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Auteur : Mehdi

La Hongrie : Un nouveau type de capitalisme aux valeurs Sino-fascistes ?

Mehdi
Dimanche 17 juillet 2011, Gyöngyöspata, Hongrie. C'est la douche froide. Ce village dont le nom est apparu il y a quelques temps dans les médias francophones et européens vient de voir un maire d'extrême droite remporter les élections municipales anticipées, après que le candidat rom s'est retiré. La majorité de sa population rom (qui sont, eux même, en majorité dans le village) avait été évacuée pendant quelques jours au printemps dernier par la croix rouge à la suite de défilés d'intimidation venant de la part d'une milice « vederö », étroitement liée au parti d'extrême droite Jobbik. Voir le reportage à ce sujet effectué par le site OWNI : http://owni.fr/2011/05/09/hongrie-garda-nationalisme-extreme-droite-racisme-1/ Le Jobbik, le parti du nouveau maire de ce village à majorité rom, a promis de remettre les Roms du village « au travail », vieux thème de propagande profondément ancré dans la population du pays depuis des dizaines d'années, les Roms étant les premiers touchés par la désindustrialisation dans (...) Lire la suite »
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L’hypocrisie des médias occidentaux concernant la nouvelle loi Hongroise sur les médias

Mehdi
Presque tous les médias occidentaux (surtout ceux d'Europe de l'ouest), à l'image du quotidien allemand Die Tageszeitung, (1) du haut de leur imposante et impressionnante liberté de parole, brandissent l'étendard d'une liberté de la presse dont ils se réclament, contre l'autoritarisme du gouvernement et du premier ministre Hongrois qui viennent de faire passer une loi sur les médias, qui restreint très fortement la liberté de la presse dans ce pays. Que signifie cette loi, que dit-elle ? Elle prévoit que des amendes pouvant aller jusqu'à 730 000 euros seront infligés par une « autorité des médias » composée de 5 membres du parti actuellement au pouvoir, en cas de publication de contenus « qui portent atteinte à l'intérêt public, l'ordre public, et la morale publique ». Elle prévoit également une obligation pour les journalistes de dévoiler leurs sources dans le cas ou ce qu'ils publieraient porterait « atteinte à la sécurité nationale ». Ces termes volontairement flous, n'ayant de signification que pour (...) Lire la suite »

Le travail au noir, ou un hold-up de plus du capital sur le travail.

Mehdi
Lors d'une des mes périodes d'inactivité bien méritées, je me suis souvenu d'un pamphlet publié par le journal fakir au printemps dernier « le hold-up tranquille » (d'ailleurs disponible sur leur site internet fakirpresse.info). Il était expliqué très clairement et de manière pédagogique la régression de la part du travail au profit du capital dans le PIB de la France, ces 20 dernières années. Habitant en Hongrie depuis deux ans, j'ai donc décidé de me renseigner sur la situation ici et en Europe en général. Premier pas : questionner les gens, savoir ce qu'ils pensent de ce sujet, ce qu'ils en savent. Cela ne fut malheureusement pas très fructueux donc je me suis finalement décidé á regarder les données statistiques officielles de l'UE. Logiquement, la tendance est dans tous les pays à la baisse de la part des salaires dans le PIB. Depuis 1983, la moyenne européenne donne une baisse de la part des salaires de 8,5% environ. En France les salariés reçoivent 9,3% en moins comparé à 1983 (la part des salaires (...) Lire la suite »

La dépolitisation des citoyens dans les pays du nord : une fatalité ?

Mehdi
La dépolitisation de la majorité des citoyens (dans la plupart des pays dits « développés ») est un obstacle majeure à l'implantation de politiques progressistes pour l'humanité entière. En effet si il y a bien quelques personnes qui peuvent peser sur l'échiquier mondial ce sont bien les citoyens des dites démocraties « occidentales », aussi formelles soient-elles. En effet il semble quand même un peu plus facile d'agir et d'influencer les politiques qui déterminent le sens de la marche de la planète lorsqu'on se trouve proches de ces centres de décisions, et lorsqu'on ne risque pas de se retrouver une balle dans la tête le jour où l'on agit. Evidemment s'attaquer au système et aux pouvoirs en place entraine inévitablement une répression plus ou moins intense. Mon point est que cette répression est accentuée lorsqu'on n'a pas le privilège d'être dans un état « de droit ». Alors que les citoyens du sud sont plus enclins à avoir une conscience politique plus appuyée malgré le fait de vivre dans des pays (...) Lire la suite »