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19 commentaires
DSK fréquentait l’aristocratie capitaliste, celle que Nicolas Sarkozy aime tant.

La gauche française devrait voir le bon côté des choses... Et ne pas pleurer Strauss-Kahn (Counterpunch)

L’industrie médiatique française avait déjà réglé les élections présidentielles de l’année prochaine en inondant les Français de sondages d’opinion soigneusement calibrés, d’articles et de livres proches de l’idolâtrie. Le perdant serait Nicolas Sarkozy qui est très bas dans les sondages. Le gagnant serait Dominique Strauss-Kahn dont la côte ne cesse de monter.

Il est vrai que la gauche n’avait pas encore choisi son candidat et que Strauss-Kahn n’avait pas encore annoncé sa candidature, mais le choix du parti et l’élection elle-même n’étaient qu’une formalité. Connu par ses initiales comme le Fond International Monétaire qu’il dirige actuellement, DSK était le choix évident du pouvoir économique derrière le trône et était chaudement recommandé au public en tant que candidat "le plus compétent".

Comme DSK a la chance d’être confronté à un jury new-yorkais et non aux juges de la Cour Criminelle Internationale, les commentateurs soulignent tous qu’il bénéficie évidemment de la présomption d’innocence. C’est vrai. Mais le scandale a déjà bouleversé la future campagne présidentielle.

Le parti socialiste français est resté sans voix quand son candidat supposément imbattable s’est tiré une balle dans le pied avant même que la course ne commence. Les thèses du complot prolifèrent. On se demande si c’est Sarkozy qui a manigancé tout ça.

Mais Nicolas Dupont-Aignan, un candidat mineur qui essaie de ressusciter la tradition du Gaullisme social dit que contrairement à la plupart des observateurs il croit que l’élimination de DSK est un coup de chance pour la gauche : "Dominique Strauss-Kahn était un faux bon candidat pour la gauche et je pense que la droite aurait tort de se réjouir. J’ai toujours pensé que l’engouement pour Strauss-Kahn était ridicule et qu’il était peut-être le meilleur adversaire que Sarkozy pouvait avoir..."

En effet, quelques jours seulement avant que le scandale de la chambre d’hôtel n’éclate, DSK avait suscité une levée de boucliers à cause d’un photo où on le voyait monter dans une Porsche luxueuse qui n’était pas la sienne, en fait, mais qui appartenait, ironiquement, à son conseiller en relation publique (en "communication" comme on dit maintenant). Mais cela ne faisait que nous rappeler que le candidat potentiel des socialistes était tout sauf un homme du peuple. Le style de vie grandiose de Strauss-Kahn n’est un secret pour personne, son appétit de richesse et de pouvoir est le même que celui de Sarkozy et sa réputation d’homme à femmes pimente les conversations mondaines du tout Paris depuis des années. De plus on lui attribue une manière de courtiser les femmes qui n’est pas celle de la tradition amoureuse latine mais qui s’apparente à celle d’un "chimpanzé en chaleur" selon l’expression d’une jeune journaliste qui a raconté en public qu’elle avait dû se battre de toutes ses forces pour lui échapper.

Mais le vrai scandale pour le parti socialiste est quelque chose dont il n’a même pas encore conscience : c’est qu’il a mis tous ses espoirs électoraux dans le principal champion du capitalisme mondial, le président du FMI. Quelle que soit l’issue de ce qui se passe à New York, l’éclatement de la bulle DSK marque l’absolue dégénérescence du parti socialiste en France pour des raisons qui n’ont rien à voir avec sa vie sexuelle.

Il y a trente ans, le rusé François Mitterrand a mené les politiciens socialistes à une victoire électorale qu’ils célèbrent toujours. Les socialistes de Mitterrand, qui s’étaient tout d’abord alliés au parti communiste français pour mieux le dominer et le détruire, ont démarré avec un train époustouflant de réformes, supprimant la peine de mort, nationalisant des entreprises et baissant l’âge de la retraite, seulement pour faire machine arrière deux ans plus tard et abandonner la politique économique socialiste jugée irréaliste dans le contexte du libre échange de la Communauté Européenne (aujourd’hui l’Union Européenne). L’ère Mitterrand a en réalité enterré le socialisme et même la sociale démocratie, mais le parti socialiste a continué à se considérer comme "la gauche". Ce nom ne faisait plus référence à des politiques économiques en faveur des classes laborieuses mais principalement à des questions morales comme l’anti-racisme et toutes sortes de vagues bonnes intentions.

