Etre capable de "s’adapter" et "d’évoluer" en permanence…

SERGIO

Etre capable de "s’adapter" et "d’évoluer" en permanence...

Qu’est-ce que le néolibéralisme (ou ultralibéralisme) ? Est-ce que c’est, comme l’affirment certain(e)s analystes et politologues réputé(e)s, une idéologie mouvante (s’adaptant au circonstanciel... à l’évènementiel et tout à fait opportuniste ?), qui opérerait tantôt de manière claire (dirigiste, comme ce fut le cas au Chili, en Argentine, mais aussi en Angleterre [thatchérisme] ou aux Etats-Unis [reaganisme] ), tantôt de manière diffuse (suggestive, comme ce fut le cas un peu partout dans le reste monde... y compris en Chine ou en Russie, même si dans ces deux pays l’Etat contrôla rigoureusement (sauf durant la période Eltsine) le développement à l’économie de marché et à la financiarisation de l’économie capitaliste), via les agences de propagandes et les laboratoires de la pensée dominante, de type « Think tanks » et autres « caisses de résonance », théorisant et régurgitant sans cesse (sa ou) ses théories "philo-didactiques". (sous-entendu, moyenâgeuses et dogmatiques, puisque mélangeant de vieilles recettes éculées (il y a toujours eu des riches et des pauvres, c’est de la faute aux pauvres s’ils-elles sont pauvres, etc.) avec ce qu’on pourrait aisément comparer à une religiosité furieusement moderniste)

Une sorte d’individualisation ou d’autoformation politico-économique incessante.

Beaucoup de choses ont été dites ou écrites sur le sujet, mais très peu sur la portée "scolastique" de ces "nouveaux" préceptes "philo-didactiques", qui seraient (selon ses laudateurs-fondateurs) fondée en grande partie sur l’autopersuasion, *mais dont les conséquences et les effets sont eux (très) collectifs ; tout le monde garde en mémoire les tentatives plus ou moins infructueuses, (et parfois grossières..., comme ce fut le cas sous le règne de l’ancien président de la république, Sarkozy, qui multiplia les provocations envers les salarié(e)s), sorties des cartons des appareils politiques droitistes français et soutenu activement et bruyamment par une « minorité agissante » (qu’Emmanuel TODD désigne sous le vocable de « classes moyennes et supérieures »), et qui impose à la population française [c-à-d à la majorité], ses intérêts de classes et ses choix sociétaux (y compris émotionnels, comme ce fut le cas dans l’affaire de « l’esprit du 11 janvier 2015 »), mais le plus souvent ses diktats !... Mais tout cela ne serait pas possible sans la complicité active (et implicite) du personnel politique français, tétanisé et soumis à un possible « vote sanction » de ladite minorité active (qui selon les sources représenterait, de 15 à 20% des français-ses), et aussi grâce au système électoraliste français qui leur est particulièrement favorable ! Parallèlement à cela, une majorité de français(es) rejette massivement la classe politique, et ce désintéressement se traduit par un taux d’abstention de plus en plus élevé, et l’enchaînement de ces éléments aboutit fatalement à ce qu’ils-elles exercent tout le pouvoir !...

(ce sujet ne sera pas traité présentement..., aussi j’aimerai quand même en dire deux mots :

1) Chacun sait q’un pourcentage élevé d’abstentionnistes favorisera mécaniquement les résultats qu’obtiendront les candidats restés en lice..., et qu’elle que soit l’élection !
2) Même si le pourcentage des votant(e)s est très largement inférieur à celui des abstentionnistes, comme ce fut le cas ces dix dernières années, et que le personnel politique l’assume dédaigneusement, cette forme d’injustice aura obligatoirement des conséquences, car cette « non-représentativité » reste (et restera) à jamais gravé dans les esprits !...
3) Et si... à moins de rééditer les victoires électorales grecques ou espagnoles, et qu’à leur exemple une majorité de citoyen(ne)s se réapproprie le système électoral..., dans l’espoir de changer la donne (?) malgré un environnement politico-médiatique particulièrement hostile... sauf qu’en France les droites dominent partout (du PS au FN) et qu’en Espagne ou en Grèce il y a eu des actes de résistance, qui se traduirent par des manifs avec occupations des places, des rues, et autres endroits publics.
4) A moins que... le pourcentage des abstentionnistes dégringole encore plus bas !..., au point de faire basculer le pays dans l’insurrection ! Ne serait-ce pas là une bonne chose ?

