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Dans « peuple communiste » il y a peuple

A l’heure où j’écris ces lignes, les candidats à la Primaire de la droite se préparent pour leur deuxième débat télévisé.
Ce soir, quelles que soient leurs opinions politiques, les téléspectateurs seront nombreux à penser que le prochain président de la République se trouve dans cette brochette de débatteurs.

Cette projection n’est pas qu’une vue de l’esprit. Elle est, tout simplement, la prise en compte des résultats électoraux récents, et malheureusement pour notre niveau national de maturité politique, l’absorption telle quelle des prédictions des sondages.
Je ne me résoud pas à cette éventualité.

C’est la raison pour laquelle je veux m’adresser aux
communistes, qui franchissent ce weekend une étape importante de leur délibération collective au sujet de l’élection présidentielle de 2017.

J’ai beaucoup lu de débats et de commentaires à ce sujet, notamment dans la presse et sur les réseaux sociaux.
Il me semble que la discussion est embrouillée par pas mal de scories qui empêchent d’y voir clair.

J’entends des procès d’intention à la pelle : L’objectif de la France insoumise serait de détruire le PCF. L’objectif du PCF serait de nuire à Jean-Luc Mélenchon auquel il vouerait une animosité sans bornes. L’objectif de la France Insoumise serait d’empêcher l’élection ou la réelection de tout candidat communiste. Le PCF n’aurait plus qu’une seule vocation dans la vie, avoir des élus coûte que coûte.
Le blame-game carbure à fond : Jean-Luc Mélenchon aurait rendu tout travail en commun impossible en déclarant sa candidature hors cadre de partis. Jean-Luc Mélenchon aurait tout gâché en lançant la campagne dès février. Le PCF aurait une illégitimité à vouloir peser sur le cours de la campagne parce qu’il serait "arrivé le dernier".
Toutes les affirmations ci-dessus sont fausses, évidemment. Les insoumis ne veulent pas détruire le PCF. Et pourquoi pas la CGT, tant qu’on y est ? Les communistes ne détestent pas Jean-Luc Mélenchon et ne sont pas mûs, dans leurs décisions politiques, que par des considérations de personnes. Les insoumis ne voient aucun mal à ce que les français élisent des communistes, surtout pas à l’Assemblée Nationale où le scrutin est uninominal. Les communistes ont une vocation programmatique et des principes politiques ancrés. Ils ne sont pas des putes à mandat. La France Insoumise est un mouvement qui vise à s’élargir constamment et en conséquence toute personne qui arrive y sera traitée avec respect et égard, même celle qui n’arrivera que la veille du scrutin présidentiel ou à la dernière minute, juste avant de rentrer dans l’isoloir. Je ne prends absolument pas ombrage du fait que les communistes défendent bec et ongles leur vision politique, et il me semble que l’argument de l’antériorité au sein de la France Insoumise est inopérant et même un danger pour la suite. Quant à l’antériorité "auprès de Jean-Luc Mélenchon" c’est carrément un argument débile vu que Jean-Luc ayant lui même changé à quelques reprises de stratégie politique, la proximité avec lui ne signifie rien politiquement, en tout cas pas en soi.

Je voudrais donc tenter de présenter le plus sobrement et simplement possible le désaccord politique qui est en jeu, afin de créer un cadre loyal et rationnel de discussion. Cette réflexion, chaque militant de gauche doit la mener. Et chacun y apportera sa propre réponse, à son propre rythme. Et si des désaccords persistent, ce n’est ni illégitime, ni une catastrophe. Et comme me disait récemment une amie, les débats politiques ne sont véritablement tranchés que lorsque plus personne n’en débat. Il n’y a pas, dans cet espace politique qui nous englobe tous, de possibilité de clore le débat par acte d’autorité.

Donc débattons.
J’ai quitté le Parti socialiste en novembre 2008 pour nombre de raisons parfaitement évidentes mais aussi parce que j’avais la garantie que quelques mois plus tard, en mai 2009, le Parti communiste était partant pour faire une liste commune aux élections européennes avec le petit parti que nous fondions, le Parti de Gauche. C’est donc directement aux communistes que je dois cet acte politique décisif dans mon parcours.

