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CIRCUS POLITICUS

« Circus Politicus » est le titre d’un livre écrit par Christophe Deloire et Christophe Dubois.

Christophe Deloire est Directeur du Centre de formation des journalistes . Lequel n’est pas qualifié de conspirationniste ou même de « conspi’ » . Christophe Dubois est grand reporter pour un chaîne de télévision qui n’est pas qualifiée (par le pouvoir) de conspirationniste ni même de « conspi’ », à savoir TF1. Des extraits du livre sont publiés par un hebdomadaire qui n’est pas qualifié non plus de conspirationniste ni même de « conspi’ », à savoir l’Express.

Pourtant ce livre « expose une réalité terrible, celle d’une Europe fasciste :ce mot est un euphémisme face au fonctionnement de l’UE où des commissaires non élus travaillant parfois pour des banques, dont la fameuse Goldman Sachs, prennent les décisions sans être les représentants du peuple" , un monde dirigé par des clubs privés, la finance a mis son plan à exécution, il y a eu un putsch de la part de gens qui ont décidé d’être au-dessus du système démocratique »..

Pourtant, les deux auteurs exposent les résultats d’une enquête « sur les réseaux ploutocratiques mondialistes de David Rockefeller et qui oeuvrent à l’établissement d’un gouvernement mondial sous hégémonie américaine depuis 1954 hors de tout contrôle démocratique (Groupe de Bilderberg, Commission Trilatérale, CFR). »

L’express titre le 01/02/2012 : Qui sont les puissants qui manipulent nos dirigeants ?

Extraits de l’article de l’Express :

Les discrètes notes "Antici"*

A chaque Conseil, les dirigeants consacrent près d’une demi-journée à rédiger le communiqué final. Ils peaufinent le texte, paragraphe par paragraphe. Un seul mot peut entraîner des minutes de discussion. Les communiqués ne relatent pas les débats, parfois vifs. Un relevé de conclusions "révisées", au style bureaucratique, est publié un mois après la réunion du Conseil ! Mais il ne permet pas de se faire une idée précise.

De quoi les maîtres de l’Europe se parlent-ils ? Il y a un moyen de le savoir, jusqu’ici inconnu du grand public. Pour le découvrir, il faut assister à l’extérieur de la salle de réunion à un étrange ballet digne des coulisses d’un théâtre. Dans une pièce attenante à la salle 50.1, des hommes et des femmes prennent des notes. Ils se basent sur les propos retranscrits par un "débriefer" du secrétariat général du Conseil, installé dans la salle. Ce ne sont pas des journalistes, mais des diplomates. Personne d’autre n’est autorisé à retranscrire les débats par écrit. Ils ont un nom : les conseillers "Antici". Ils sont les seuls à pouvoir porter un badge "rouge A" - avec les représentants permanents des Etats membres auprès de l’Union européenne - qui leur permet d’accéder à la salle du Conseil. Mais ils ne peuvent pas y rester (ils n’ont pas de chaises !). Une volonté délibérée de limiter le nombre de membres et de délégations présents.

Il y a un conseiller Antici par pays, en général un diplomate de la représentation permanente, l’équivalent de l’ambassade à Bruxelles auprès de l’Union européenne. Un délégué italien, Paolo Antici, a utilisé le procédé en 1975 et laissé son nom. Ces notes dactylographiées sont diffusées sur du papier blanc sans en-tête - ni République française, ni Union européenne, ni aucun autre logo n’apparaît -, anonymes comme les "blancs" des services secrets. Les notes Antici ont beau n’avoir aucun caractère officiel, elles contiennent la recension quasi parfaite des conversations des dirigeants européens lors de leurs réunions au sommet. Leur tâche n’est pas toujours aisée : lors d’une réunion, l’un des diplomates note dans son relevé Antici que les micros ne fonctionnent plus.

Jamais aucun citoyen européen n’a assisté à ces discussions, jamais une télévision ne les a filmées, sauf cinq minutes au début, quand personne ne se dit rien. Jamais ces notes ne sont sorties du cercle des initiés. Grâce à elles, un coin du voile peut aujourd’hui être levé sur ce Circus assez exotique.

