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Laissez tomber la Syrie, Monsieur Macron, vous êtes “out”

Devant l’assemblée générale de l’ONU, vous avez traité M. Bachar Al-Assad de “criminel” et déclaré qu’il devrait rendre des comptes à la “justice internationale”. Infligeant un démenti à ceux qui s’obstinaient à voir un tournant dans votre politique, vous avez proféré cette accusation gravissime à l’encontre du chef d’Etat légitime d’un Etat-membre de l’ONU. Quelle juridiction, Monsieur Macron, vous a-t-elle habilité à lancer des mandats d’arrêt à l’encontre de dirigeants étrangers qui, soit dit en passant, pourraient vous en apprendre un bout ? De quel droit un chef d’Etat européen, représentant l’ancienne puissance coloniale en Syrie (1920-1946), se permet-il de décerner des certificats de bonne ou de mauvaise conduite à ses homologues du Proche-Orient ?

Cette ingérence est d’autant plus consternante que vous persévérez, comme vos prédécesseurs, dans la complaisance à l’égard de ces pétromonarchies auxquelles vous vendez des armes qui leur servent à massacrer le courageux peuple yéménite. Vous dénoncez les crimes que vous imputez au président syrien, mais vous détournez les yeux devant ceux des coupeurs de têtes, ces chouchous fortunés de l’Occident. Les 10 000 morts du Yémen, les 500 000 enfants souffrant de malnutrition, l’effroyable épidémie de choléra provoqués par les bombardements saoudiens ne vous troublent pas, ne vous arrachent aucun remords, et vous voudriez qu’on prenne au sérieux votre indignation à propos de la Syrie ?

Que le drame syrien ait fait des milliers de victimes innocentes, que ce bain de sang n’ait que trop duré et qu’il faille trouver une solution politique une fois éliminé le conglomérat terroriste, tout le monde le sait. Pendant que vous parlez, les Russes, les Iraniens et les Turcs réunis à Astana y travaillent. Mais lorsque vous imputez des crimes à Monsieur Assad, de quoi parlez-vous au juste ? Dès le printemps 2011, les manifestations contre le gouvernement ont été polluées par des insurgés ouvrant le feu sur la police. La “Mission des observateurs arabes en Syrie” s’est rendue sur place du 24 décembre 2011 au 18 janvier 2012 à la demande de la Ligue arabe. Malgré les pressions saoudiennes, son rapport dénonce les violences exercées par les deux camps. En Syrie, il n’y a ni bons ni méchants, Monsieur Macron. Le mythe d’une “révolution pacifique” a fait long feu, et il serait temps de dire adieu à cette version romanesque.

Préméditée par les sponsors de l’opposition, cette guerre résulta d’une tentative de subversion de l’Etat syrien. Le régime baasiste avait ses défauts, mais la Syrie était un pays désendetté, productif, où coexistaient populations et confessions d’origines diverses. Les manifestations les plus imposantes, en 2011, furent en faveur du gouvernement et des réformes. Imputer la responsabilité de la guerre à un gouvernement confronté à une insurrection armée soutenue par l’étranger, c’est tordre le cou à la réalité. C’est retenir certains faits parce qu’ils servent la narration qu’on veut défendre. Cessez, Monsieur Macron, de faire le tri parmi les faits comme vous le faites parmi les victimes ! Cruelle comme toutes les guerres, celle-ci a connu son lot d’exactions. Mais qui en porte la responsabilité, sinon ceux qui voulaient prendre Damas pour y instaurer la charia wahhabite avec l’aide des EU, de la France, de la Grande-Bretagne et des rois du pétrole ?