Je le rappelle pour montrer que je ne suis ni amnésique ni ingrate. Le Front de Gauche est né dans ces listes "Front de Gauche pour changer d’Europe" en 2009 et c’est bien le PCF qui a rendu possible cette scission du PS dont on voit aujourd’hui les effets de façon de plus en plus spectaculaire.
J’ai été au premier rang des batailles électorales menées au nom du FDG depuis 2009. J’ai été la candidate des communistes à tout un tas d’élections. J’ai éprouvé les qualités de ce qu’on appelle communément le "peuple communiste". J’aime les personnes qui s’engagent, d’une façon générale. Et les communistes sont des citoyens engagés admirables. Souvent les plus dévoués, souvent les plus disponibles, souvent les plus lettrés et les plus formés à la théorie politique. Non par appartenance à des classes sociales hautement scolarisées, mais par volonté personnelle et collective de s’extraire de l’aliénation et du déterminisme social par la lecture, la formation, et la culture. L’émancipation de la classe ouvrière, objectif politique asséné comme un leitmotiv par nos anciens, on en voit des traces réelles et vivantes parmis les militants communistes.
Ces expériences politiques au sein du Front de Gauche m’ont donc beaucoup apporté, et beaucoup appris.

Pourtant, le Front de Gauche a été un échec électoral, en tout cas depuis les élections législatives de 2012.

Je ne veux pas entrer ici dans l’analyse de chaque échec en particulier. Certaines raisons sont évidentes, d’autres plus subjectives et discutables. En tout état de cause, notre stratégie a évolué au fil du temps, ou plus exactement au fil des échecs.
J’ai appliqué loyalement la ligne des "ayants-droits de l’élection de Hollande".

J’ai appliqué assidûment la ligne de "l’opposition de gauche à François Hollande".

J’ai appliqué sans flancher la ligne de "l’unité de l’autre gauche pour passer devant la social-démocratie".

J’ai même appliqué la ligne de "l’unité de l’autre gauche suivie d’une fusion avec le PS".

Bref, on a beaucoup essayé, et on a beaucoup échoué.
Ce n’est donc pas par sectarisme ou mégalomanie que nombre de camarades ne veulent plus revivre les lignes politiques déjà éprouvées dans les faits.

Dans mon cas, c’est par fatigue, et même par respect pour moi même. Je veux être sûre que quand je lâche mes enfants ou mon boulot pour militer, que ce soit pour une raison vraiment valable. Récemment, j’ai ressenti de la honte à passer des heures interminables dans des réunions politiques sans vie ni élan qui n’ont abouti qu’à des échecs, des rancoeurs, et des détestations. Je ne veux plus le faire. Je ne le ferai plus.

Pour autant, je n’arrête pas de militer.
En effet, un autre militantisme est possible. Une autre stratégie est possible. D’ailleurs, plusieurs stratégies sont possibles, et il est légitime d’en discuter.

Si je tente de résumer les stratégies existantes à gauche, je peux lister les suivantes :

Stratégie n°1
Il n’y a plus que 52% des français qui votent à toutes les élections. Dans cet espace, la droite et l’extrême-droite font 2/3 des voix. La gauche (au sens très très large) fait un tiers des voix.
Nous sommes donc minoritaires, mais nous pouvons garder le pouvoir gouvernant par une astuce : se retrouver face au FN au 2nd tour. Pour réussir ce tour de passe passe (au mépris du principe démocratique de majorité), il faut juste passer la barre du premier tour et arriver au second. Donc il faut un candidat unique de la gauche. Pas besoin de programme ni de principes (surtout pas, d’ailleurs), le seul objectif est que le candidat soit UNIQUE. C’est la stratégie de Jean-Christophe Cambadélis.

L’autre face de cette stratégie qui est clairement inavouable, c’est la "crainte de l’effacement de la gauche au second tour". On brandit avril 2002, on brandit le risque fasciste qui vient, et on en arrive au même résultat : candidat unique de la gauche. Il est minoritaire mais il passe le second tour et exerce le pouvoir gouvernant par rejet du FN. C’est la stratégie de tous ceux qui, opposés à la politique de Hollande, participent à la primaire du PS*.

