Le 26 octobre 2017, les parlementaires européens, ont accordé le prix Sakharov à l’opposition putschiste vénézuélienne (1) ayant pour slogan : Assez de votes : la « salida » (« sortie » de Maduro). Le rapporteur de la décision s’apitoya sur les « millions de personnes et d’enfants qui meurent de faim » (à 0mn37).
Le 30 novembre 2017 lors du guet-apens de « L’ émission politique » sur France 2, Laurence Debray surenchérit. Au Venezuela, « le pain n’arrive jamais », « tous les Vénézuéliens sont en prise avec la faim », ils vivent « une souffrance au quotidien », sa tante « passe sa vie à faire la queue pour trouver du pain ou du papier toilette… elle fait la queue dès 4 heures du matin », « le sucre et le café valent de l’or », « les opposants sont tabassés », « quiconque critique le gouvernement peut atterrir en prison ».
Le 10 décembre 2017, les élections municipales (plus personne n’ose dire qu’il y a eu fraude) permettent aux bolivariens d’emporter 300 mairies sur 335, dont 20 des 23 capitales régionales. Lors des élections du 15 octobre, les partisans de Nicolas Maduro avaient gagné les postes de gouverneurs dans 19 des 23 régions.
On dirait bien que les affamés-tabassés-pas-torchés ne lisent pas nos médias payants et subventionnés (dont France 2), mais Le Grand Soir (2) qui n’invente pas un paradis vénézuélien ni un enfer et s’accroche à la verdad, hombre ! La verdad !
Théophraste R. (Animateur de la commission : « Comment dire et redire la vérité sur le Venezuela sans passer pour un fanatique chaviste ? »).
Note.
(1) Le prix sera remis le 13 décembre à Strasbourg lors d’une pantalonnade qualifiée de « cérémonie officielle » afin (on suppose) d’accroître le discrédit de l’Union européenne.
(2) C’est Noël, un don sera bienvenu pour l’avoine de notre cheval.