Les télés étaient là . Les Français avaient été préparés par un déluge d’émissions de radio et de télé, d’articles à décerveler, c’est-à -dire à extirper la réflexion au profit de l’émotion. Tout ce que la classe médiatico-politique compte de célébrités (=médiocres médiatisés) avait passé une semaine à psalmodier, à l’unisson comme avant le référendum sur la Constitution européenne.
Deux tours avaient été dressées au Trocadéro. La télé fait des plans serrés. Pas de vue d’ensemble, pas de vue aérienne. Une voix off balbutie : « …devant plusieurs centaines de personnes ». RFI en a compté une centaine. Enlevez les organisateurs, la presse, les techniciens, les policiers en civil, les touristes, les curieux, et il reste le maire de Paris, l’ambassadeur des USA et quelques américanophiles.
Vous ne devez pas être informés de ce fiasco. Il ne va pas dans le bon sens, il montre que le peuple avait choisi de ne pas se prêter à cette mascarade.
Et c’est ainsi que Paris est grand !
Théophraste R. (N’oublions pas que Salvador Allende était socialiste, contrairement à Bertrand Delanoë qui usurpe le mot).