Stratégie n° 2
Il n’y a plus que 52% des français qui votent à toutes les élections. Dans cet espace, la droite et l’extrême-droite font 2/3 des voix. La gauche (au sens très très large) fait un tiers des voix.
C’est la faute au PS et plus spécifiquement au Gouvernement. Donc il faut unir la gauche anti-gouvernementale et régler une bonne fois pour toutes le problème de "la direction de la classe ouvrière", pour reprendre nos références communes. Cela risque de diviser la gauche et l’éliminer du second tour, mais au moins cela contribue à la refondation de la gauche après la défaite à la présidentielle, et ce dès les élections législatives où la gauche "nouveau format" pourrait incarner l’opposition à la droite. C’est, sauf erreur de ma part, la stratégie de la direction du PCF* et d’Ensemble. Dans le cadre de cette stratégie, ce qui compte c’est la capacité à regrouper les appareils militants et les organisations de la gauche anti-gouvernementale.

Je respecte cette position mais je ne participerais pas à sa mise en oeuvre. Il me semble que c’est peu ou prou la même stratégie que nous avons mis en oeuvre avant (notamment aux élections européennes de 2014), avec le résultat que l’on connaît. Mon expérience personnelle m’enseigne que les français ne sont pas interessés par un règlement de comptes au sein de la gauche. Malgré toute la détestation qu’ils ont pour Hollande et le Gouvernement, faire du anti-Hollande ne donne pas envie de voter. Cela passe même pour de veines querelles alors que le Front National et la xénophobie gagnent chaque jour du terrain. La stratégie de Cambadélis, qui joue sur le sentiment de peur du FN, a selon moi plus de chances de réussir que cette stratégie de l’unité de la gauche anti-libérale ou anti-gouvernementale.

Stratégie n3°
Il n’y a plus que 52% des français qui votent à toutes les élections. Dans cet espace, la droite et l’extrême-droite font 2/3 des voix. La gauche (au sens très très large) fait un tiers des voix.
Pour avoir une majorité, il faut donc ramener aux urnes les 48% qui ne votent plus ou n’ont jamais voté. Il faut les ramener aux urnes parce que la dignité en dépend. Les français qui ne votent plus sont des statistiques de l’abstention, du chômage, de la délinquance, de la pauvreté, mais pas des citoyens. Ils sont des numéros d’allocataire, des numéros de demandeurs, mais pas des citoyens. Avoir une dignité civique, c’est le point de départ.
Voilà le changement de paradigme. Voilà le changement de perspective. Ne réflechir que dans le cadre de la France qui vote encore, c’est à la fois injuste par ce qu’on laisse dans l’oubli la moitié de nos concitoyens, et inefficace, parce que c’est là que se trouvent ceux qui souffrent concrètement de la société capitaliste et productiviste et qui auraient interêt à la changer.
Ce changement de paradigme a plusieurs conséquences.
Il élimine ipso facto le scénario numéro 1 (primaires socialistes et candidat unique de la gauche). En effet, il est rigoureusement impossible d’aller chercher les dégoutés avec ls dégoutants. Question de pure logique.

Il élimine aussi le scénario numéro 2 car les dégoutés n’en ont RIEN A FAIRE de la "recomposition de la gauche" et de ses appareils.
Il impose un changement dans les façons de faire. Par exemple, valoriser la participation directe de chacun sans égard à son parcours antérieur plutôt que la négoication traditionnelle entre partis. C’est ce que nous avons fait avec la Convention nationale de France Insoumise à Lille et la méthode d’élaboration du programme.
Il impose un changement de point de vue quant à la notion même de suffrage universel et de représentativité. Quand on est dégouté, ce qui nous parle c’est la prise en compte du vote blanc et le droit de révoquer les élus, par exemple.

Il impose de prioriser l’abolition de la monarchie présidentielle sur le jeu électoral de la Ve République.

Ces nouvelles façons de faire sont enthousiasmantes aussi pour la militante de gauche que je suis, car elles permettent d’imaginer ce que serait la société nouvelle de la 6ème République, avec ses nouveaux droit économiques, personnels et environnementaux. Elles permettent de concevoir la politique comme un immense acte d’inclusion et de mise en commun (c’est l’objectif de la Constituante) plutôt que comme une nouvelle preuve des discriminations belligènes à l’oeuvre dans notre pays.