Le vrai pouvoir des banques

Le poids des marchés ? Un pouvoir politique fantoche face aux Crésus de l’industrie financière ? Claude Guéant modère l’analyse, mais ne conteste pas que le rapport de force est permanent : "Il faut vivre avec la pression des marchés financiers et prendre en compte les agences de notation. Faut-il davantage contrôler ces dernières ? Lors d’un G 20, il avait été question de créer une agence européenne."

Un an plus tard, Sarkozy prononcera un second discours de Toulon pour défendre son bilan. En réalité, les belles paroles mettront en évidence la vacuité des actions. Car le chef de l’Etat ne dirige plus grand-chose. La régulation des banques est maintenant à l’initiative du comité de Bâle. Etabli en 1974 par les gouverneurs des banques centrales de 10 pays, élargi depuis à près de 30 pays au total, le comité ne rédige jamais des textes ayant force de loi mais, en matière de réglementation des banques, son pouvoir dépasse celui de la France. (…)

L’énigmatique conférence de Bilderberg

Sur le site Internet de la conférence de Bilderberg, le mot est souligné, comme s’il s’agissait d’un avertissement à ceux qui oublieraient la consigne : les discussions se déroulent off-the-record (sic). Huis clos total. Aucun compte rendu. Cette règle du silence public aurait pour objectif d’"aider une meilleure compréhension des forces complexes [...] qui affectent les nations occidentales dans la période difficile de l’après-guerre". Certes, la guerre froide n’est plus d’actualité. Mais aujourd’hui, "il y a plus, et non moins, de problèmes communs", note la courte présentation du groupe. Le caractère "privé" des conversations "n’a d’autre but que de permettre aux participants d’exprimer leurs opinions [...] librement".

Bilderberg n’est pas un organe de décision ni de concertation, il n’y a donc pas lieu de publier une position commune : "Aucune résolution, pas de vote et aucune déclaration politique." Las ! la lecture des archives de Bilderberg entreposées à La Haye (Pays-Bas) démontre pourtant que les membres de cette classe dirigeante invisible sont parfois passés au vote. Le compte rendu d’une réunion "strictement confidentielle", rédigé dans les années 1950, consulté par les auteurs, atteste que l’influence est bien l’un de leurs objectifs : "La possibilité de soumettre, à la fin de la conférence, non pas des résolutions mais des conclusions et des suggestions, a été étudiée. De telles conclusions et suggestions ne lient personne ; les participants sont libres, s’ils le désirent, de les considérer comme la base de mesures qu’ils prendraient avec leurs gouvernements respectifs ou organisations ou groupes sur lesquels ils ont une influence, afin qu’elles puissent être adoptées et mises en vigueur."

A Bilderberg, on s’exprime plus librement à huis clos... *

Les méthodes d’influence de l’Amérique

La scène a pour cadre l’imposante ambassade des Etats-Unis à Paris, un bâtiment de style classique, sous haute surveillance, située en face de la place de la Concorde, à deux pas du Crillon et des jardins de l’Elysée. En plein coeur de Paris, le symbole de la puissance américaine. Là sont reçus les candidats ou les invités d’un programme très spécial, l’IVLP, International Visitor Leadership Program [IVs’ - les initiales d’International Visitors’]. Il s’agit de jeunes gens à très haut potentiel repérés par les services de l’ambassade, et que le gouvernement américain invite pour un périple aux Etats-Unis afin de les sensibiliser à la cause du pays, sous couvert d’un séjour d’études.

[...]Etre un IV, c’est apprendre que la plus grande puissance du monde vous promet un bel avenir !

Le "Swiftgate" ou l’atteinte à la vie privée

"L’une des plus belles opérations d’espionnage depuis longtemps !" Cet expert ne s’embarrasse pas de précautions oratoires pour évoquer le dossier "Swift". Pour le grand public, le mot ne signifie rien. Il est pourtant au coeur d’un débat essentiel sur le plan démocratique. Au nom de la lutte contre le terrorisme, les services américains - le FBI, la CIA... - ont eu accès pendant des années à l’ensemble des transactions bancaires mondiales, notamment françaises.Un accès à des données de masse contenant d’éventuels suspects, mais aussi et surtout des citoyens normaux.

Swift est le nom d’une société, la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication, dont le siège social se situe en Belgique. Son activité est gigantesque : elle traite chaque année plus de 2 milliards de messages sur des transactions financières. Ses clients : 8 000 sociétés (notamment des banques) dans 200 pays.

