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Match Amérique latine/François Hollande : 14 à 0.

Choses vues à la fête de l’Huma.

A la fête de l’Huma 2008, l’abondance des stands et des débats nous transportait en Amérique latine. La foule était à ces rendez-vous.
Dans ce contexte d’adhésion aux révolutions qui narguent l’empire US, François Hollande fut imprudent en prétendant arpenter les allées, comme un vulgaire porteur du tee-shirt du Che. Heureusement, ses gorilles veillaient...

A la fête de l’Huma 2001, l’incrédulité régnait au Village du livre. Parmi les écrivains invités figurait en effet un certain Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, auteur de « Ces journalistes que l’on veut faire taire », un ouvrage dont je souligne le cynisme dans mon dernier livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone ». Prudent, Ménard avait cependant choisi de laisser sa chaise vide.

Dans les années qui ont suivi, il a fallu polémiquer avec un journaliste de l’Huma qui terminait ses articles relatifs à liberté de la presse par un lien renvoyant au site de RSF, présenté comme référence.

Au retour de la fête de l’Huma 2004, achetant l’Huma du lundi, quelques-uns se sont attristés en constatant la discrétion des journalistes sur la présence d’une des vedettes de la fête : Cuba. L’île des Caraïbes disposait de 4 stands, débordant de visiteurs : Granma, France Cuba, Ernesto Che Guevara, Cuba Si. Les allées fourmillaient de camarades arborant le tee-shirt du Che. Mais l’Huma d’après fête n’avait pas vu ça.

Le classement alphabétique des auteurs au Village du livre, veut que je signe chaque année à côté d’Arnaud Viviant. Cet écrivain, « invité de la semaine » dans les colonnes de l’Humanité fut le seul à y faire remarquer cette abondance de portraits du guérillero, portés par une nouvelle génération qui affiche, disait-il, son « communisme du coeur. » Et pas que du coeur, à mon avis. On nous serine que c’est une séduisante tête d’icône qui est arborée. Le choix serait purement esthétique. Il faudra nous expliquer alors pourquoi les tortionnaires, même photogéniques, ne figurent sur aucun tee-shirt. Pensons à ce bel homme, le capitaine de frégate argentin Alfredo Astiz, surnommé,"Gueule d’ange ». Roi de la torture, il attire pour toujours la répulsion et il ne deviendra jamais une affiche pour chambre d’adolescent(e).

Oui, c’est la révolution, la lutte contre les puissants, le désir de changement, l’engagement courageux, l’altruisme, le dévouement aux autres, la solidarité avec Cuba que le peuple de la fête promène chaque année dans les allées avec le visage du Che.

A la fête de l’Huma 2008, pas de fausses ONG financées par la CIA pour faire capoter les tentatives de changement en Amérique latine. On pouvait par contre s’attarder aux stands de Cuba Si France, Cuba Linda, France Cuba, France Amérique latine, stand pour le développement de la paix en Colombie, stands de Bolivie, Chili, Cuba (Granma), Venezuela, comité de solidarité avec les Indiens d’Amérique latine. Je dois en oublier.

Si l’abondance de stands latino-américains n’est pas vraiment une nouveauté en ces lieux, la pléthore de débats (in et off) portant sur cette région du monde, signifiait clairement que les fêtes changent (en mieux) et ne se ressemblent pas.

1 Au stand des sections communistes des 5e, 6e, 7e et 15e arrondissements, on nous a parlé des « Virages à gauche en Amérique latine. Espoir pour le reste du monde ? Quelle solidarité internationale ? » Avec Obey Ament, responsable de l’Amérique latine auprès du PCF, Fabien Cohen, secrétaire général de France Amérique latine et Michel Rogalski, directeur de la revue Recherches internationales.