Les socialistes n’étaient plus socialistes mais n’étaient pas non plus quelque chose d’autre.

Avec Dominique Strauss-Kahn, la simple absence de socialisme a évolué en quelque chose de plus vigoureux : la promotion décomplexée du capitalisme mondial. Après être devenu ministre de l’économie, des finances et de l’industrie en 1997, il a pris le contre-pied absolu de la direction initiale de Mitterrand et a initié une vague de privatisations majeures, soumettant les télécommunications françaises, l’acier, l’industrie aérospatiale et d’autres industries clés aux volontés des capitalistes de la finance internationale. On ne pouvait pas s’attendre à autre chose du vice-président de très select "Cercle de l’Industrie", dont il était devenu membre en 1994 sur l’invitation de Raymond Lévy qui dirigeait alors l’entreprise automobile Renault. Dans ce cercle d’initiés, tout entier dédié à la promotion des intérêts de l’industrie européenne, DSK fréquentait l’aristocratie capitaliste, celle-là même que Nicolas Sarkozy aime tant. De fait, on ne peut éviter de penser que Sarkozy a choisi DSK pour diriger le FMI non seulement, comme il n’a cessé de le répéter, pour maintenir son rival à l’extérieur de la France, mais aussi parce que tous deux partagent exactement la même vision de la politique financière internationale.

DSK s’est opposé sans relâche à la dernière réforme du parti socialiste destinée à favoriser les travailleurs, à savoir la réduction de la semaine de travail à 36 heures adoptée en 2002. Comme il avait fait sa thèse de doctorat en économie sur les "ressources humaines" il voulait instituer tout à la fois une plus longue semaine de travail et allonger l’âge de la retraite "puisque nous vivons maintenant jusqu’à 100 ans."

C’est un signe de la dégradation de la vie politique que, suite au tollé qu’a suscité la Porsche, les commentateurs aient écrit qu’il fallait que DSK change. Le fait qu’il soit de toute évidence un supporter passionné du capital financier international ne posait aucun problème aux socialistes ; le problème était que ça se voyait trop. Il fallait qu’il ait l’air plus proches des gens ordinaires. Eh bien personne ne s’est imaginé que ça pouvait arriver si vite !

Il y a autre chose qui aurait pu faire de DSK un candidat fragile pour les socialistes. Le PS a traditionnellement été le parti choisi par les communautés d’immigrants mais cela s’est compliqué avec le conflit israélo-palestinien. Tous les politiciens français du courant dominant sont pro-israéliens mais DSK est allé encore plus loin en écrivant : "Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. Tout le monde dans la communauté juive ne pense pas comme moi mais moi je crois que c’est nécessaire. […] En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël." [Passages n°35, février-mars 1991]. Ces paroles suscitent certainement l’enthousiasme de l’importante communauté juive qui l’a élu maire de Sarcelles. Mais c’est tout de même étrange pour un candidat à la présidence de déclarer que la raison principale de sa carrière politique est sa préoccupation pour un autre pays.

Dans son commentaire, Nicolas Dupont-Aignan, a été la première personne en France à manifester de l’intérêt pour la victime. "Si les fais sont confirmés, il s’agit d’une affaire très grave, d’autant plus que personne ne parle de la victime. Si cela était arrivé en France, je ne suis pas sûr que la police aurait osé arrêter DSK". Dupont-Aignan déplore le fait que la France "continuera à donner l’image d’une culture de l’impunité pour les personnalités importantes...." Il a conclu en disant : "Les Etats Unis ont beaucoup de défauts mais dans de tels cas, il y a beaucoup moins d’impunité de classe dans ce pays."

Beaucoup de Français vont considérer les poursuites judiciaires contre DSK comme une manifestation du puritanisme américain. Ce scandale attirera certainement l’attention sur les différences culturelles qui existent entre les deux pays, y compris ce qui cause le scandale ou pas. Pendant l’été 2004, il y a eu beaucoup de remous en France quand une jeune femme a affirmé avoir été la victime d’un groupe de jeunes noirs qui l’avaient attaquée dans un train de banlieue en croyant qu’elle était juive. Même le président de la république s’était joint au choeur de ceux qui dénonçaient une "attaque antisémite". Il s’est avéré que la jeune femme avait inventé toute l’histoire pour s’attirer la sympathie de sa famille.

Quand la vérité a été révélée, Dominique Strauss-Kahn a dit que peut-être que l’incident "ne s’était pas produits comme cela avait été dit, mais de toutes façons il y en avait eu 20 autres comparables qui s’étaient produit auparavant."

