l’Empire en vue de ne pas se laisser déposséder de ses ressources et de sa souveraineté.
Un lien renvoi au rapport intégral en espagnol. Il est long et nous n’avons pu le traduire. Si un lecteur bénévole...
Le Grand Soir.