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Jeunes agriculteurs, paysans de France, il est temps de reprendre votre destin en main !

La crise agricole que traverse notre pays n’est pas une fatalité. Tandis que vous vous battez chaque jour pour vivre dignement de votre travail, les politiques européennes et les traités capitalistes internationaux de libre-échange vous étranglent peu à peu. L’inflation grimpe, les prix de vente ne couvrent plus les coûts de production, et les aides dérisoires de la PAC ne suffisent pas à maintenir vos exploitations à flot. Pendant ce temps, la grande distribution et l’agro-industrie dictent leur loi, raflant les bénéfices pendant que vous peinez à boucler vos fins de mois.

Face à ce constat alarmant, une alternative est possible !

La Jeunesse pour la Renaissance Communiste en France (JRCF), refuse cette dérégulation sauvage qui profite aux multinationales au détriment des agriculteurs, notamment de l’installation des plus jeunes. Nous défendons une agriculture à taille humaine, enracinée dans nos terroirs et respectueuse des savoir-faire paysans. Pour cela, nous revendiquons :

Des prix agricoles garantis pour couvrir vos coûts de production et assurer des revenus dignes.

La fin de la domination de la grande distribution qui vous écrase sous des marges insoutenables.

Le soutien aux circuits courts et aux productions locales, pour une alimentation de qualité et une juste rémunération.

La reconquête de notre souveraineté alimentaire, en mettant un terme aux traités de libre-échange destructeurs.

La nationalisation de la grande distribution, afin que les producteurs, les consommateurs et l’État puissent en assurer une gestion démocratique, juste et équitable.

Mais soyons clairs : rien de tout cela n’est possible tant que la France demeure prisonnière de l’Union européenne et de l’euro. Ces structures supranationales imposent des règles qui servent les intérêts des grands groupes et du capitalisme financier, contre les travailleurs et les producteurs. L’ennemi du paysan n’est ni l’ouvrier, ni l’enseignant, ni le fonctionnaire. Le véritable ennemi est ce système qui vous condamne à la précarité pendant qu’une minorité accumule les richesses.

Il est temps de relever la tête ! Ensemble, unis avec tous les travailleurs, nous pouvons bâtir une France où l’agriculture retrouve sa place, où la souveraineté nationale et populaire garantit un avenir à nos exploitations et où chacun peut vivre dignement de son labeur.

Rejoignez-nous dans ce combat pour une agriculture prospère, respectueuse et libérée des chaînes du capitalisme et de l’Union européenne !

 https://jrcf.fr/2025/02/26/jeunes-agriculteurs-paysans-de-france-il-est-temps-de-reprendre-votre-destin-en-main/
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COMMENTAIRES  

28/02/2025 09:02 par Assimbonanga

Et la nationalisation des terres agricoles ? Nan, je rigole...

28/02/2025 12:02 par Jclaude

Chère Assimbonanga, vous n’avez pas eu, je pense, un père paysan.

Le mien est arrivé, le jour de son mariage, avec pour toute fortune les habits qu’il avait sur lui, et (très important) le couteau dans sa poche. Mais les terres qu’il mettait en valeur, et qui appartenaient notarialement à d’autres,c’était pleinement les siennes parce que c’est lui, et personne d’autre, qui les faisait vivre. C’est ce que apparemment jamais les marxistes ont compris — et qui a causé la rupture de la Première Internationale. Rupture qui n’a cessé de s’agrandir, parce qu’elle se basait sur des discours trop différents au moins dans leur contexte profond, même si parfois le vocabulaire pouvait donner l’impression d’un fossé aisément traversable.

J’ai retrouvé le fond du raisonnement chez mes amis des paysans de Notre-Dame des Landes, parce qu’eux, à la différence des autres syndicats agricoles, ne pensent pas en premier finance. A la limite, cela pourrait rejoindre la "possession" que peut avoir un machiste vis-à-vis de son cheptel féminin, qui n’a rien à voir avec "la finance".

Je sais que mon père avait, vis-à-vis des animaux qu’il gérait, un rapport presque humain même si parfois, cela impliquait de durs choix pas forcément faciles. En résultaient des résultats tangibles, de la part d’animaux "standards", au niveau de la production de lait par exemple. Il y avait une synergie positive.

02/03/2025 08:23 par Zéro...

Gilliatt DE STAËRCK et JClaude,

Je ne parviens pas à m’apitoyer sur les agriculteurs qui subissent les méfaits d’un Système qu’ils soutiennent dans leur immense majorité !!

Il y a bien sûr des exceptions, rares, trop rares...

Mais, me direz-vous, ouvriers et salariés en font de même : oui, tout à fait, ils se sont aussi faits abuser par le Système qui a trouvé moyen de les faire culpabiliser alors qu’ils sont victimes de son fonctionnement !!

On a le sort qu’on mérite mais c’est regrettable et condamnable quand on entraîne les autres dans sa chute, par inconscience, individualisme ou sentiment de vengeance - "tu n’auras pas ce que je ne peux pas avoir " dont le cas typique est la jalousie (entretenue par le Système et ses relais médiatiques) des salariés du Privé envers les fonctionnaires...

C’est un ex-employé du Privé, aujourd’hui à la retraite, qui vous le dit et dénonce cette rivalité débile qui ne profite en rien aux salariés : le sort de ceux du Privé ne change pas, c’est celui de ceux du Public qui régresse, c’est tout !!

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