De nombreux débats se sont déroulés au Village du monde :

2 « L’Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba) et les processus d’intégration latino-américaine ». Six ambassadeurs étaient présents aux côtés d’Andrés Bansart, directeur de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine et des Caraïbes de Caracas :
Jesús Arnaldo Pérez, ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela ; Luzmila Carpio, ambassadrice de la République de Bolivie ; Ana Isabel Prera Flores, ambassadrice du Guatemala ; Rogelio Sánchez Levis, ambassadeur de la République de Cuba ; Max Velásquez Dîaz, ambassadeur de la République du Honduras ; Marco Erazo, ambassadeur de la République de l’Équateur.

3 « Planète en souffrance. Fatalité ou crises d’un système ? »
« Crise institutionnelle : FMI, OMC, Banque mondiale, ONU, Union européenne…, c’est l’impasse ». Avec Daniel Cirera, dirigeant du PCF, chargé des questions européennes ; Andres Bansart, directeur de l’Institut des hautes études d’Amérique latine et de la Caraïbe à Caracas (Venezuela) ; Nicolas Sersiron, vice-président de CADTM en France ; et Hugo Fernandez Araoz, vice-ministre des Affaires étrangères de Bolivie.
Animé par Gérard Le Puill, de l’Humanité.

4 « L’interventionnisme des États-Unis en Amérique latine ».
Avec Eva Golinger, avocate vénézuélo-états-unienne ; Laura Hernández González, nièce d’un des 5 Cubains de Miami prisonnier aux Etats-Unis, Hernando Calvo Ospina, journaliste colombien collaborateur du Monde Diplomatique, Romain Migus, journaliste français en poste à Caracas et votre serviteur.
Modéré par Christophe Ventura, de Mémoire des luttes.

5 « Le rôle de la jeunesse pour un monde plus juste ».
Jeunes communistes de France, boursiers vénézuéliens de la Fondation Gran Mariscal de Ayacucho, représentants de la Jeunesse du Parti communiste de Cuba, représentants de la Jeunesse du Parti socialiste uni du Venezuela.
Modéré par Charles Giuseppi, journaliste.

6 « Les origines historiques et familiales de Fidel Castro ».

Débat organisé par l’ambassade de Cuba avec Ignacio Ramonet et Katiuska Blanco.

7 « Présentation de l’Annuaire bolivarien d’information vénézuélien ».
Avec Grégory Maitrier et Maria José Cantalejo Troya, directeurs de l’ABIVEN.

8 « Nourrir ou laisser mourir la planète… ».
Avec André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, président de l’ANECR, Marc Dufumier, professeur d’agronomie, Jesús Arnaldo Pérez, ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en France, et Bassiaka Dao, président de la Confédération paysanne du Burkina Faso.
(Ancien ministre vénézuélien de l’Environnement et des Ressources Naturelles, l’ambassadeur Jesús Arnaldo Pérez, docteur en géographie (spécialité : développement rural) a été étudiant, puis professeur d’université à Toulouse).
Modéré par Lysiane Alezard, conseillère régionale.

9 « Le socialisme du XXIe siècle et la nouvelle étape de la révolution bolivarienne »
Avec les députés vénézuéliens du Parlement latino-américain Amilcar Figueroa, Filinto Durán, Victor Chirinos.

10 « La voie vénézuélienne vers le développement durable ».
Avec : Jesús Arnaldo Pérez, ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela.

11 « La Bolivie après le référendum ».
Les enjeux de la révolution démocratique et culturelle.

12 « Anthologie de lettres du Sud au Nord, Paroles d’hommes libres ».
Avec : Luzmila Carpio Sangüeza, ambassadrice de la Bolivie, Christiane Chaulet-Achour Professeur de littérature francophone comparée à l’unversité de Cergy-Pontoise Olivier Dartigolles, Membre de la direction nationale du PCF.
En partenariat avec la fédération de la Seine-Saint-Denis, avec Espaces Marx/Transform Europe, avec ADEN (Association de descendants d’esclaves noirs)

13 Au stand de France Cuba, présentation, par l’auteur, du livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone ».

14 Mais le plus spectaculaire, l’événement inédit, eut lieu le samedi dans l’après-midi : un cortège de solidarité avec les cinq Cubains emprisonnés depuis dix ans aux USA a traversé la fête, du Village du monde jusqu’au stand de Cuba Si.

