Auteur Nils SOLARI

En Amérique latine : un « journalisme de guerre » contre les gouvernements progressistes ?

Nils SOLARI
Le XXIème siècle s’est ouvert en Amérique latine avec l’arrivée au pouvoir de gouvernements progressistes : ceux d’Hugo Chávez au Venezuela (1998), de « Lula » au Brésil (2002), de Nestor Kirchner en Argentine (2003), d’Evo Morales en Bolivie (2005) ou de Rafael Correa en Équateur (2006). Une région du monde qui avait, auparavant, vu se succéder coups d’État militaires et régimes dictatoriaux. Mais désormais, ce sont d’autres méthodes qu’emploient les forces réactionnaires pour déstabiliser, (…)

Médias en Argentine : Macri droit dans ses bottes !

Nils SOLARI
À peine installé à la tête de l’Argentine, Mauricio Macri s’est lancé dans de « grandes manœuvres » dans le secteur des médias, que nous avions détaillées dans un précédent article. Ces dernières se sont poursuivies en 2016 et ne cessent de démontrer l’ancrage néolibéral du nouveau président argentin, son inclination pour la concentration et le faible intérêt pour la démocratisation entamée sous la mandature précédente. En effet, quand Macri et son équipe investissent la question des (…)

Argentine : une loi exemplaire sur l’audiovisuel

Nils SOLARI
La Loi sur les services de communication audiovisuelle [Ley de servicios de comunicación audiovisual], promulguée en octobre 2009 par le gouvernement argentin, a finalement été validée dans son intégralité par la Cour suprême mardi 29 octobre 2013, au terme d’une bataille juridique avec le groupe Clarín [1] qui aura duré près de quatre ans. Cette loi [2], qui venait en remplacement d’une précédente, adoptée pendant la dictature militaire (1976-1983), affiche l’ambition de démocratiser (…)

Loin du Nicaragua… où l’on informe d’une seule voix (ou presque)

Nils SOLARI
Mardi 10 janvier 2012, le président Daniel Ortega prêtait serment pour entamer son troisième mandat à la tête du Nicaragua. Le 11 au matin, les pages internet des médias français qui relaient l’information, le font par le biais d’une voix quasi-unique en reproduisant la dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) [1], et pour certains, la dépêche de l’agence Reuters, sans prendre soin de les compléter. Des dépêches où l’on n’apprend pas grand-chose sur la situation du pays mais qui ressassent (…)