Même dans les bilans publiés par l’OSDH, organisme proche de l’opposition, 40% des victimes – dès l’été 2011 – appartenaient aux forces de sécurité, 35% aux groupes armés et 25% aux civils pris au piège d’un affrontement généralisé. Si une guerre pouvait épargner les civils, cela se saurait. La guerre que la France soutient au Yémen ne le fait guère, pas plus que les bombardements occidentaux sur Mossoul ou Raqqa. Mais accuser l’armée syrienne de commettre délibérément des crimes contre sa propre population est une insulte au bon sens. Cette armée est une armée de conscrits qui défend le territoire national contre des hordes de fanatiques. Pendant que vous pérorez à l’ONU, Monsieur Macron, les “soldats de Monsieur Assad” franchissent l’Euphrate pour régler son compte à Daech.

Bien sûr, en guise de carte maîtresse dans ce jeu d’illusionnistes, il vous reste encore le “false-flag” chimique pour faire tourner les rotatives de la manipulation. Exploitant ce roman-feuilleton made in CIA, vous avez même prétendu fixer une “ligne rouge” ! Qu’une expertise du prestigieux MIT ait démontré que l’attaque du 21 août 2013 ne pouvait venir que de la zone rebelle vous importe peu. Que les mêmes experts américains aient dénoncé la vacuité du dossier accusant Damas à propos de Khan Cheikhoun (avril 2017) ne vous ébranle pas davantage. Pas plus que vous n’avez lu la remarquable enquête publiée par le meilleur journaliste américain, Seymour Hersch, qui met en pièces la version d’une attaque chimique de l’armée syrienne.

Méfiez-vous, M. Macron, parce que cette farce chimique, véritable mantra de la propagande occidentale, finit par donner la nausée. Elle détrône au palmarès du mensonge d’Etat le précédent de Colin Powell brandissant sa fiole au Conseil de sécurité de l’ONU. Chaque jour qui passe, elle perd son pouvoir d’ensorcellement. Ceux qui y croient encore sont ceux qui veulent y croire, ou qui pensent que les gouvernements occidentaux ne mentent jamais. Mais la majorité du peuple syrien n’y croit pas, et c’est l’essentiel. Lorsqu’une zone est libérée par l’armée, les réfugiés s’y réinstallent, la vie reprend, l’espoir renaît. Faire des moulinets avec vos petits bras à la tribune de l’ONU n’y changera rien, et ce bavardage inutile se perd déjà dans le brouhaha médiatique. Votre “groupe de contact”, Monsieur Macron, est un gadget mort-né dont on ne parlera plus sous huit jours.

Car qui écoute encore la présidence française, au juste ? Cette présidence – peu importe le titulaire – qui dès 2011 a diabolisé le gouvernement syrien, qui a porté aux nues les traîtres à leur pays déguisés en opposants, qui a cautionné la violence de l’opposition armée, qui a encouragé les départs de terroristes vers la Syrie, qui a fermé le Lycée français de Damas, qui a refusé la coopération sécuritaire avec les services syriens, qui a livré des armes aux groupes extrémistes, qui a refusé de combattre Daech quand Daech combattait Damas, qui a appelé au meurtre d’un chef d’Etat légitime, qui a infligé au peuple syrien un embargo sur les médicaments, cette présidence qui a bafoué le droit international et renoué avec le pire des néo-colonialismes, en effet, qui l’écoute encore ? En choisissant de s’immiscer dans les affaires des autres, la France s’est mise hors jeu.

Laissez tomber, M. Macron, vous êtes “out”.

Bruno GUIGUE

20 septembre 2017

COMMENTAIRES  

23/09/2017 05:51 par Xiao Pignouf

D’autant plus que si l’Occident, et en particulier la France macroniste, prenait pour critère la tenue de manifestations anti-gouvernementales afin de juger de la légitimité dudit gouvernement, ce serait l’hôpital qui se moque de la charité. Des crétins conseillés par des demeurés, voilà qui ils mettent au pouvoir depuis Sarko. D’ailleurs, on dit que Macron est le fils spirituel de Hollande, mais si ce dernier a joué le rôle du Dr Frankenstein, je trouve que sa créature ressemble davantage à Sarkozy qu’à lui-même, dans cette ostensible volonté à être plus yankee que les Ricains, à se la jouer chef de guéguerre habillé en GI Joe de pacotille. Je ne serais pas surpris qu’il ait lui aussi besoin de talonnettes pour prendre de la hauteur.