Après avoir râlé naguère, il me fallait (sévère mais juste) faire connaître aux lecteurs ce charme de la fête de l’Huma 2008.

La politique a besoin d’une osmose entre la tête et le coeur, d’un affichage des solidarités qui n’effraie que les ventres mous de la politique, les frileux qui vont à la pêche aux voix sous un ciré rose bonbon, neutre, imperméable à ces élans qui soudent les foules. Les peuples se lèvent pour soutenir durablement ceux qui leur parlent ET les écoutent. Ceux qui les bernent par leur baratin obtiennent leur adhésion éphémère suivie de leur désaffection. Voire de leur mépris durable.

J’ai assisté par hasard à l’arrivée pédestre de François Hollande à la fête. Cerné, sous l’oeil goguenard de la foule, par un groupe de jeunes qui l’avaient reconnu, il fut hué, injurié, obligé de s’arrêter, de faire un petit (piteux) demi-tour, avant de redémarrer quasiment au pas de course, protégé par des gardes du corps aux cous de taureau. La télé était là , je ne sais pas ce qu’elle en a gardé.

A quelques dizaines de mètres à peine, un autre socialiste, Jean-Luc Mélenchon, pouvait discuter avec les passants devant le stand du PRS que personne n’avait envie de démonter.
Il est vrai que le sénateur aurait pu participer aux débats listés plus haut et y parler en ami des peuples concernés. La chose lui est coutumière.

Rêvons d’un pays où les hommes politiques pourraient déambuler sans une escouade de gorilles, de haies de motards, de camions de CRS, de flics en civil et à oreillettes. Un pays où ils seraient applaudis et encouragés dans la rue.

Il paraît que ces choses-là se voient en Amérique latine et se verraient plus encore si les dirigeants progressistes n’étaient à la merci de fusils à mires télescopiques made in USA.

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COMMENTAIRES  

19/09/2008 10:56 par Anonyme

Intéressant parcours, j’aurais aimé qu’il y ait une halte aux débats et appels lancés par ceux d’entre les communistes qui ne se résignent à ce qu’il y ait échange, concorde et action commune de courants gauche de gauche, qu’ils soient communistes, trotkystes, alter : les Communistes Unitaires.

J’y ai vu des débats vivants qui montrent que les gens de gauche veulent par-dessus que nous nous retrouvions tous ensemble, pour un combat radical.
D’abord contre Sarko, dans la rue, dans la vie, sans attendre la pseudo-démocratie dans quatre ans, pour provoquer un bouleversement, des élections anticipées serait parfait, faute de mieux...

Le même

19/09/2008 12:36 par Anonyme

J’ai honte de ne pas avoir été de la partie.
L’année prochaine Maxime, j’espère vous rencontrer et prendre un de vos livres.

Fraternellement

R.

19/09/2008 13:37 par Comité se solidarité avec le peuple basque _ Paris

…Quand on est venu m’arrêter, il n’y avait plus personne pour protester.
Pasteur Niemöller

Pays basque : pourquoi ce silence ?

Les atteintes à la démocratie sont de plus en plus nombreuses au Pays basque :

*

Le Parti communiste des terres basques (EHAK), qui en 2005 a obtenu 13 % des voix et 9 députés lors des élections législatives, est en train d’être interdit par le Tribunal suprême espagnol, alors que la seule et unique activité de ce parti a été de représenter ses électeurs au parlement.
*

Même interdiction pour le parti antifranquiste historique EAE-ANV, qui a rassemblé plus de 20 % des suffrages aux élections municipales de 2007, et compte des centaines d’élus à travers le pays.
*

Plusieurs médias de gauche indépendantistes (quotidiens, radios) ont été fermés par le pouvoir espagnol, et leurs équipements confisqués.
*

Des mouvements populaires (mouvements de jeunes, de solidarité internationale, de défense des prisonniers politiques, mais aussi de nombreux bars associatifs) sont interdits et pourchassés, leurs animateurs condamnés.
*