Ces paroles étaient symptomatiques d’une "gauche" qui a abandonné la classe laborieuse tout en se peaufinant une image de défenseur des seules questions morales comme la promotion du féminisme et le combat contre le racisme et l’antisémitisme. Ce serait vraiment ironique si cette prétention volait en éclat à cause de la révolte d’une femme de ménage noire contre des violences sexuelles.

Diana Johnstone

Diana Johnstone est l’auteur de Fools Crusade : Yugoslavia, NATO and Western Delusions. (en français : La Croisade des fous : Yougoslavie, première guerre de la mondialisation, Le Temps des Cerises, 2005 - ISBN 2841095339) On peut la joindre à diana.josto@yahoo.fr

Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/johnstone05172011.html

Traduction : D. Muselet pour LGS

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COMMENTAIRES  

19/05/2011 18:33 par kounet

La " gauche " Française qui n’est pas de gauche du tout devrait surtout se taire et attendre que la justice fasse son travail .
Quant aux affreux genre J F Khan, BHL ? lang, ils devraient avoir honte de leurs propos.Ils n’ont pas à donner leur avis en l’état des choses surtout des avis de classe qu’aucune femme ne peut entendre sans frémir .
Ces gens n’ont pas encore compris au vu de leurs propos que le droit de cuissage avec les domestiques avait été aboli dans ce pays avec la royauté .

19/05/2011 18:47 par yellow

le vrai danger c’est 5 ans de Strauskann et après le FN d’office !

19/05/2011 18:56 par Anonyme

Je doute que la gauche française pleure le candidat DSK à la présidentielle, à moins de considérer que le PS est de gauche et que la gauche française se limite au PS ; et encore ! si les sondages auprès d’échantillons censés être représentatifs de la population française de plus de 18 ans le donnaient gagnant, d’après des résultats publiés il y a quelques mois, il apparaissait que ce n’était pas le choix des militants du PS.

En tout état de cause il n’était pas encore candidat et dirigeait toujours le FMI... jusqu’à ce matin.

Si j’en juge par les commentaires de lecteurs, non seulement de LGS mais aussi de la presse vendue, c’est beaucoup plus l’élimination du directeur du FMI que celle du candidat potentiel à la présidentielle qui agite les débats, et le rôle de l’empire plus que celui de Sarkozy.

19/05/2011 22:01 par Sierra

@ anonyme11

"Si j’en juge par les commentaires de lecteurs, non seulement de LGS mais aussi de la presse vendue, c’est beaucoup plus l’élimination du directeur du FMI que celle du candidat potentiel à la présidentielle qui agite les débats, et le rôle de l’empire plus que celui de Sarkozy."

Mais oui, nous sommes tellement abruti d’anti-impérialisme que nous sommes incapables de discerner les manoeuvres. Retournez donc dans votre cloaque, vos sabots sont trop gros pour LGS.

Hey les admins, vous allez laisser passer ça encore longtemps ?

19/05/2011 22:17 par Anonyme

Très beau réquisitoire, le Parti Socialiste est libéré sous caution en attendant le jugement.

19/05/2011 23:31 par Anonyme

A sierra,

En principe ce sont les propos insultants qui sont déplacés sur le grand soir.

Bien que vos commentaires ne soient pas propres à donner envie d’approfondir votre pensée, j’ai cliqué sur votre lien grossier. Je n’ai pas compris tout de suite de quoi il s’agissait, parce que j’avoue que je me désintéresse des polémiques entre chapelles ; et puis en parcourant la page j’ai trouvé l’article sur LGS et je me suis rappelé avoir vu ça dans des titres : article 11. Sachez donc que je suis non seulement anonyme mais également anumérique et que je n’appartiens à aucune chapelle. J’essaie de glaner des informations là où on peut en obtenir gratis.

Cette explication sera la dernière : la haine irréfléchie et le fanatisme me font peur.

20/05/2011 08:41 par Saïda Churchill

Bravo Diana Johnston ! C’est l’analyse la plus clairvoyante que j’ai lue sur le "problème" de la gauche en France... (Et sur le problème de DSK dans le monde)

20/05/2011 09:08 par Anonyme

En tout cas, cette histoire met en lumière l’hypocrisie de la France, de sa classe politique et d’une grande majorité de sa population qui se targuent d’être des objecteurs de conscience des droits de l’homme et se mettent à défendre un probable violeur sioniste admirateur des méthodes nazis très chers à Israël.