Les Américains ont surveillé les transactions financières.

(...) Après les attentats du 11 septembre 2001, les services américains se mobilisent pour lutter contre les cellules d’Al-Qaeda. Une traque mondiale... Mais aussi mise sous surveillance financière de la planète. L’US Department of Homeland Security (DHS), le ministère de l’Intérieur américain, a sous la main un formidable outil : les fichiers Swift. Dans le cadre de la lutte antiterroriste, le Département de la sécurité intérieure demande à Swift de lui transmettre tous les mois une série de messages du serveur.

Pendant cinq ans, les services américains mènent clandestinement cette guerre financière. La consultation des données se fait sur la base de "sommations administratives" secrètes adressées par le département du Trésor américain à la section américaine de Swift. La société belge, qui, par nature, est au courant, a l’obligation absolue de ne rien révéler de cette opération. Les services secrets américains mettent-ils dans la confidence les services "amis" ? En Belgique, non. En France, aucune certitude. Mais un organisme de contrôle des services de renseignement belges, le comité R, prétend que les banques centrales du G 10 avaient été informées dès février 2002 de l’opération, ainsi que la Banque centrale européenne (BCE). Aucune de ces vénérables institutions n’a élevé la moindre objection : officiellement, au nom du respect du "secret professionnel".

* Les titres des extraits sont de la rédaction.

Autre article de l’Express sur le même livre :Qui sont les nouveaux maître du monde ?

Cependant, arrêtons-nous sur le groupe Bilderberg dans la mesure où celui-ci organise luxueusement et avec l’argent de ceux qui travaillent à un monde moins inhumain des rencontres annuelles à la fin de chaque printemps, donc bientôt. Le lieu en est tenu secret, et ces rencontres sont aussi bien protégées des médias et des simples curieux que d’autres « sommets ». et ceux qui s’y intéresseraient de trop près sont fréquemment qualifiés de conspirationnistes et dénigrés : leurs écrits et vidéos sont publiés, certes, mais à côté de documents sur les Petits Hommes Gris Venus d’Ailleurs et parmi des noms connus pour être d’extrême droite.

Pour une fois que ce n’est pas le cas, laissons la parole à Christophe Deloire et Christophe Dubois :

Ce 9 juin 2011, l’hôtel de luxe s’est transformé en camp retranché. La raison ? Pendant trois jours, une délégation de l’élite mondiale - hommes et femmes politqiues, patrons de multinationales, banquiers… - se réunit ici pour deviser sur les grands problèmes de la planète. Une sorte de Siècle à l’échelle du monde et à la puissance dix. (…) Le lieu des festivités n’est jamais connu à l’avance, et les débats ne sont rendus publics pour rien au monde. La liste des invités n’est communiquée qu’après coup, et encore seulement depuis quatre ans. Car, officiellement, il s’agit d’une réunion « privée ». Tiens, comme au Siècle, justement.

(…) Qui se cache derrière les bâches blanches dignes d’une oeuvre de Christo, cet artiste qui emballe les monuments ? Un simple coup d’oeil à la liste finales des invités permet de prendre la mesure de l’évènement. (…) Qui peut prétendre réunir sous les mêmes lustres de cristaldeux reines (Pays-Bas, Espagne), un prince héritier (Norvège), un Premier Ministre en exercice (Portugal) et neuf ministres (parmi lesquels le ministre de l’Economie Italien, le chancelier de l’Echiquier britannique, le vice-ministre des Affaires étrangères chinois, le ministre des Finances grec, le secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis) ?

(…) Si une photo de famille avait été prise comme au G20, le président de la BCE Jean-Claude Trichet aurait pu poser au bras du moustachu Robert Zoellick, président américain de la Banque Mondiale. Les boss des grandes banques privées du monde auraient souri à l’objectif, car ils ont dégagé les trois jours nécessaires pour respirer l’air des montagnes suisses : (…), Joseph Ackerman (Deutsche Bank). Ce dernier est influent au-delà de sa banque. Président de l’Institut de la finance internationale, le lobby représentatif des plus grandes banques du monde, il négociera avec Merkel et Sarkozy la réduction de la dette grecque en octobre 2011.

