« On voyait nos camarades mourir sans comprendre pourquoi »
Afrik.com, mercredi 4 avril 2007.
Scientifiques, juristes, médecins et victimes ont dressé mercredi un réquisitoire accablant sur les activités d’exploitation d’uranium de la société française Areva au Niger et au Gabon. Jugée opaque dans la gestion de l’information, l’ex Cogema est accusée d’avoir sciemment laissé ses employés et les habitants des zones minières qu’elle exploite exposés à d’importants taux de contamination radiologiques.
(...) Après avoir échoué à faire interdire la mission exploratoire à Arlit, le directeur de la Cominak va parvenir à faire confisquer le matériel de mesure des scientifiques à la douane de Niamey, selon le rapport des associations. Ces derniers parviendront néanmoins à conserver des instruments dont les relevés seront sans appel : « Le taux de contamination de l’eau distribuée à la consommation dépasse largement les normes de l’OMS », assure Bruno Chareyron, responsable de la Criirad. Le laboratoire scientifique a également mesuré des pièces de ferrailles fortement contaminées sur le marché de la ville et constaté que les résidus radioactifs (500 0000 Becquerels par kilogrammes) étaient entreposés à l’air libre, « exposés à tous les ruissellements et tous les vents ».
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Afrique - pillages, massacres et misère : Stop Françafrique.