Un matin de novembre 1998, Lucie Mustel, hôtesse de l’air, est attablée dans un hôtel de Montpellier, non loin de Joey Starr qui tient à trop haute voix des propos graveleux sur l’anatomie intime de ses consoeurs. Elle lui demande d’arrêter. Il lui crache au visage, l’insulte et lui casse le nez.
Il est condamné par la justice à lui verser 40 000 euros d’amende au titre de dommages et intérêts. Or, la victime n’a reçu, selon son avocat, qu’une part infime de cette somme. Le rappeur, en délicatesse avec le fisc, débiteur prioritaire, doit d’abord payer ses impôts.
L’hôtesse aurait alors déposé plainte « pour organisation d’insolvabilité » sans tenir compte de la fragilité de son agresseur, artiste partageux, mais craintif. En effet, il a avoué sur France Inter : « Jean-Luc Mélenchon, il me fait peur » (à 6 mn 06) et il a ajouté « parce que c’est quelqu’un qui ne pense qu’à sa gueule » .
Distraite, Léa Salamé n’a pas abordé la question de l’égalité homme/femme, ni celle du harcèlement par poings baladeurs sur le visage d’une importune.
Théophraste R. (Chef du lobby pour la nomination de Joey Starr ministre de la culture ou des droits de la femme).