* nous verrons au cours du présent article que ce que prônent lesdits laudateurs, et bien que les uns et les autres formulent "leurs propres" définitions du néolibéralisme, différenciées et férocement individualistes, sans que toutefois cela aboutissent à la remise en cause (l’antinomie) de l’ensemble des théories "philo-didactiques" néolibérales (?) ; car, toujours selon les préceptes "philo-didactiques" néolibéraux, l’individu disposerait perpétuellement de son « libre arbitre » et serait "programmé" pour accumuler toujours plus de richesses, se souciant (si) peu de morale et/ou de besoins vitaux. Ce qui finalement [même si les moyens pour y parvenir paraissent différents] n’engendrera pas de contradiction avec la base théorique du néolibéralisme. Quand des individus donnent « libre court » à leur propre perception du néolibéralisme, cela ne remet pas en cause deux dogmes fondateurs néolibéraux : « la libre entreprise » et « la prise de risque » !... Conclusion : brouillard et nébulosité... n’empêcheront pas d’aboutir à une forme d’uniformité dans la volonté d’enrichissement personnel et dont l’objectif final est « toujours plus ! »

En ce qui concerne la "forme", tout sera fait pour éviter soigneusement toutes formes d’injonctions intempestives (les ordres seront suggérés) ou de références à une quelconque "idéologie", afin que tout cela est l’apparence d’un mode de vie librement choisi, où « la réussite personnelle » est strictement bornée par la loi du marché. (sauf dans deux cas cité plus haut, au Chili et en Argentine, où les Etats-Unis fomentèrent des coups d’état [sous tutelle de la C.I.A. et de ses commandos de tueurs]... Et dans ces deux pays, les doctrinaires de « l’école de Chicago » voulurent à tout prix expérimenter « grandeur nature » leur « nouvelle religion », considérant que la "démocratie" (de type occidentale) pourrait être un obstacle majeur à la réalisation d’un « nouveau pouvoir néolibéral mondial »).
Résultat final de tout cela, des inégalités et une injustice grandissantes, de plus en plus de violence et de misère dans le monde, des pays ravagés et pillés par et pour le profit de quelques uns, et des centaines de millions de vie gâchées, détruites... et le monde n’a jamais été aussi près de sa destruction !

Bibliographie : il y a le livre d’Eric Toussaint « Un coup d’œil dans le rétroviseur » bien torché ce livre..., de Stéphane Haber « Analyser le néolibéralisme aujourd’hui » et « Penser le néocapitalisme. Vie, capital et aliénation » un prof qui en a la dedans !, trois articles publiés sur le site Wikiberal « Ayn Rand » dans lequel « la grande à la théoricienne du néolibéralisme » s’explique, et « Ordo-libéralisme », qui permet de mieux comprendre le parallèle entre le SPD et le PS, « Libéralisme » l’ancêtre..., du « Néo-conservatisme » un article Wikipédia, les fameux "néo-cons", « Théorie de la régulation » encore un article Wikipédia, ensuite un travail collectif (j’aime bien le travail collectif...) « L’automarchandisation » sous la direction de Anne-Françoise Trollat et Claire Masson et « La Formation Individualisée » Conférence de consensus Collectif de Gilly-lès-Cîteaux et « Fiche N°3, L’individualisation de la formation » c’est du costaud !, sur le site « La Toupie » trois articles, « Flexibilité » et « Flexisécurité ou flexicurité », « Définition de libertarien et du libertarianisme » ça peut toujours servir..., « Du libéralisme au néolibéralisme » de Gilles Dostaler, plus lège mais aussi efficace, « Hayek contre la démocratie ? » article d’Yvan Blot paru dans la revue ©Polemia, Hayek est l’un des père fondateur de la doctrine néolibérale, un sacré facho !, « Karl Polanyi : prophète de la fin de l’économie libérale » article de Keith Hart, je n’ai plus la source, désolé ?!, « Les dix commandements du libéralisme mondialisé », ni source, ni auteur, mais très drôle..., re-désolé ?!, « L’essence du néolibéralisme » pierre Bourdieu, pas besoin de le présenté !, « Politiques néolibérales. Démocratie et néolibéralisme » article par Christian Laval, lucide et critique..., et pour le plaisir : « La ville créative et le développement économique et industriel » de Pierre Chapignac, la ville néolibérale du futur !... ainsi que : « Le Fonds monétaire international » et « La Banque mondiale » sur leur site respectif...