(…)Mais au fait, de quoi se parlent-ils ? (…) interrogeons Pascal Lamy, qui fréquente assidument le Biderberg, sur ces curieuses fréquentations. Rien que de très banal, selon lui.
« Les conférences Bilderberg sont des séminaires, explique-t-il sur le ton serein de celui qui n’a rien à cacher. Je fais quinze séminaires par an, à Evian, Strasbourg, Aspen, Montréal, Washington, Shangaï ou Djakarta. Si j’assiste à une table ronde sur la cybersécurité, en écoutant un général américain, anglais ou russe en charge de ces dossiers, je ne perds pas mon temps.

- Mais n’y a-t-il pas un risque d’imprégnation idéologique ? » lui demandons-nous.

Lamy fronce les sourcils, comme si on lui servait la thèse complotiste du « gouvernement mondial ». Ce n’est pas ce qu’on a dit. Donc on formule la question autrement : « Ces conférences où l’on passe son temps à deviser savamment avec des patrons, des banquiers, ne finissent-elles pas par orienter les conceptions que l’on a de l’économie ?, insistons-nous. C’est une évidence sociologique, répond-il d’un ton paisible. Si on passe du temps dans un milieu, on finit par en adopter les codes et les croyances, qu’il s’agisse d’ouvriers ou de patrons [1]. »

Si les dirigeants politiques passent plus de temps à deviser avec des patrons dans des clubs huppés qu’au bistrot à fréquenter leurs électeurs, cela oriente incontestablement leur vision du monde. « Je passe 50% de mon temps sur le terrain, à aller voir le port de Monbasa ou de Libreville », argumente Lamy, soucieux de montrer qu’il reste au contact du monde réel. Mais finalement il ne conteste pas l’existence d’une classe dominante. « La dérive oligarchique, bien entendu qu’i y a un risque. L’oligarchie, il y en a partout. Et notamment en France. C’est la matrice de l’ENA. »

On ne dira pas le contraire. Au fait : cela a-t-il des conséquences sur la façon dont nous sommes gouvernés ?

[1] Entretien avec Pascal Lamy, 30 septembre 2011.

Vidéos :

le groupe de Bilderberg !!! ça n’existe pas...

BILDERBERG ? CONNAIS PAS...

Devedjian et bilderberg

C’est donc un livre qui devrait instruire un certain nombre de personnes.

Le Groupe de Bilderberg a été fondé par en 1954 à l’Hôtel Bilderberg à Osterbeek à l’invitation du Prince Bernhard de Hollande, ancien nazi, co-fondateur du Groupe avec David Rockefeller, banquier. Le groupe Bilderberg compte des Français qui se rendent très souvent à ses réunions annuelles, voire à presque toutes, comme Thierry de Montbrial, patron de l’IFRIS (Institut Français des Relations Internationales et Stratégiques),
Henri de Castries, patron des assurances AXA, ou Bertrand Collomb, patron des Ciments Lafarge, par exemple. Le groupe compte aussi des « invités » plus épisodiques.

D’après les nombreux embusqués qui tentent de savoir qui parmi les hommes politqiues, les patrons de presse ou d’entreprise, est à chaque réunion annuelle, divers Français dont les noms suivent ont été mentionnés présents, à un titre ou à un autre, « socialistes » aussi bien qu’UMP, aux côtés des « Démocrates » comme des « Républicains » Américains aux réunions du Groupe Bilderberg.

