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Auteur : José-Luis MORAGUES
Du boycott des produits israéliens au boycott des entreprises agroalimentaires israéliennes.

Cesser le commerce avec les entreprises agroalimentaires israéliennes

José-Luis MORAGUES

La force de la Coalition contre Agrexco a été d’avoir dès le début à la fois désigné une cible unique : « l’entreprise Agrexco » et un seul objectif : « Agrexco ni à Sète ni ailleurs ».
Cibler l’entreprise (au lieu des produits) avait une dimension stratégique qui a joué un rôle important dans la compréhension de la situation et dans la mobilisation contre Agrexco et a mis en évidence le rôle fondamental des entreprises agroalimentaires israéliennes dans le processus de colonisation et la destruction des ressources vitales palestiniennes.

2005-2009 - Le boycott : d’un slogan à une campagne L’appel BDS des 170 organisations de la société civile palestinienne de juillet 2005 adressé aux sociétés civiles du monde et donc à nous tous-tes, vise l’autodétermination des Palestiniens. En raison du poids d’Oslo et malgré son évidence, cet appel n’a pas été entendu dans la plupart des pays européens jusqu’aux massacres à Gaza en 2008-2009. Par ailleurs ceux qui ont eu le mérite de lancer les premières actions l’ont fait de façon empirique sans réflexion sur les cibles. On parlait de Carmel comme de Coca-Cola, Danone ou Starbuck café. Les entreprises israéliennes ou non étaient mélangées aux produits et labels. Il n’y avait pas non plus de réflexion stratégique. Produits et entreprises étaient listés, catalogués réduisant le mot d’ordre de boycott un simple slogan. L’intervention du BNC dans la bataille contre Agrexco et la mise en place de la campagne BDS à direction palestinienne dès juin 2009 a clarifié les choses. Pour autant la question de l’adéquation (...) Lire la suite »