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Auteur : Medelu (MEmoire DEs LUttes)
Rencontre avec Diego Martinez et Alfonso Castillo, responsables d’organisations des droits de l’homme en colombie

Colombie : une paix introuvable ?

Medelu (MEmoire DEs LUttes)

Depuis 2006, le 6 mars est devenu une journée nationale et internationale de commémoration des victimes des crimes d’Etat commis en Colombie. Dans le cadre de l’édition 2012 de cette journée et à l’occasion de l’organisation de plusieurs manifestations en Europe, Mémoire des luttes a rencontré Diego Martinez, secrétaire exécutif du Comité permanent pour la défense des droits de l’homme (CPDH) [1] et Alfonso Castillo, président de l’Association nationale d’aide solidaire (ANDAS) [2]. De passage à Paris, les représentants de ces deux organisations étroitement liées au Mouvement national des victimes de crimes d’Etat en Colombie (MOVICE) ont accepté de répondre à nos questions sur la situation politique et les perspectives de la paix en Colombie. >
Depuis la réalisation de cet entretien, MOVICE, ainsi que de nombreuses autres organisations des droits de l’homme et personnalités colombiennes dont le maire de Bogotá,Gustavo Petro, ont fait l’objet de menaces directes de la part des groupes paramilitaires Aguilas Negras (menaces de mort) et Los Rastrojos(ces derniers ont désigné MOVICE comme un « objectif militaire ») [3].

Propos recueillis par Maurice Lemoine et Christophe Ventura. Mdl (Mémoire des Luttes) : Les désaccords politiques entre l'ancien président à lvaro Uribe et le nouveau locataire de la Casa de Nariño, son ex-ministre de la Défense Juan Manuel Santos, ont commencé dès le jour de la prise de pouvoir de ce dernier. La distance entre les deux hommes s'est amplifiée au fil des mois. Existe-t-il une rupture totale de Santos avec les méthodes de Uribe (écoutes téléphoniques illégales, « faux-positifs » [4], « sécurité démocratique », etc.) et une fracture au sein de la droite dont les deux hommes sont issus ? La Colombie connaît-elle un changement en ce qui concerne la situation des droits de l'homme depuis la prise de pouvoir de Juan Manuel Santos ? DM/AC : La Colombie en a terminé avec le gouvernement du président à lvaro Uribe (2004-2010). Cette période s'est caractérisée par une augmentation exponentielle des exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces armées, l'organisation de faux processus (...) Lire la suite »

Après la Grèce, ce fascisme financier qui menace l’Europe…

Medelu (MEmoire DEs LUttes)

Onze personnalités grecques, dont le compositeur Mikis Theodorakis et Manolis Glezos, le héros de la Résistance qui arracha en 1941 le drapeau hitlérien qui flottait sur l’Acropole durant l’occupation nazie, dénoncent le fascisme financier qui menace. Ils appellent les peuples d’Europe à s’unir pour en finir avec la dictature des marchés.

Cet appel, rédigé en octobre dernier, est plus pertinent que jamais après l'humiliante convocation de Georges Papandréou par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel à la veille du G-20 de Cannes. Rudoyé pour zèle insuffisant dans l'application du plan de rigueur infligé au peuple grec, le premier ministre (par ailleurs président de l'Internationale socialiste) a dû remballer son projet de référendum et s'engager, le doigt sur la couture du pantalon, à obéir aux ordres de la troïka Commission, BCE et FMI, fondée de pouvoir de la finance internationale. Ayant transformé son pays en république bananière, Georges Papandréou, mission accomplie, a démissionné de ses fonctions pour laisser la place à un gouvernement de coalition où les « socialistes » du Pasok siègent au côté de la droite de la Nouvelle Démocratie. A Athènes, comme dans les autres villes du pays, les Grecs sont dans la rue pour refuser l'asservissement. Mémoire des luttes Soixante-cinq ans après la défaite du nazisme et du fascisme, les peuples européens (...) Lire la suite »
Et nos médias nous parlent d’autre chose...

HONDURAS :Violation des droits humains dans la région du Bas Aguán : le rapport qui accable

Medelu (MEmoire DEs LUttes)

LGS publie ci-dessous une annonce d’un long rapport établi par de nombreuses organisations internationales et dont chacun aurait ici entendu parler, photos et reportages télévisés à l’appui, si le dixième de telles exactions s’étaient produites dans un pays d’Amérique latine qui tient tête à l’Empire en vue de ne pas se laisser déposséder de ses ressources et de sa souveraineté.

Un lien renvoi au rapport intégral en espagnol. Il est long et nous n’avons pu le traduire. Si un lecteur bénévole...

Le Grand Soir.

Dans un rapport rendu public le 11 juillet et présenté devant différentes instances de la société hondurienne et du Parlement européen, une mission internationale d'observation attire l'attention sur les violences qui, depuis le coup d'Etat du 28 juin 2009, se sont multipliées contre les paysans de la région du Bas Aguán, au Honduras. Ayant enquêté sur le terrain du 26 février au 4 mars 2011, la mission dénonce notamment que, au sein des trois mille cinq cents familles réclamant l'accès à la terre pour vivre dans la dignité, vingt-trois personnes ont été assassinées. Alors que continuent à se multiplier les intimidations, poursuites et menaces, tant les auteurs matériels - hommes de main - qu'intellectuels - grands propriétaires terriens membres de l'oligarchie - de ces crimes jouissent de la plus totale impunité. Mémoire des luttes publie (voir ci-dessous), en espagnol, l'intégralité du rapport « Honduras : Violaciones de Derechos Humanos en el Bajo Aguán ». La commission était composée d'organisations (...) Lire la suite »