Adler Alexandre (2003) Conseiller éditorial du Figaro
Arnault, Bernard, (1992) Chair Management Board, LVMH
Attali Jacques (1975), French economist and scholar and
Balladur Edouard (1987), former Prime Minister of France
Barnier Michel (2006 - 2007), former French Foreign Minister
Barre Raymond (1983), former Prime Minister of France
Baverez, Nicolas, (2008 - 2009 - 2011) essayiste, journaliste, chroniqueur de l’hebdomadaire « Le Point »
Bazire, Nicolas, (2011) Managing Director, Groupe Arnault /LVMH, témoin de Nicolas Sarkozy lors de son mariage avec Carla Bruni.
Belot, Jean de (2002) Editor-in-Chief, Le Figaro
Bérégovoy Pierre (1992), former Prime Minister of France
Bertrand Xavier (2009)
Beytout Nicolas (2001 - 2003 - 2004 - 2005 - 2007) Rédacteur en chef des Echos
Bon Michel (2001 - 2003) Président de France Telecom
Boucher, Eric Le (1999)- Chief Editor, International, Le Monde.
Bressand, Albert (2006) Professor and Managing Director designate, Center for Energy, Marine Transporation and Public Policy, School of International and Public Affairs, Columbia University
Bruguière Jean-Louis (2003) Magistrat antiterroriste
Bujon de l’Estang, Francois (1988), Minister Plenipotentiary ; fmr adviser to Chirac on Defence etc
Camus Phillipe (2003 - 2004 - 2005 - 2007) Président d’EADS
Castries, Henri de, (2003 - 2008 -2009 -2002 - 2003 - 2004 - 2005 - 2006 - 2007 - 2010 - 2011) patron des assurances AXA
Chevènement Jean-Pierre (1984, 1990), former Minister of Defense (France)
Collomb, Bertrand, (1999 - 2000 - 2001 - 2002 - 2003 - 2005 - 2006 - 2007 - 2008 - 2009 ) patron des Ciments Lafarge
Copé Jean-François (2003) Porte-parole du gouvernement
Cot Jean-Pierre (1977), French politician, former Mayor of Coise
Defferre Gaston (1964, 1966), former Mayor of Marseille Elu socialiste
Delors Jacques (1992)
Delpech, Thérèse (2005) Director for Strategic Affairs, Atomic Energy Commission
Descoing, Richard (2006) Director, Institut d’Études Politiques
Devedjian, Patrick (1993 - 2006), Member of Parliament (UDF - Haut de Seine)
Fabius Laurent (1994), former Prime Minister of France Elu socialiste
Faure Edgar (1974), former Prime Minister of France
Faure Maurice (1955, 1963, 1966)
Floch-Prigent, Loik Le (1992), Chair, Société Nationale Elf-Aquitaine
Gergorin Jean Louis (2002 - 2003) Vice-président d’EADS
Giscard d’Estaing Valéry (1968, 2003), former President of the French Republic
Guetta, Bernard (1998) - Editor in Chief, Le Nouvel Observateur
Guichard- Olivier (1966, 1977), French politician, former French Minister of Justice
Herzog Maurice (1974), former Mayor of Chamonix
Imbert, Claude (1991), Chief Editor, Le Point
Jospin Lionel (1996), former Prime Minister of France.socialiste
Jouyet, Jean-Pierre, (2008 - 2009)ministre français des Affaires Européennes
Kemoularia, Claude de (1992), snr. adviser, Groupe Paribas ; former chief representative to UN
Kerdrel, Yves de (2006) Editor, Le Figaro
Kouchner Bernard (2005 - 2007), current Minister of Foreign Affairs (France)
Lagarde Christine (2009) Ministre de l’économie
Lagayette, Philippe (1992), First Deputy Governor, Banque de France
Lamy Pascal (2000 - 2003 - 2005 - 2009 - 2011), Director General, World Trade Organization (Organisation Mondiale du Commerce), membre du Parti Socialiste.
Lellouche Pierre (1996 - 2003) Vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN
Lauvergeon Anne, (2006 - 2010) présidente du groupe nucléaire français AREVA
Lévy, Maurice, (2011) Chairman and CEO, Publicis Groupe S.A.
Lévy-Lang André (1991 - 1992 - 2001 - 2002 - 2003) Ancien président de Paribas
Margerie, Christophe de (2009 ), patron de Total
Mendes-France Pierre (1968), former Prime Minister of France
Mestrallet, Gérard (1999) - Chairman of the Executive Board and CEO, Suez Lyonnaise des Eaux
Mollet Guy (1954, 1955, 1957, 1963, 1966), former Socialist Prime Minister of France
Montbrial, Thierry de, (1996 - 1997 - 2000 - 2001 - 2002 - 2004 - 2005 - 2006 - 2007 - 2008 -2009 - 2010 - 2011) patron de l’IFRIS (Institut Français des Relations Internationales et Stratégiques)
Moïsi, Dominique (1999 - 2002) - Deputy Director, IFRI
Nallet Henri (2001) Parti Socialiste
Noir, Michel (1991), Mayor of Lyon, ex-Secretary of State for Foreign Trade
Ockrent, Christine, (2008 - 2009) French television and radio
Olivennes Denis (2009 - 2010) Nouvel Observateur
Orcival, Francois (1993) d’, Editor Valeurs Actuelles
Pérol, François (2009), secrétaire général adjoint de l’Elysée
Pinault, François-Henri (2006) président du conseil d’administration de PPR Group (Conforama, FNAC, Gucci, Yves Saint Laurent, Puma, CFAO, Surcouf, Artemis)
Pinay Antoine (1954, 1955, 1963, 1964, 1966), former Prime Minister of France
Pisani-Ferry Jean (2009) Economiste
Pleven René (1963, 1966), former Prime Minister of France
Pompidou Georges (1966), former President of the French Republic
Poncet Jean-Francois (1982, 1985, 1988), former French Foreign Minister
Raimond Jean-Bernard (1994), former French Foreign Minister
Ranque Denis (2003) Pdg de Thalès
Riboud, Antoine (1992 2003), Chair, Société BSN, Gervais Danone
Rocard Michel (1986), former Prime Minister of France
Roy Olivier (1988 - 1997 - 2002 - 2003 - 2005 - 2006 - 2011) University Professor and Researcher, Laboratoire Monde Iranien, CNRS.
Rueff Jacques (1958, 1966)
Séguin Philippe (1990), former Mayor of Epinal
Sampermans, Francoise (1995), Chair Groupe Express France
Sapin, Michael (1992), Minister of Economy and Finance
Schweitzer, Louis (I993 - 2002), Chairman and CEO Renault SA
Seillière, Ernest-Antoine (1992 - 2002), Chair, Compagnie Générale d’Industrie et de Participations
Strauss-Kahn Dominique (2000). ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Socialiste
Trichet, Jean-Claude, (1995 - 1999 - 2000 - 2001 - 2002 - 2003 - 2004 - 2007 - 2009 - 2011) président de la Banque Centrale Européenne
Valls, Manuel, (2008 - 2009) député membre du Parti Socialiste
Védrine, Hubert, (1987 - 1992 - 2008 - 2009) ministre des Affaires Etrangères, membre du Parti Socialiste
Villepin Dominique de (2003), former Prime Minister of France
Villin Philippe (2003) Vice-président de Lehman Brothers Europe