Ciao, sergio

COMMENTAIRES  

17/06/2015 12:58 par Arthurin

Qu’est-ce que le néolibéralisme (ou ultralibéralisme) ?

Aussi loin qu’il me soit permis d’en juger, le néo-libéralisme se distingue du libéralisme par le fait qu’il valide les rapports de domination inhérents à l’état de nature ; on peut objecter que d’après certains ethnologues ou anthropologues l’état de nature n’a jamais existé, que seules les façon de "vivre ensemble" ont évolué, mais le fait est que ce qui distingue l’animal grégaire de l’animal social c’est précisément la façon de vivre ensemble, la structure sociale, la société ; et on ne peut nier qu’à une période qui précède la préhistoire et se poursuit peu ou proue jusqu’à l’antiquité selon la civilisation ou l’ethnie considérée l’être humain était un animal grégaire, alors le point de vue de ces ethnologues et anthropologues...

Le libéralisme ne valide pas les rapports de domination, la loi du plus fort et du talion, en atteste l’apport des Francs Maçons, libéraux s’il en est, aux droits de l’homme ; les lois de la nature inspirent le libéralisme, le droit de propriété y est sacralisé (brèche béante vers le néo-libéralisme), puisqu’il semble naturel de disposer de son territoire, et j’arrête là de digresser sur le libéralisme qui ne nous intéresse pas immédiatement.

Alors oui le néo-libéralisme épouse parfaitement la théorie de l’évolution pour en arriver à une sorte de darwinisme social qui n’a d’autre finalité que la domination des dominants, qui naturellement utilisent leur position pour pérenniser leur hégémonie (comme de prévisible) et ne reculerons devant aucune bassesse puisque seule la loi du plus fort est en vigueur. Le néo-libéralisme se présente donc comme antagoniste des intérêts humanistes.

cette « non-représentativité » reste (et restera) à jamais gravé dans les esprits !...

Pour l’auto-déterminisme c’est déjà pas folichon, conjugué à la novlangue qui veut faire passer ça pour la démocratie, c’est la matérialisation d’une dystopie. (mais même à gauche on sait pas trop ce qu’est la démocratie, ça peut bien être ça...) (rappel : démocratie représentative = oxymore, démocratie directe = pléonasme)

au point de faire basculer le pays dans l’insurrection ! Ne serait-ce pas là une bonne chose ?

Si nous n’avons pas la moindre idée de ce vers quoi nous voulons faire tendre la société, non, ça ne changera rien sur le long terme, les néo-libéraux prendront un siècle ou deux pour reconquérir leurs positions et on repartira pour un tour.

17/06/2015 20:43 par Dwaabala

Bonjour Sergio.
Pierre Bourdieu (┼ 2002) disait en octobre 1999 :
« Selon la vulgate néo-libérale l’ordre social américain est dynamique, par opposition à la rigidité des sociétés européennes, et il associe la productivité à une forte flexibilité.
Cette vision d’un monde reposant sur la "souplesse" et sur l’adaptabilité conduit à voir dans l’insécurité un principe positif d’organisation collective, et à faire de l’insécurité le moteur même de la société.
"Vous voulez les faire bosser, rendez-les précaires !"...
"Vous voulez censurer les journalistes, pas la peine d’instaurer une censure, faites des CDD !".
Il s’agit là d’une philosophie sociale totalement antithétique de ce que l’on appelait, au XIXe siècle, le "solidarisme" .
[....] Aujourd’hui, dire cela peut paraître naïf ou ringard.
Mais il faut bien voir que, derrière cette philosophie néo-libérale, il y a des forces sociales : économiques, quand elles passent par les grands organismes du commerce international ; juridiques-politiques, quand elles passent par Bruxelles. »

18/06/2015 10:22 par sergio

Arthurin écrit (pardonnez-moi d’avoir réduit votre pensée en un nuage de phrases et de mots clés) : L’état de nature, animal social, animal grégaire, rapport de domination, loi du plus fort, loi du talion, théorie de l’évolution, darwinisme social, auto-déterminisme, matérialisation d’une dystopie, (+) rappel démocratie représentative = oxymore, démocratie directe = pléonasme… Si nous n’avons pas le moindre idée de ce que vers quoi nous voulons faire tendre la société etc.
sergio : nous aimerions avoir votre avis sur le sujet (?)

