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Au pouvoir… démocrates !

Les maîtres du monde et leurs sbires déguisés en démocrates se servent de la démocratie dite représentative pour imposer leur pouvoir de l’argent. Nous, les victimes de cette ploutocratie, ne pouvons espérer sortir de cette situation qu’en imposant une véritable démocratie dans laquelle le peuple a réellement le pouvoir.  

Les politiciens et leurs commanditaires utilisent depuis longtemps l’Union Européenne pour introduire des mesures qu’ils peuvent difficilement imposer directement faute d’assentiment populaire. C’est une première entorse à la démocratie. Il en est une autre aussi grave qui renvoie au jeu propre des institutions européennes. Au fil des décennies s’est constitué une commission européenne technocratique qui a pour mission d’imposer au peuple le néolibéralisme économique. Au long des dernières années, ce qui tient lieu de débat public n’a cessé de dériver vers la mise des esprits aux normes de la mondialisation. Les institutions nationales et européennes deviennent des instruments particulièrement puissants au service des dominants déguisés en démocrates qui imposent ainsi leurs règles du jeu et leur manière de penser à grands renforts de moyens de communications fallacieux et au mépris du vote du peuple.

Le néolibéralisme économique européen est le sous-continent d’une économie de marché capitaliste mondialisée opposée à une économie de marché sociale. La dynamique du capitalisme est une dynamique globale basée sur l’avidité, voire la cupidité de l’homme. Ce système qui ne connaît ni frontière ni limite, a pour objectif final d’étendre son emprise sur toutes les sociétés, toutes les cultures et toutes les civilisations. Le capitalisme n’est pas uniquement un mode de gestion économique, il est également une culture dominante qui est fondée sur le primat des valeurs marchandes et de son corollaire l’argent roi. Le capitalisme a un caractère global et totalisant qui tend à soumettre l’ensemble de l’existence humaine au règne de la marchandise et de l"argent. Par ce processus, la logique du capitalisme tend à généraliser les lois de son marché dans les sphères non-marchandes et, par la même occasion, à détruire la diversité culturelle, à faire disparaître les particularismes identitaires et, par une sorte de dressage cognitif, à anéantir les pensées critiques. En effet, le capitalisme cherche à formater l’individu dès son plus jeune age pour les disposer à produire et à consommer ses choses standardisées pour alimenter in fine sa pompe à finance.

 

L’avidité développée par le système capitalisme nous conduit à des crises dites systémiques. Dans le système mondialisé imposé, ce que l’homme reçoit pour son travail est déterminé, non pas par la valeur réelle des biens qu’il produit, mais par la loi du marché capitaliste très loin du marché social équitable. Mais les hommes producteurs sont aussi consommateurs et, même à force de crédits, le système se retrouve face à ses contradictions et à ses limites. Et pourtant, la consommation est soutenue par la force de l’image d’une publicité omniprésente et orientée vers le désir qui rend dépendant l’homme au consumérisme au détriment du développement de son esprit critique, de son libre arbitre et de son véritable épanouissement. Patrick Le Lay, alors PDG de TF1, disait sans ambages : "Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit [...] Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à -dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible". Source : "Les dirigeants face au changement" (Éditions du Huitième jour, préfacé par Ernest-Antoine Seillière.

Aussi, ne pouvant plus satisfaire sa voracité par les seules plus values réalisées entre une production et une consommation aidée par le crédit, les maîtres de ce système ont entraîné une spéculation explosive avec une cavalerie financière ravageuse dont les dégâts sont périodiquement supportés par la collectivité.

Est-il si inutile de rappeler que la consommation n’est pas une fin en soi et que travailler plus pour gagner plus ne préjuge pas forcément de plus de bonheur ! Est-il inutile de souligner que la compétition internationale n’impose pas forcément de baisser nos standards sociaux si nous acceptons d’arbitrer démocratiquement entre normes sociales et revenus ! Est-il si inutile de suggérer qu’il est peut-être urgent « d’apprendre aux jeunes à accorder moins de valeur à la position sociale et davantage à l’altruisme et à l’aide apportée aux autres », bref de les éduquer à un style de vie riche en liens sociaux profonds, bien plus susceptible de leur apporter du bonheur que la seule course au prestige ou au revenu !

