Résumé libre de la pièce de Molière : vil séducteur qui abuse de sa puissance, indifférent à tout devoir social, Dom Juan a trahi Hollande qui avait trahi Jaurès et il a séduit Marianne en inventant un projeeeetttt où l’on pense printemps (quelle c...ie, mais quelle c...ie, ce slogan !).
De droite à gauche, viennent l’aider des cohortes de petits nobliaux reniant leur famille et leurs idéaux feints.
Plus tard (mais quand ?) gronde la colère d’un peuple-Commandeur las de n’être convié qu’à des festins de pierre. Dom Juan recule alors devant les « fainéants ». Il promet de rendre les 5 écus volés aux étudiants, d’épouser toutes les illettrées qu’il a engrossées en Bretagne et toutes les moins que rien culbutées dans des halls de gare, dans des kwassas-kwassas comoriens ou sur l’île de Guyanne.
Mais, de sa main d’acier, la vox populi le précipite dans les entrailles du château de Chambord où il disparaît tandis que les alcooliques du Nord et les gueux de partout braillent : « Dégage ! dégage ! Voilà par ta chute un chacun satisfait : Ciel offensé, promesses violées, électeurs floués, ouvriers dépouillés, vérité outragée, Marianne maltraitée, citoyens poussés à bout ; tout le monde est content : il n’y a que Gattaz seul de malheureux ! Dégage ! dégage ! ».
Théophraste R. (Analyste subjectif de l’oeuvre de Molière et libre adaptateur des paroles de Sganarelle).
PS. Ce billet est ma manière de vous souhaiter une bonne année.