Ciao Dwaabala,
Ce texte ne représente que le début d’une longue (trop ?) recherche, motivée (entre-autre) par la parution (sur ce site) d’un article intitulé « Dix clefs offertes par Philip Mirowski Comprendre le néolibéralisme » signé Simon Tremblay-Pépin, qui, sous une apparente sincérité, provoqua un scepticisme très marqué quant aux objectifs avancés ! Non seulement je n’étais pas convaincu par ce qu’il écrivait, mais cet article me paraissait inachevé, voire ambigu sur le fond… Pierre Bourdieu avait (contrairement à l’auteur de l’article cité plus haut…, et bien avant tout le monde !) analyser précisément et clairement le fond de cette affaire (je ne sais toujours pas s’il faut dire "nouvelle religion" ou "philosophie" ? si l’on se réfère aux écrits de madame Ayn Rand et de messieurs Hayek ou Friedman), toujours est-il, qu’il avait pris une bonne longueur d’avance… Fraternellement sergio

18/06/2015 14:36 par Arthurin

@ Sergio

O_o

Je n’ai pas prétention à répondre à toutes les questions ; et je ne souhaite ni n’ai souhaité ni ne souhaiterai réduire ta pensée (mais je regrette d’avoir à le formuler) ; et globalement je suis en accord avec moi-même (en tous cas j’essaye) (merci de t’en soucier).

(si toutefois j’avais mal compris le message et qu’il s’agissait de me faire comprendre qu’on m’a rien demandé : c’est un espace de commentaires ici, ton texte m’a parlé et j’ai trouvé ton questionnement pertinent, voilà, c’est tout)

Du coup c’est passionnant, mais comme vous me faites un peu peur vous ne m’en voudrez pas de ne pas rester.

PS : on peut qualifier ça d’idéologie, ça semble convenir (de rien, c’est cadeau, bisous).

18/06/2015 21:18 par sergio

Arthurin, Idéologie ?…, pas évident !, de scolastique, de philosophie, de procédés didactique, de religiosité, d’émulation, c’est beaucoup plus probable, car il s’agit de prendre des risques personnels, de se laisser guider (porter) par le marché, sa loi, et de trouver la meilleure opportunité pour s’enrichir grâce (ou à cause) de ses propres aptitudes, mais toujours au détriment de l’autre, du concurrent, de l’adversaire.

Quand au reste, il s’agit d’une invite à développer votre raisonnement, à l’éclaircir, rien de plus. Désolé pour le malentendu… Ciao sergio

19/06/2015 12:00 par Arthurin

@ Sergio

Il me semble qu’idéologie convient, à la fois, de façon plus ou moins marquée, scolastique, philosophie, procédés didactique, croyance, émulation, mode de vie, dialectique, sémantique, morale, etc. ; une idéologie est bien l’ensemble de raisonnements, d’idées, de concepts qui permettent d’interpréter le réel (a fortiori agir en conséquence) ; cela représente correctement ce qui doit être qualifié ici, cela suffit à la compréhension (la loi du marché, ses pseudos risques et ses corollaires appartiennent au capitalisme financier) (il est attendu que le capitalisme financier soit le système économique qui s’accorde le mieux avec l’idéologie néo-libérale).

Quant au reste, j’ai dit ce que j’avais à dire, comprenne qui peut. Ciao.

20/06/2015 09:57 par macno

Il y a pas mal de temps déjà un modérateur du Grand Soir m’avait fait cette remarque Ô combien pertinente : « Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement. »[Einstein]
Personnellement j’aurais quand même été jusqu’à l’âge de 10 ans, mais le Maître a dit...
Avec cet article-gigogne je n’oserais m’avancer à déterminer une limite d’âge...
Les articles "gigognes" c’est "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué", ou "savant", ou bien souvent les deux à la fois.
Je peux seulement dire que sur beaucoup de points je ne suis pas d’accord avec cet article, mais comme il y a tant de poupées encastrées les unes dans les autres, je n’en dirai pas plus, car il me serait impossible et/ou interminable de toutes les aborder.