23/09/2017 16:05 par chb

Encore une superbe diatribe : merci, B. Guigue. Et merci le GS !
Je remarque que d’autres thèmes de la politique étrangère dépassent les capacités du Projet Jupiter. Ce pourquoi il délègue à la puissance tutélaire, tout en ramenant sa fraise quand on lui donne le micro.

Quant à la politique intérieure et à la gestion de l’économie pour le bien-être du peuple, le choisi (par 8.657.326 sur plus de 47 millions d’électeurs) est plus fascisant que républicain. Putain, cinq ans.

24/09/2017 15:56 par chb

P. Escobar remarque un autre aspect des moulinets de notre président à l’ONU. Alors que Trump menace l’Iran et reme en cause l’accord sur le nucléaire,

Le nouveau Roi soleil, le président français Emmanuel Macron, s’est jeté avec enthousiasme dans la mêlée, se posant en médiateur entre Washington et les autres membres des P5+1. Mais en fait, les nouveaux « piliers » vantés par Macron – des restrictions sur les missiles balistiques, un nouvel accord qui s’appliquerait après 2025, et une « discussion ouverte avec l’Iran sur la situation actuelle dans la région » – se résument à une approbation du changement des règles par l’administration Trump.

25/09/2017 01:54 par Jasmine

"à l’encontre du chef d’Etat légitime d’un Etat-membre de l’ONU." Euh, pouvez-vous m’expliquer en quoi Bachar al Assad est légitime ? D’où tient-il cette légitimité ? Doit-on rappeler qu’il n’a jamais été élu ? En 2000, au décès de son père, le parlement syrien aux ordres d’un régime policier a dû, en grande urgence, modifier la constitution pour admettre que le chef de l’état pouvait être âgé de moins de 40 ans et le référendum qui a suivi a confirmé son "élection". Quant aux "élections" suivantes, voici comment elles se passaient : il n’y avait qu’un seul candidat, Bachar al Assad désigné par le conseil du peuple (aux 2/3 de ses voix) puis confirmé par un référendum où la question posée était : confirmez-vous Bachar al Assad comme président et les "bulletins de vote" comportait 2 réponses possibles "oui" ou "non". Encore la plupart des bulletins étaient-ils remplis à l’avance et stipulaient-ils "oui".
Alors, je n’apprécie pas du tout Macron mais l’affirmation par laquelle vous débutez votre texte est simplement hallucinante.
Bachar al Assad n’a comme légitimité que l’hérédité, ce qui, dans un régime soi-disant républicain, est un peu baroque.
Une légitimité peut se construire mais sans doute pas en détruisant son propre peuple. Bref, la légitimité de Bachar al Assad est en soi toute une question.

25/09/2017 01:59 par DD

Excellent texte. On remarquera au passage que selon le jeune Macron, c’est la rue syrienne qui, livrée à certains fanatiques sanguinaires armés et manipulés pat l’occident, devrait prendre le pas sur des élections démocratiques ?

25/09/2017 08:10 par babelouest

Jasmine je vous rappelle que micron n’a strictement aucune légitimité, avec 14,5% de voix par rapport aux personnes pouvant voter. En revanche, Bachar el Assad a été cherché à Londres où il exerçait la profession de médecin, et il n’a accepté son poste qu’avec réticence. Il fait d’ailleurs tout, dans un pays attaqué par l’État profond US comme Cuba ou le Venezuela, pour que les choses se passent le mieux possible, ce qui n’est franchement pas évident. Il faut dire aussi que le contexte arabe est nécessairement différent du contexte sud-américain.

Vive Maduro, vive Assad !