Il y a aujourd’hui plus de prisonniers politiques basques qu’à la mort de Franco : 750 femmes et hommes, ce qui, à l’échelle de la France, représenterait 15 000 personnes. Une grande partie pour simple délit d’opinion ou de solidarité. Ils sont systé ­matiquement emprisonnés loin du Pays basque (une centaine en Région parisienne), ce qui rend les visites très difficiles pour leurs familles et amis.
*

L’usage de la torture contre les personnes arrêtées est régulièrement dénoncé par Amnesty international. Le dernier cas avéré date d’il y a deux semaines.
*

Régulièrement, de nouvelles lois liberticides apparaissent. La dernière, annoncée il y a deux jours, permettra d’imposer jusqu’à 20 ans de contrôle judiciaire à un prisonnier politique après qu’il ait accompli l’intégralité de sa peine.

Pourquoi un tel acharnement ?

Parce que, face à un peuple qui demande son droit à l’autodétermination (et qui a majoritairement refusé la constitution royaliste espagnole), le gouvernement de Madrid continue de choisir la voie de la répression, et à refuser l’option démocratique et pacifique que propose la gauche indépendantiste basque.

Tout cela se passe à 800 kilomètres d’ici, avec la complicité active du gouvernement français, qui lui aussi refuse de reconnaître la spécificité basque de ce côté-ci de la frontière. Pourtant, aucune information ne filtre dans les médias sur cette situation. On ne parle du pays basque que lorsqu’un attentat a lieu, sans expliquer pourquoi ce pays est en proie à la violence depuis déjà plusieurs générations.

Face à la désinformation officielle, il est du devoir des démocrates et progressistes français de dénoncer cet état d’exception. Si nous laissons les droits de l’Homme être bafoués là -bas, nous ne pouvons pas prétendre les défendre ici.

C’est pourquoi nous déplorons que, cette année encore, la direction de la Fête de l’Huma refuse à notre comité de tenir un stand à la fête. Comme les autres mouvements de libération nationale, la cause basque a pleinement sa place à la Cité internationale.

Retrouvez-nous sur Radio Libertaire (89.4 Mhz), chaque dernier vendredi du mois, de 22h30 à 0h30.

Comité de solidarité avec le peuple basque,
21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris
comite_basque@yahoo.fr - http://cspb.unblog.fr

http://www.gara.net/paperezkoa/20080916/96610/es/El-Comite-Solidaridad-Paris-deplora-silencio-sobre-situacion-vasca

La lutte basque et la Fête de l’Huma

Camarades : de l’audace !

Dimanche 14 septembre, Marie-Georges Buffet clôturait la Fête de l’Huma en appelant la gauche française à « prendre l’offensive », et à « lancer le chantier de nouveaux rapports entre les peuples ».

Au même moment, à Donosti, une manifestation de solidarité envers les prisonniers politiques, traditionnelle et pacifique, était brutalement réprimée, et plusieurs manifestants gravement blessés.

Pourtant, la voix de ces femmes et de ces hommes, et la revendication qu’ils partagent avec des centaines de milliers de Basques, n’a pas pu se faire entendre dans les allées du Parc de La Courneuve - en tout cas pas comme elle le mérite.

Notre association, le Comité de solidarité avec le peuple basque (CSPB) de Paris, avait pourtant comme chaque année fait une demande de stand à la Fête. Convaincus que la cause basque y a pleinement sa place, aux côtés des autres mouvements de libération qui composent le « village du monde », nous nous étions même pris très en avance, afin de ne pas compromettre nos chances pour des raisons de délai ou d’organisation. Après 4 mois d’attente, et malgré nos nombreuses relances, nous n’avions toujours pas de réponse. Elle finit par venir courant août, sous la forme d’un courrier aimable du directeur de la Fête nous informant que le manque de place dans le « village du monde » ne lui permettait pas de donner une suite favorable à notre demande.

Qu’à cela ne tienne : des camarades péruviens nous ayant proposé de partager le stand qui leur avait été accordé, il nous restait cette possibilité. Seconde déception : refus des organisateurs de la Fête, la taille allouée à ce stand se voyant en outre réduite de moitié.

