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Auteur : Sejo VIEIRA

Un nouvel ordre pour un nouveau monde

Sejo VIEIRA
En 1968, pendant une réunion du très discret groupe Bilderberg, une personnalité américaine, George Ball, sous-secrétaire d'État aux affaires Economiques dans le gouvernement de J.F.Kennedy et administrateur des banques Lehman Brothers et Kuhn Loeb, suggéra la création d'un conglomérat multinational qui chercherait à acquérir les grands patrimoines mondiaux, par coercition économique sans avoir besoin d'utiliser des moyens militaires. Comme une pieuvre, il tendrait ses tentacules en tous les pays du monde, incorporant, à travers des fusions et des acquisitions, tous les actifs possibles jusqu'à soumettre les États-nations à une banque Centrale Privée. C'est à partir des années 70 que de groupes privés commencèrent à agir sur les politiques des états et à mettre à profit les avantages de la nouvelle panacée du capitalisme, la mondialisation. Cependant, l'idée d'une "stateless global governance", un gouvernement mondial, sans l'intervention des états-nation n'était pas une nouveauté. Au début du XXème (...) Lire la suite »

Le déclin de l’Europe

Sejo VIEIRA

Par la faute des politiques imposées par l’Union européenne à ses membres, l’Europe est en train de devenir un navire en perdition et, hélas, son naufrage est inévitable. Au contraire des économies asiatiques qui s’industrialisèrent et innovèrent à un rythme plus que surprenant, elle stagna, recula. En ce siècle d’étourdissantes promesses, l’Europe est la grande perdante.

Les nouveaux pays industriels (NPI) possèdent, aujourd'hui, 80% des réserves planétaires de liquidités. En 2010, leurs exportations plafonnèrent au-dessus des 50% du PIB mondial, contre 30%, il y a vingt-ans. La Chine est, aujourd'hui, incontestablement, la première économie mondiale et son influence s'étendra sur tous les continents, avant la fin de la décennie. Les conséquences des délocalisations sont à vue de tous les analystes : la plupart des pays développés passèrent par un terrible processus de désindustrialisation qui se traduisit par une chute massive de l'emploi. La désindustrialisation de l'espace européen n'est pas ressentie de la même façon en tous les pays occidentaux mais la fin des grandes industries européennes est un fait incontestable. L'arrêt de la croissance dans les économies d'Europe à l'exception de l'Allemagne, est la conséquence des politiques des gouvernants européens et des technocrates de Bruxelles. Tout commença dans les années 90, après la chute du mur de Berlin. La (...) Lire la suite »

Le monde sur le fil du rasoir

Sejo VIEIRA
« En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » - George Orwell Dans cette seconde décennie du XXIème siècle, l'occident meurtri par la récession économique poursuit sa descente aux enfers. La productivité industrielle partit vers les terres de l'Orient et on n'aperçoit à l'horizon de nos nations, aucun signe d'une véritable réémergence de la réindustrialisation occidentale. Le travail, dans les pays naguère industrieux et productifs, devint une denrée tellement rare, que l'on verra, bientôt, les gens se battre pour un emploi misérablement payé. Le mot travailleur finira remplacé par celui d'esclave. D'ailleurs ce fut le travail-esclave des populations asiatiques, dans le cadre de la mondialisation, qui aura permis, en l'espace de trois décennies, cet extraordinaire revirement de la situation : les nations autrefois riches basculent, lentement, mais inexorablement dans le monde de la survie, deviennent le berceau d'un nouveau tiers-monde. Paradoxalement rien ne (...) Lire la suite »
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Le Portugal, un pays qui va à vau-l’eau

Sejo VIEIRA
Actuellement, des 5 millions 8 cents mille actifs, presque 3 millions sont des précaires ou travaillent irrégulièrement pour des salaires de qui peuvent descendre à 2 euros de l'heure. Des 900 mille chômeurs, 750 mille ne reçoivent aucune allocation de chômage. On répertoria plus de 3 millions de personnes dont les revenus se situent entre 7 euros et 15 euros par jour. Depuis fort longtemps, les alertes et les critiques prédisaient la mort de la nation. La stagnation de l'économie portugaise commença longtemps avant l'éclatement de la crise actuelle. Ayant été un des pays où la CEE injecta plus d'argent per capita, le Portugal est celui qui profita le moins de cette manne. Pendant les vingt-six années d'« aides » reçues afin de le préparer et adapter aux exigences de la communauté européenne, les fonds furent entièrement dilapidés au fur et mesure qui entraient dans les coffres de l'État. Ils servirent, essentiellement à créer une classe de parasites qui firent main basse, en toute impunité, sur des (...) Lire la suite »

Ressources naturelles : aubaine ou malheur ?

Sejo VIEIRA

L’Afrique Australe regorge de richesses naturelles. Cela devrait contribuer significativement au développement économique, faciliter la sortie de la misère pour des millions de gens au-dessous du seuil de pauvreté. En est-il ainsi ?

Depuis des décennies, les ressources naturelles – eau, terres fertiles, charbon, gaz, pétrole, cuivre, or, diamants, etc. – n’ont cessé d’être exploitées, mais force est de constater qu’elles ont peu profité à la majorité des gens. Ces ressources, y compris humaines, ont déclenché la convoitise depuis toujours. D’abord la traite des esclaves, puis l’occupation des terres par les colons, enfin, le déferlement des entreprises minières des pays colonisateurs et de leurs alliés. Cela n’a pas été une aubaine pour les peuples concernés, au contraire : elles leur ont infligé beaucoup de malheurs et souffrances. Les luttes politiques et les armées de libération nationale ont abouti à la conquête des indépendances. Mais la présence d’importantes ressources minières a souvent été un obstacle pour y arriver. Ainsi, la France a retardé l’indépendance algérienne à cause du pétrole. Les intérêts belges sur les mines de la richissime province du Katanga ont provoqué une succession de soubresauts et l’ignoble assassinat de (...) Lire la suite »