25/09/2017 08:15 par chb

Jasmine, votre détestation du régime al Assad est légitime (quoique attisée, téléphonée par d’autres régimes, genre Saoudie, F-UK-US, Turquie, Israël, Qatar... pas tous démocratiques), mais le président actuel de la Syrie a bel et bien été élu en 2007 puis 2014. La dernière fois, le score à la soviétique de 88%, face à d’autres candidats, a été favorisé ironiquement par la guerre que l’occident + CCG lui font sous couvert de putsch par des rebelles. La CIA et l’armée US n’ont-elles pas poussé leurs mercenaires (équipés, cornaqués, payés, armés) et attaqué (même directement) l’armée syrienne, imposant par là un chaos horrible dans un pays jusque là prospère ?
La légitimité d’al Assad et de son gouvernement est reconnue aussi à l’ONU, dont on espère qu’elle ne reconnaîtrait pas des putschistes issus d’al Qaïda.

25/09/2017 17:09 par Geb.

Une légitimité peut se construire mais sans doute pas en détruisant son propre peuple. Bref, la légitimité de Bachar al Assad est en soi toute une question.

Le problème des "légitimités " est tout une histoire et comme vous le dites l’affaire d’une et même de plusieurs questions surtout quand ceux qui prétendent en juger le font à géométrie variable et volontairement ne prennent pas en compte l’ensemble des données du problème. Et encore plus quand ceux qui prétendent juger de ces problèmes ne vivent pas sur place ou sont suffisamment "libres" et "fortunés" pour pouvoir aller se planquer ailleurs quand ça pète de tous côtés après qu’ils aient mis le bordel.

Après tout Macron par exemple est-il légitime ??? N’appelle -t-il pas à détruire, (Pour l’instant et en attendant le reste), les acquis de la majorité populaire qui ne l’a pas élu, (80%). Et voulez vous signifier par là que cette "majorité" sortant du débat démocratique devrait appeler, par exemple, la Russie, ou un quelconque pays étranger, tirer sur la police et l’armée, poser des bombes avec l’aide des services secrets de pays ennemis, afin de délivrer la France manu militari du tyran illégitime élu "illégitimement" et de sa clique qui est en train de vendre le pays en morceau aux USA ?

C’est donc pour ça vraisemblablement que vous appelez de tous vos voeux des pays étrangers à détruire le peuple et le pays qui vu votre prose vous est cher pour le "libérer" d’un tyran ??? En faisant assassiner et égorger le moitié de vos concitoyens.

Que vous ayez décidé de "libérer" votre pays du tyran Bashar, (Qui d’ailleurs est bien loin d’être ce que vous décrivez, même si son père n’était pas un tendre), j’aurai pu même vous soutenir dans votre démarche, (Comme je soutenais Ocalän et les Kurdes du PKK avant qu’ils ne passent sous le contrôle de l’YPG et des Forces spéciales étatsunniennes pour aider à détruire le Moyen-Orient), surtout si vous aviez décidé de le faire en compagnie de la majorité de vos concitoyens s’ils l’avaient désiré et à condition de ne pas vous allier avec ceux qui, (de surcroît), avant de s’en faire un ennemi pour sa volonté d’indépendance, avaient permis à Hafez, le papa de Bashar lui-même d’exister.

Mais que vous justifiez le dépècement de votre pays, l’assassinat et la déportation de masse se ses populations, et ceci au nom d’une quelconque recherche de la Liberté, et de plus avec l’aide des pires ennemis de la Démocratie et des suppôts des pires régimes dictatoriaux de la Planète, ça ne fait guère honneur à votre intelligence ni à votre intégrité. D’autant que vous n’êtes prudemment pas restée ou allée sur place pour donner un coup de main.

De surcroît, peut-être, et même probablement Bashar est-il illégitime électoralement, mais à la suite de ce qui vient de se passer et de l’attitude digne et honnête qu’il a eu envers son peuple, de son courage face aux menaces envers lui et sa famille, ses agresseurs et ceux qui les soutiennent viennent de lui donner une légitimité à la tête de la Syrie qu’il n’est pas qu’il n’est pas près de perdre. Ou bien vous croyez que De Gaulle avait été "élu" par une majorité de Français quand lors de l’appel du 18 juin il s’autoproclamait Chef de la France libre quand un Pétain nommé "légitimement" par le Parlement et le Sénat se vendait aux Nazis.