Dans ces temps obscurs où la violence et le meurtre sont là, cette stratégie est un authentique rayon de Lumière.

Cette stratégie porte un nom, le populisme, défini nom pas comme une idéologie ou un régime politique, mais comme l’effort conscient de créer les frontières entre le EUX et le NOUS qui existent nécessairement dans toute société politique. Nous définissons les frontières de la division fondamentale, insurmontable, au sein de la société politique fraçaise. La Summa Divisio, comme on dit dans les études de droit.

NOUS, c’est le PEUPLE (groupe de personnes exerçant communément et effectivement le pouvoir politique). On peut dire, aussi, mais c’est un pléonasme, PEUPLE SOUVERAIN.
EUX, c’est l’OLIGARCHIE. C’est à dire ce petit groupe d’hommes politiques, de magnats de la finance, de hauts-fonctionnaires, qui captent le pouvoir politique et économique à leur seul profit.
Notre populisme est un outil pour rassembler la très grande majorité des français.

Notre populisme est un outil pour battre l’extrême-droite et l’oligarchie qui ont pour point commun de désigner leur NOUS et leur EUX.

Pour l’oligarchie, qui veut passer inaperçue, l’idéal c’est de pointer le doigt vers EUX, les migrants, EUX, les musulmans, ect..
L’extrême-droite, qui pointe dans la même direction, est totalement fonctionnelle à l’oligarchie.

Nous devons contester leur domination culturelle en imposant notre propre hégémonie culturelle. Je ne fais l’injure à mes camarades communistes de leur parler de Gramsci, qu’ils connaissent mieux que moi.

Je comprends les appréhensions face à cette stratégie novatrice que d’aucuns appelleront aventurière. Je comprends les préventions de ceux qui préfèrent "faire vivre le clivage droite-gauche" plutôt que d’alimenter, au moins conjoncturellement, sa décomposition.
Je ne jette la pierre à personne.

Je ne demande qu’une chose, c’est que l’on donne acte aux Insoumis d’être sincères dans leur démarche. Comme dit ma belle-mère quand nous sommes à table, "si vous n’aimez pas, n’en dégoutez pas les autres".

J’ai espoir que "mucho mas temprano que tarde" (pour reprendre la formule de Salvador Allende dans sa dernière allocution radiophonique), les communistes voudront entrer dans la bagarre face à la droite et l’extreme-droite et leur corollaire nécessaire : l’apathie civique.

Je suis certaine que cette joie de militer ensemble que nous avions quand nous pensions avoir trouvé la solution avec notre FDG tout beau tout chaud, nous la retrouverons dans cette campagne présidentielle, à un moment ou un autre.

J’espère que cette lettre vous aura convaincu qu’il n’y a, de la part des Insoumis, ni animosité, ni arrongance, ni mépris.
Il y a peut-être des désaccords politiques. Cela arrive. Traitons-les dans le respect de nos convictions mutuelles, et même dans le respect de nos tâtonnements et hésitations respectifs.
Je vous souhaite une bonne réunion ce weekend !

Sur ce, j’allume la télé pour écouter la brochette des candidats de droite. Les écouter pour les combattre, et pour veiller à ce qu’en mai 2017, aucun d’entre-eux ne soit Président de la République.

Raquel GARRIDO
* Porte-parole internationale du Parti de Gauche.

*Addendum, vendredi 4 novembre 12h40 :

Pierre Laurent a annoncé ce matin que parmi les choix proposés aux adhérents PCF, il privilégiait le soutien à la candidature Mélenchon.
C’est une déclaration qui prouve que le problème posé n’était pas la personne de Jean-Luc Mélenchon.

Dans sa conférence de presse, il affirme parallèlement qu’il souhaite continuer à oeuvrer pour une candidature unique de la gauche, éventuellement autour d’Arnaud Montebourg si ce dernier était élu.
En fait, contrairement à ce que j’écrivais plus haut, Pierre Laurent semble encore privilégier le scénario n°1…

Le débat reste donc plein et entier. Tant que les termes du débat sont clairs, ce n’est pas grave. Débattons !

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