RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Jacques Marseille

Depuis la mort de Jacques Marseille, les plateaux de télévision et leurs célèbres débats contradictoires sont orphelins.

Il y a une quinzaine d’années, je dirigeais une thèse dont l’un des volets était économique. La thésarde avait exprimé le souhait de voir figurer Marseille dans le jury. Je n’étais pas très chaud, m’étant toujours méfié de ceux qui pouvaient passer, sans états d’âme, regrets ou remords, du communisme au libéralisme le plus échevelé. Ces intellectuels sont les pires dogmatiques, donc les moins "universitaires" . A l’époque, Marseille était très connu dans la profession, mais n’était pas encore devenu la bête médiatique que l’on sait.

La candidate insistant, j’écrivis au professeur Marseille, souhaitant, en mon for intérieur, qu’il réponde par la négative.

Marseille me fit savoir, par sa secrétaire, qu’il ne pouvait pas participer au jury.

Je n’avais jamais vu cela : un professeur écrivant à un autre professeur par le biais de son secrétariat.

Déjà , à l’époque, sa valeur marchande était bien supérieure à la mienne.

URL de cet article 10172
   
Même Auteur
George Corm. Le nouveau gouvernement du monde. Idéologies, structures, contre-pouvoirs.
Bernard GENSANE
La démarche de Georges Corm ne laisse pas d’étonner. Son analyse des structures et des superstructures qui, ces dernières décennies, ont sous-tendu le capitalisme financier tout en étant produites ou profondément modifiées par lui, est très fouillée et radicale. Mais il s’inscrit dans une perspective pragmatique, non socialiste et certainement pas marxiste. Pour lui, le capitalisme est, par essence, performant, mais il ne procède plus du tout à une répartition équitable des profits. Cet (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.