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Auteur : Laid SERAGHNI

Présidentielles 2022 : les agitations de Macron concernant l’Algérie

Laid SERAGHNI

Contrairement aux déclarations du président français Emmanuel Macron, l'Algérie existait avant la colonisation française. Son Etat traitait d'égal à égal avec les autres Etats.

Les présidents français de 1958 à ce jour font de l'histoire de l'Algérie qui, en dépit des moyens financiers, humains et matériels déployés durant sept années, est arrivé à arracher son indépendance. Face à la résistance nationale menée notamment par l'Émir Abdelkader et dans le but de maquiller les horreurs commises, durant 132 ans, par leur monstrueuse et inhumaine armée sans aucune morale, les gouvernements successifs français, outre la falsification de l'histoire de l'Algérie, tentent désespérément de s'attaquer à l'identité et au passé de l'Algérie. Parlant du peuple algérien, De Gaulle déclare avec désinvolture : « Il n'a jamais eu d'unité et à forte raison de souveraineté algérienne ». (1) Il est surprenant de constater, que l'homme de culture qu'il était, ignorait l'histoire de l'Algérie d'autant plus que le président français était passionné d'histoire. Parmi les historiens qui avaient écrit sur lui, figurait le spécialiste de l'histoire contemporaine de la France des XIXe et XXe siècles l'historien (...) Lire la suite »

Obama-Rohani : Rapprochement par le cellulaire. Les monarchies du golfe rejoignent Israël

Laid SERAGHNI

L’ancien Conseiller à la sécurité nationale à la Maison-Blanche Zbigniew Brzenski avertissait au mois de décembre 2013 devant Atlantic Council, un cercle de réflexion à Washington « Si nous entrons en conflit ouvert avec l’Iran, sous quelque forme que ce soit, les conséquences pour nous en seront désastreuses, désastreuses de manière massive et globales » (1).

L’OMBRE DU GUIDE PLANE A NEW YORK OU ROHANI SONBE OBAMA Depuis l’élection de Hassen Rohani (2), l’Occident notamment les Etats – Unis le présentent comme un réformateur modéré partisan d’un rapprochement entre l’Iran et l’Occident et défenseur des droits de l’homme. A ce titre, ils multiplient les déclarations faisant la promotion du nouveau prèsident Iranien auprès de leurs opinions publiques. Se bousculant au siège de l’ONU, ils cherchent à obtenir une poignée de main que des photographes immortalisent pour signifier que la voie diplomatique l’emporte sur les menaces et les sanctions improductives le début du règlement des conflits. La réponse iranienne est cinglante, aucune rencontre n’est prévue avec le Chef de l’Administration amèricaine. Les Amèricains, évoquant, alors les contraintes de la politique interne de l’Iran, justifient ce refus de Rohani à rencontrer Obama par « les iraniens ont une dynamique interne dont ils doivent s’accommoder » (3) « Trop compliqué pour à réaliser pour l’heure actuelle » (...) Lire la suite »

En Algerie, la maladie du Président sclérose la communication defaillante.

Laid SERAGHNI

Le flou qui a entouré la maladie du Président a donné libre cours à la spéculation sur une certaine lutte de succession entre les centres de décisions en Algérie.La mauvaise gestion de la question est l’image même de la gestion des affaires publiques Algèriennes.

En Algérie, la maladie du Président sclérose la communication défaillante Abdelhamid Mehri (1) aurait prédit « Tout Président Algérien qui toucherait à la Constitution finira ses jours dans la malédiction ». Le 8 avril 2013, le Premier ministre Abdelmalek Sellal installe la Commission des experts chargée de l’élaboration d’un avant projet de loi sur la révision de la constitution. Vingt jours après, au JT du 27 avril 2013, le cardiologue Bougherbal (2) annonce au peuple algérien l’hospitalisation du Président de la République A. Bouteflika à l’hôpital Val-de-Grâces à Paris « pour des examens complémentaires suite à son accident ischémique transitoire (A I T) » (3). Il justifie ce transfert par le « manque de compétence médicale algérienne et le manque de moyens techniques ». (4). La déclaration de Bougherbal et le transfert de l’illustre malade à l’étranger ont soulevé une polémique entre les neurochirurgiens algériens sur l’absence ou non des moyens techniques et du savoir – faire dans ce cas précis. Pour le (...) Lire la suite »

Pour Catherine II Damas détient « la clé de la maison Russie » et pour Poutine « elle est la clé de la nouvelle ère »

Laid SERAGHNI

Si la Syrie tombait, la Russie serait, en plus d’une humiliation diplomatique, menacée dans son intégrité territoriale, ce qui pourrait induire un éclatement de la Fédération de Russie.

Les événements qui se déroulent actuellement en Syrie ne sont en aucun cas liés à la question de démocratisation de la société ni pour plus de liberté pour les Syriens. Il s'agit d'un ordre mondial que cherchent à imposer les États-Unis avec leurs vassaux occidentaux prédateurs à un autre monde qui, à leur tête la Russie, réclame plus de participation dans la gestion des affaires internationales desquelles ils ont été exclus depuis des décennies. Le point de départ pour la nouvelle configuration géopolitique du monde passe aujourd'hui par Damas. L'avenir de la Russie s'y joue actuellement. Poutine sur la ligne de Catherine II (1) qui considérait que « Damas détient la clé de maison Russie » comprend bien que « Damas est la clé d'une nouvelle ère ». Depuis le début des contestations en Syrie, la Russie, appuyée notamment par la Chine et l'Iran, a décidé de faire échouer toutes les tentatives d'un changement de régime car elle était persuadée que si le plan des Occidentaux réussissait, elle serait confinée dans un (...) Lire la suite »

Derrière l’enjeu malien : la France coloniale cherche à punir l’Algérie

Laid SERAGHNI
« La France historique salue l'Algérie indépendante » Valéry Giscard d'Estaing. « Une page est tournée, l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition » Houari Boumediene. Deux mois après le putsch militaire au Mali de mars 2012, les rebelles touaregs s'emparent du nord de ce pays, une région plus vaste que la France, et déclarent l'indépendance de l'Azawade*. Le Mali est coupé en deux. La junte militaire, qui n'est pas inféodée à la France, tente de négocier. Mais avec qui ? Les rebelles appartiennent à des groupes aux liens complexes et nébuleux. Ils combattent côte à côte mais pour des objectifs différents. Ces groupes sont au nombre de quatre (1), et leur financement dépend en partie des rançons versées par les européens pour la libération des personnes prises en otage. La Suisse finance également ces mouvements : (...) Lire la suite »