Enfin, mais ce n’est pas le moins important, est-il si inutile de rappeler que toute société a besoin d’objectifs communs, alors que le seul mot d’ordre du chacun pour soi, inhérent au système capitaliste, est antisocial.

D’ailleurs, contrairement à la communication qui nous est faite, les crises systémiques répétitives du système capitalisme sont non seulement financières et économiques mais aussi environnementales et dramatiquement sociales. Pis, ces crises permettent l’aliénation des esprits et in fine la soumission des individus.

 

Pour le capitalisme financier, l’aliénation préalable des esprits, si besoin par la culture de l’insécurité et de la peur, est nécessaire à son entreprise et au maintien de son ordre social.

Le système économique capitaliste met l’homme à son service ; vouloir remettre l’économie au service de l’homme tout en préservant le capitalisme est autant une gageure qu"une utopie… voire, sous couvert de démocratie, une tromperie d’hommes politiques qui ne pensent qu’à sauver à coup de milliards le système d’enrichissement de leurs commanditaires et d"eux-mêmes.

Le jeu politique est perverti par des institutions nationales, européennes et internationales fort peu démocratiques qui sont devenues des instruments d’une mondialisation néolibérale menée par une oligarchique qui pille les nations, casse les protections sociales des peuples et détruit leur droit à disposer d’eux-mêmes. Le non-respect du vote français du 29 mai 2005 rejetant la Constitution Européenne, la détermination de toutes les instances européennes à détourner le vote des peuples contre le traité de Lisbonne, l’argent des oligarques déversée directement ou indirectement dans les moyens de communications dans les campagnes électorales en sont quelques illustrations.

Les propos tenus dans une réunion du Groupe Bilderberg à Baden Baden en 1991 par David Rockefeller Président du CFR et aussi Président fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale, sont sans ambiguïté :

"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."

Alors que les puissants cachent leur véritable dessein, à l’instar des prêcheurs dogmatiques qui nous assuraient que la terre était plate et qu’en douter était une hérésie, les prêcheurs médiatiques compromis et payés par les puissants racontent des histoires pour endormir le bon peuple… Les Bilderberg et autres CFR et Commission Trilatérale ne sont pas sortis de la théorie du complot, ils sont bien réels et profondément antidémocratiques.

 

La Constitution française affirme le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. La Déclaration universelle des droits de l’Homme proclame que la volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics…

Sachant que les crises et les guerres sont engendrés par des hommes assoiffés de pouvoirs et de richesses et qu’en ce début du troisième millénaire, ces hommes ont entre leurs mains la finance mondiale et le plus gros budget d"armement mondial depuis la nuit des temps ; le peuple doit quitter le parti de la résignation et sans attendre :

- restaurer la démocratie en éliminant les politiciens professionnels qui se partagent entre eux les pouvoirs.

- imposer le devoir de vote au suffrage universel dès seize ans avec la prise en compte du vote blanc. Le vote ne peut pas être réduit à un droit, il doit aussi être un devoir. Cette contrainte est indispensable, pour empêcher les politiciens professionnels de tirer leur légitimité d’une très petite minorité qui leur est proche tout en décourageant ceux qui se disent à quoi bon voter…

- empêcher le cumul des mandats et limiter le renouvellement d’un mandat à une seule fois.

- imposer l’élection directe au suffrage universel des membres éminents des principales instances des contre-pouvoirs politiques, qui, paradoxalement, sont choisis par une poignée de politiques situés au sommet des pouvoirs !

Allons enfants de la Démocratie
Le jour d’espoir est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L’étendard citoyen est levé

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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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