Nous n’étions bien sûr qu’à moitié étonné de ce refus. Nous connaissons la tradition de centralisme, d’élitisme et de mépris des peuples qui pèse sur la gauche française depuis plus de deux siècles. Nous savons que, par son refus de toute remise en cause de l’État-Nation, le PCF a rencontré et rencontre encore des difficultés à s’opposer clairement au colonialisme, au néo-colonialisme et à l’impérialisme français. Nous faisons souvent face aux arguments de ceux qui, y compris dans la gauche la plus radicale, demandent aux mouvements indépendantistes ou autonomistes de faire d’abord la preuve de leur internationalisme pour mériter leur soutien, alors que justement, ils montrent en tenant ce discours qu’eux-mêmes sont trop étroitement nationalistes pour accepter que des peuples puissent envisager de quitter l’État français.

Aussi, nous ne demandions pas aux responsables de la Fête de l’Huma d’épouser la cause abertzale. Nous ne leur demandions même pas de reconnaître le droit du peuple basque à l’autodétermination, bien que cela nous semble pourtant la base minimale de « nouveaux rapports entre les peuples ».

Mais quand des partis politiques représentant une large fraction d’un électorat sont en passe d’être interdits, quand des responsables de mouvements politiques, populaires et culturels sont emprisonnés pour s’être réunis ou avoir exprimé leur solidarité, quand des médias sont fermés, quand les cas avérés de torture sont multiples, nous pensions qu’il est tout simplement du devoir des démocrates et progressistes français de dénoncer cet état d’exception. Et, à tout le moins, de ne pas se montrer complices des gouvernements espagnols et français en participant à faire le silence autour de cette situation.

Était-il nécessaire de citer Robert Badinter, disant que « Les Droits de l’homme, d’abord ça se défend pour les autres » ? De rappeler que l’Habeas corpus et les libertés publiques sont des notions universelles, qui ne peuvent être utilisées à géométrie variable, et refusées à ceux dont les revendications dérangent ?

Nous avons donc décidé d’insister, et demandé leur aide à quelques personnalités amies du Pays basque, membres du PCF ou compagnons de lutte invités à la Fête. L’une d’elles nous a fait part de son étonnement : pour la première fois depuis trente années, elle ne pouvait obtenir réponse à sa demande, malgré des démarches répétées. Une autre avait pu obtenir que la question soit spécifiquement abordée lors d’une réunion de la direction, place du Colonel-Fabien. Elle ne doutait pas d’une réponse positive, au bout du compte…

Cinq jours avant la Fête, on nous a pourtant fait savoir que le refus était confirmé. Un refus politique, assumé, même si les arguments sur lequel il se fonde ne nous ont pas été transmis, ni oralement ni a fortiori par écrit.

La présence de la cause basque à la Fête de l’Huma a donc pris la forme d’un tract, titré « Pays basque : pourquoi ce silence ? », distribué dans les allées du parc. Tract et présence très bien accueillis dans les stands du « Village du monde », ainsi que dans ceux de mouvements de lutte populaire comme le Mouvement de l’immigration et des banlieues (qui accueillera le CSPB lors du prochain Forum social des quartiers populaires, du 3 au 5 octobre prochains à Nanterre) - mais parfois plus fraîchement dans les stands des partis politiques traditionnels.

Bref, il reste du travail pour faire évoluer les mentalités et l’information sur la revendication abertzale et la situation au Pays basque. Nous poursuivons ce travail à Paris, par différentes manifestations et émissions de radio (sur Radio Libertaire - 89.4 Mhz-, chaque dernier vendredi du mois, de 22h30 à 0h30 - On peut également retrouver des informations sur le Pays basque à l’émission Txalaparta, sur Radio Pays 93.1 Mtz, le mardi à partir de 21h00).

Pour ce travail de longue haleine, l’aide de tous est la bienvenue.

Comité de solidarité avec le peuple basque,
21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris
comite_basque@yahoo.fr - http://cspb.unblog.fr

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