Au moins 135 corps mutilés de Palestiniens détenus dans une prison israélienne tristement célèbre, selon des responsables de Gaza (The Guardian)

Le Cri des Peuples
Des documents indiquent qu’ils provenaient de Sde Teiman, déjà accusée de torture et d’assassinats extra-judiciaires.
Au moins 135 corps mutilés de Palestiniens renvoyés par Israël à Gaza avaient été détenus dans un centre de détention tristement célèbre, déjà visé par des accusations de torture et de décès illégaux en détention, ont indiqué des responsables du ministère de la Santé de Gaza au Guardian. Le directeur général du ministère de la Santé, le Dr Munir al-Bursh, et un porte-parole de l’hôpital Nasser de Khan Younis, où les corps sont examinés, ont déclaré qu’un document trouvé à l’intérieur de chaque sac mortuaire indiquait que tous provenaient de Sde Teiman, une base militaire située dans le désert du Néguev où, selon des photos et témoignages publiés par le Guardian l’année dernière, des détenus palestiniens étaient enfermés dans des cages, les yeux bandés et menottés, enchaînés à des lits d’hôpital et contraints de porter des couches. « Les étiquettes à l’intérieur des sacs mortuaires sont rédigées en hébreu et indiquent clairement que les dépouilles ont été conservées à Sde Teiman (…)Lire la suite »

Des procès de 36 minutes et sans jury - Les tribunaux fascistes de masse de Starmer

Craig MURRAY
Les personnes accusées de terrorisme pour avoir soutenu Palestine Action n’auront pas droit à un jury lors de procès limités à 36 minutes chacun, avec des peines de prison pouvant aller jusqu’à six mois. Tels sont les projets des tribunaux Starmer pour les procès de masse des manifestants anti-génocide.
Ces plans ont été élaborés par le juge Michael Snow. Il est l'incarnation même des préjugés judiciaires. Lorsque Julian Assange a comparu devant Snow lors de la première audience après avoir été traîné hors de l'ambassade, Snow a qualifié Assange de « narcissique », alors que celui-ci n'avait rien dit d'autre que confirmer son nom et qu'aucune preuve n'avait été présentée. Snow a maintenant décrété que les 2 000 personnes accusées en vertu de l'article 13 de la loi sur le terrorisme pour avoir soutenu Palestine Action seront jugées par groupes de cinq, à raison de dix personnes par jour, soit 36 minutes d'audience pour chaque accusé. Il s'agit d'une farce, d'un spectacle de procès-spectacle de masse. Les 36 minutes comprennent à la fois les arguments de l'accusation et de la défense, ainsi que le contre-interrogatoire. Lors d'une audience préliminaire mercredi, l'une des accusées, Deborah Wilde, âgée de 72 ans, a objecté que ces procès seraient beaucoup trop courts pour (…)Lire la suite »

Petro : « Ça rend Trump furieux que la Colombie ne soutienne pas une invasion du Venezuela »

Telesur
« Bolívar n'a jamais voulu une relation à genoux avec les États-Unis. Je suis bolivarien », a affirmé le président colombien en rejetant les accusations de Trump qui le lient au narcotrafic.
Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a assuré ce lundi 20 octobre que le président Donald Trump l'accuse faussement d'être lié au narcotrafic parce que durant son mandat l'armée colombienne ne participera pas à une invasion du Venezuela, qualifiant d'acte insensé le fait d'attaquer un peuple frère. Dans une interview avec le journaliste Daniel Coronell, le mandataire a affirmé : « Ça le rend furieux, Monsieur Trump, que je ne soutienne pas les Nord-Américains avec l'armée colombienne pour envahir le Venezuela. Non, Monsieur. À quel stupide Colombien pourrait-il venir à l'idée d'aider à envahir l'endroit où se trouvent ses cousins, ses enfants, ses gens, les Colombiens qui sont quatre millions, pour qu'on les tue comme à Gaza ? ». Il a signalé que « les mêmes missiles qui tombent sur Gaza tombent dans la mer des Caraïbes près de nous », et qu'un président doit parler « avec la dignité de l'humanité, pas seulement de son peuple ». De même, le président a critiqué la (…)Lire la suite »

C’est à Israël et à ses alliés qu’il incombe de mettre fin au génocide, et non à leurs victimes

Caitlin JOHNSTONE
Il n'est en réalité jamais légitime de refuser d'aider des civils affamés. Cela n'a jamais été légitime, à aucun moment. C'est l'un des aspects agaçants du débat sur l'affirmation ridicule d'Israël selon laquelle le Hamas conserve les cadavres des otages afin d'atteindre un certain objectif, ce qui justifierait la réduction de l'aide à Gaza à titre de sanction : la conversation passe sous silence le fait qu'il n'a jamais été légitime pour Israël de refuser l'aide humanitaire à Gaza. Débattre de la question de savoir si Israël a raison ou tort de refuser l'aide dans ces circonstances spécifiques revient à supposer tacitement qu'il pourrait être juste de refuser l'aide dans certaines circonstances. Écouter les justifications d'Israël pour expliquer pourquoi il doit infliger des abus monstrueux aux Palestiniens revient à supposer qu'il existe des circonstances dans lesquelles ces abus monstrueux pourraient être acceptables. Or, ce n'est tout simplement pas le cas. Il n'a jamais (…)Lire la suite »

Trump approuve des opérations secrètes meurtrières de la CIA au Venezuela alors qu’une autre frappe dans les Caraïbes fait six morts (Venezuela Analysis)

Andreína Chávez Alava
Trump a confirmé que les États-Unis préparaient des frappes terrestres dans le cadre de l’intensification des opérations visant à renverser le régime vénézuélien.
Caracas, 15 octobre 2025 (venezuelanalysis.com) – L'administration Donald Trump aurait autorisé la CIA à mener des opérations secrètes meurtrières au Venezuela dans le cadre de l'intensification des efforts visant à renverser le régime de Caracas. Cette révélation intervient alors que l'armée américaine a frappé un autre bateau dans les Caraïbes, portant le nombre total de morts à 27. Plusieurs responsables américains ont confirmé au New York Times une nouvelle décision présidentielle qui permettrait à la CIA de mener des actions secrètes meurtrières contre le gouvernement Maduro et d'autres opérations non précisées dans la région des Caraïbes. Le président Donald Trump a confirmé mercredi qu'il avait approuvé les opérations secrètes de la CIA au Venezuela, sans donner plus de détails. Trump a justifié cette mesure auprès des journalistes en affirmant que le gouvernement Maduro avait envoyé « des criminels et des personnes issues d'asiles » aux États-Unis via la frontière sud, (…)Lire la suite »