Bashar a fait en Syrie ce que Pétain, lui, n’a pas fait en France : Il a refusé de vendre son pays à ceux qui voulaient en faire une colonie et mettre ses concitoyens en esclavage.

Et qu’il vive ou qu’il meure, que son pays se libère des occupants ou qu’il finisse en faillite comme la Libye, il restera dans l’Histoire comme celui qui a fait son devoir de vrai dirigeant populaire refusant de se vendre. Et ceci élu ou pas élu, tyran ou démocrate.

Ceux qui par contre auront soutenus les agresseurs après les interventions occidentales par "proxies" seront et resteront pour mon compte et je le pense pour le compte de tous ceux qui ont un brin d’’intégrité des collabos indignes, des traîtres à leur Patrie...

Et rien de plus.

25/09/2017 18:03 par bostephbesac

Hé, Jasmine, les actuels souverains d’ Arabie Saoudite et du Qatar (pour ne citer qu’ eux) sont-ils plus légitimes ?

25/09/2017 19:26 par Bruno Guigue

@Jasmine
Vous contestez la légitimité du président syrien, c’est votre droit, mais vous me pardonnerez si je tiens votre opinion personnelle pour quantité négligeable. La seule chose qui mérite qu’on s’y intéresse, c’est l’attitude des Syriens. Que cela vous plaise ou non, ils ont élu Bachar Al-Assad à une large majorité en 2014, ils se réfugient dès qu’ils le peuvent dans les zones gouvernementales, et ils se battent dans l’armée nationale au prix de lourdes pertes depuis 2011. Les circonstances dans lesquelles Bachar Al-Assad est devenu président de la Syrie, tout le monde les connaît. Visiblement, elles n’ont pas suffi à jeter le peuple syrien dans les bras des mercenaires wahhabites. Avec enthousiasme pour certains, réalisme pour d’autres, et sans doute résignation pour beaucoup, l’immense majorité des Syriens soutient son gouvernement, c’est un fait. Toute analyse du drame syrien qui demeure aveugle à cette réalité relève de la politique-fiction.

25/09/2017 22:05 par irae

Illustration photographique exemplaire de l’adage "le ridicule ne tue pas" surtout en politique.
Dans le même esprit ca y est les cons volent et même qu’il est chef d’escadrille.

27/09/2017 18:55 par Geb.

D’ailleurs, si tu regarde le petit sourire en coin que le militaire à gauche de la photo jette en direction du "Chef" t’as tout compris sur le "respect" qui lui est attribué par les "vrais".

Pour Bush et sa "Mission accomplished" son staff avait au moins eu l’intelligence de contrôler les partenaire de l’environnement photographique. Ca faisait un peu "volière exotique" mais sur le porte-avions USS Lincoln il ne manquait que les pom-pom girls ou/et les "Village People". Si tu regarde bien la combinaison "Guerre des Etoiles" de G.W. Bush on voit qu’il lui avaient même mis une coquille pour donner l’impression qu’il en avait des "grosses". Alors que Macron semble affublé d’une combinaison de balayeur de pistes de chez "Outiror" qui en plus lui comprime les joyeuses...

N’est pas Hollywood qui veut.

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:George_W_Bush_on_the_deck_of_the_USS_Abraham_Lincoln.jpg?uselang=fr

La compréhension des situations passe aussi par l’analyse des environnements picturaux du sujet principal. Et dans ce cas là c’est un exemple modèle de raté magistral.

Au fait, si le staff Macron me lis, (On peut rêver), j’espère qu’ils jetterons les minables qui ont saboté ce carnaval.. Et en plus sans les payer. ((- :

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