Le Prix Nobel de la Paix Henri Kissinger et le banquier David Rockefeller, entre autres, sont là quasiment chaque année.

On notera l’absence des hommes politiques anti-américains : Charles de Gaulle, Michel Debré, Pierre Messmer, Maurice Couve de Murville, François Mitterrand, Jacques Chirac, et des hommes politiques communistes.

On notera aussi l’absence, sur le plan international, d’invités venant d’Israël, d’Amérique Latine ou du Maghreb. C’est en 2011 que le groupe a invité pour la première fois des personnalités venant de la Chine Communiste.

Finalement, s’il est quasiment obligatoire pour ne pas devenir un esclave traité avec mépris de fréquenter, ou d’avoir un patron qui fréquente (des représentants de Google, Microsoft, Coca-Cola, Facebook, Fiat, Airbus, par exemple, étaient présents en 2011), un groupe fondé par un nazi et un banquier, assidûment hanté qui plus est par les nombreux rois, reines, et leurs familles, que compte encore l’Union Européenne comme s’il n’y avait pas eu de Révolution Française, alors il s’agirait d’une situation de la société qui n’est peut-être pas « aménageable ».

Ernesto « Che » Guevara :

On ne peut pas faire confiance à l’impérialisme, même un tout petit peu comme ça, rien !

No se puede confiar en el imperialismo, pero ni tantito asà­, nada !

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TOUS LES MEDIAS SONT-ILS DE DROITE ? Du journalisme par temps d’élection
par Mathias Reymond et Grégory Rzepski pour Acrimed - Couverture de Mat Colloghan Tous les médias sont-ils de droite ? Évidemment, non. Du moins si l’on s’en tient aux orientations politiques qu’ils affichent. Mais justement, qu’ils prescrivent des opinions ou se portent garants du consensus, les médias dominants non seulement se comportent en gardiens du statu quo, mais accentuent les tendances les plus négatives inscrites, plus ou moins en pointillé, dans le mécanisme même de l’élection. (…)
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L’affaire Julian Assange aurait été réglée en quelques mois si nous avions une presse agressive et indépendante qui aurait mis une claque aux autorités américaines et britanniques pour leur persécution criminelle d’un journaliste qui a révélé des crimes de guerre.

Stefania Maurizi

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