De Gaulle avait lâché : « La réforme, oui ; la chienlit, non ! ». Une autre fois, il s’en était pris à « tout ce qui grouille, grenouille et scribouille », tandis que Raymond Barre, Premier ministre de Giscard d’Estaing, avait une idée : « Les chômeurs n’ont qu’à créer leur entreprise ». On peut désapprouver sur le fond, pas sur la forme.
Hélas, hélas, hélas ! le langage politique déchoit quand Macron s’en prend aux « illettrées » aux « fainéants » qui « ne sont rien » et complète l’affichage de sa grossière intolérance en fustigeant « ceux qui foutent le bordel ».
« La tolérance, il y a des maisons pour ça ! » avait ironisé Paul Claudel.
Les mots de Macron indiquent qu’aucune n’est sise au 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Le Palais de l’Elysée n’étant donc pas un lupanar, inutile d’y chercher un (trop) jeune maquereau débutant et une vieille mère maquerelle. Quiconque en douterait sombrerait dans le travers des attaques ad hominem et insulterait Manu et Bribri, serviteurs du peuple, comme elle le dit dans « Point de Vue, journal des familles royales ».
Théophraste R. (Branleur de première cherchant emploi dans maison close).