Abordons néanmoins UNE seule phrase, celle de l’introduction, répondant à la question fort pertinente ma foi : « Qu’est-ce que le néolibéralisme (ou ultralibéralisme) ? »
« Est-ce que c’est, comme l’affirment certain(e)s analystes et politologues réputé(e)s, une idéologie mouvante (s’adaptant au circonstanciel... à l’évènementiel et tout à fait opportuniste ?), qui opérerait tantôt de manière claire (dirigiste, comme ce fut le cas au Chili, en Argentine, mais aussi en Angleterre [thatchérisme] ou aux Etats-Unis [reaganisme] ), tantôt de manière diffuse (suggestive, comme ce fut le cas un peu partout dans le reste monde... y compris en Chine ou en Russie, même si dans ces deux pays l’État contrôla [contrôlait] rigoureusement (sauf durant la période Eltsine) le développement à l’économie de marché et à la financiarisation de l’économie capitaliste), via les agences de propagandes et les laboratoires de la pensée dominante, de type « Think tanks » et autres « caisses de résonance », théorisant et régurgitant sans cesse (sa ou) ses théories "philo-didactiques". (sous-entendu, moyenâgeuses et dogmatiques, puisque mélangeant de vieilles recettes éculées (il y a toujours eu des riches et des pauvres, c’est de la faute aux pauvres s’ils-elles sont pauvres, etc.) avec ce qu’on pourrait aisément comparer à une religiosité furieusement moderniste) »
Ouf !
Quelques points, vite fait :
- certain(e)s analystes et politologues réputé(e)s, [Qui ?]
- Chine et Russie sont des exemples bien différents, les mettre dans le même "panier" c’est un peu osé...
Mais je hisse le drapeau blanc !
Je vais quand même aborder en quelques mots la question initiale sur ce qu’on appelle d’ailleurs à mon avis à tort, néolibéralisme.
Le "néolibéralisme" n’est pas une "idéologie" à proprement parler, mais c’est une stratégie de concentration par des groupes, d’entreprises libérales (par absorptions, éliminations, etc) ayant pour but d’avoir plus de pouvoir que les États et de leur imposer leurs lois. Autrefois on parlait de "trusts" (voir l’exemple type de l’histoire des chemins de fer aux États Unis).
À partir du moment où apparaît le terme de "concentration", une "idéologie" n’a plus rien de "libérale".
Quant à « Être capable de "s’adapter" et "d’évoluer" en permanence... »
Mais "s’adapter" de quoi et "évoluer" vers quoi ?
Cet article gicle dans tous les sens !

21/06/2015 15:10 par sergio

Macno écrit : « Cet article gicle dans tous les sens »

sergio : il s’agit là d’une ébauche, car il m’est apparu évident que ces questionnements en appelaient d’autres… de plus en plus complexes ! La vie est si compliquée…, comment ne pas douter face à cette pseudo évidence ? Vous parler de table, comme certain(e)s parlent de les renverser, soi-disant pour éclaircir la situation présente (une "gauche" dans l’impasse et totalement atone et des partis droitistes triomphants…), la suite de cet article ne sera pas forcément plus claire, mais elle aura le mérite de soulever des tonnes questions, et les tonnes de questions ça me plait ! Je ne confond certainement pas pro-américanisme et russophobie ou sinophobie, bien au contraire ! sergio

PS : le néolibéralisme s’attaque à tous les compartiments de la société (et tout particulièrement au sociétal et au consumérisme), il faudra tôt ou tard en tirer les conséquences !

22/06/2015 15:25 par AARRRP

Pardonnez-moi, Sergio mais je trouve votre texte particulièrement abscons. Dans le second paragraphe, vous laissez sous-entendre que la toute-puissance des politiques incombe aux abstentionnistes. Postulat en faveur duquel vous formulez une argumentation en trois points sorte de réquisitoire envers les coupables, ces inconscients abstentionnistes. Seul le point 4 semble être discordant en ce que vous écrivez que le basculement du pays dans l’insurrection serait plutôt une bonne chose à la condition que le pourcentage des votants dégringole au plus bas (petite coquille et non comme vous l’écrivez que le pourcentage des abstentionnistes dégringole au plus bas). Alors Sergio, croyez-vous aux vertus du vote et à sa transformation en devoir citoyen ou plutôt à une révolution menée par des abstentionnistes radicaux ?
Pour ce qui me concerne ni l’une ni l’autre. Le vote comme moyen de changement n’est qu’une chimère qui en réalité est la traduction du consentement à la servitude. Quant à la révolution, elle n’est que le changement de main du pseudo pouvoir. Une solution passe par le combat permanent et non violent qui exige au préalable une prise de conscience individuelle : « celle d’avoir conscience d’être dans ce monde mais de ne pas en être. »

Salutations

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