Comment se fait-il que la classe politique française dont Badinter, un autre sioniste qui a bien réussi à faire marcher sa boutique « droit de l’hommiste », ne se mettent ne serais-ce qu’une seconde dans la peau de cette pauvre femme probablement violée et que les millions de la femme sioniste de DSK, Anne Sinclair, vont la violer à nouveau en épiant sa vie privée qu’ils ne vont pas ménager.

Comment se fait-il que la population française qui refuse de croire à des complots quand il s’agit de Libye, Syrie et Liban mais le croit volontier dans le cas de DSK.

Il faut vraiment se demander si la France est réellement un pays libre ou si elle est tout simplement encore occupée par les « nazis »…oups je voulais dire « sionistes ».

20/05/2011 09:20 par anonyme

Et si au lieu de commenter les articles du grand soir on descendait tous dans la rue pour soutenir nos concitoyens espagnols, portugais,grecs, etc.

Le devoir de tout révolutionnaire est de faire la révolution.

20/05/2011 09:34 par CN46400

Désormais les pleureuses vont se taire. La carrière politique de DSK est terminée, reste juste à sauver les meubles du ménage DSK-Sinclair, ça coutera cher mais ils ne seront pas ruinés et vont pouvoir couler une retraite cool.

Par contre les dégâts politiques en France, au PS surtout, bien que camouflés du mieux possible sont réels. Les questions posées aux socialistes français sont les suivantes :

 Comment l’un des deux partis de gouvernement français a pu proposer, et soutenir, la candidature DSK à la Présidence de la République, alors que tous les cadres de ce parti ne pouvaient pas ne pas connaitre les faiblesses sexuelles de l’impétrant ? Donc les dangers colossaux qu’on était prêts à faire assumer à notre nation, et acessoirement à leur parti !

 Qu’est devenu le "Straus Kahnisme", c’est à dire le libéralisme débridé, majoritaire, si l’on croit les sondages, jusqu’à dimanche matin, dans le PS ? En clair que vont devenir, que vont faire, ceux qui, malgré les penchants sexuels de DSK, l’avaient choisi, en fonction de ses choix politiques et économiques ? Qui vont-ils, maintenant, soutenir, ou présenter ? Ou bien va-t-on se rabattre sur un clone-DSK ?

 Paradoxalement, quand on regarde la "morne plaine socialiste", seuls Hollande, qui, pourtant, labourait le même espace que DSK, et Montebourg, peuvent, parcequ’ils étaient candidats contre DSK, revendiquer la posture du cheval blanc. Aubry, et Fabius, pacte de Marrackeh oblige, sont englués, jusqu’au cou dans le DSKisme, Royal qui s’apprêtait, secret de polichinelle, à rendre les armes à DSK, est hors jeu tout comme Valls qui roulait ouvertement pour DSK.

 D’ailleurs il suffit de noter les appréciations dithyrambiques sur l’activité de DSK au FMI pour constater que ce qu’on veut sauver ce n’est plus DSK, mais le DSKisme, c’est à dire le capitalisme qu’on nous dit "éclairé", "entrepenerial" dirait Sarkozy, parcequ’il n’est plus possible dans ce monde de vanter, au PS comme partout, le capitalisme tout court !

Est-ce les anticapitalistes français vont pouvoir, enfin, se faire entendre, ou faudra-t-il attendre le prochain "pointeur" ?

20/05/2011 11:34 par Anonyme

Sur le ’plan de carrière’ de DSK, rien n’était joué puisqu’il n’avait pas encore (faisant ’sa coquette’ ?) annoncé sa candidature à la Présidence (’socialiste’) de la France :

Le Canard Enchaîné indique en Juillet 2010 ses autres ’choix’ possibles :

 Ne pas démissionner de la direction générale du FMI à l’automne 2011 comme l’exigerait la tenue de "primaires" (à la mode US) dans son parti qui est, aussi curieux que cela puisse paraître, le Parti SOCIALISTE.

 Accomplir donc ce mandat (ce sacerdoce), jusqu’à la fin, en Novembre 2012.

 Se faire élire alors président de l’Europe, grâce aux "bonnes relations" établies durant sa présidence du FMI, en remplacement de Herman Van Rompuy qui, lui, aura terminé son mandat en Juin de la même année..

 Le tout sous les applaudissement du nouveau président Français, extrêmement reconnaissant que DSK ne lui aie pas fait de l’ombre.

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article105227

Si DSK avait fait le choix d’être roi de l’UE plutôt que roi de France, et donc celui de ne pas se présenter aux ’primaires’ du PS (en laissant Hollande "assumer" vertueusement - mais pas tout seul), ce ne serait donc pas essentiellement le futur pésident de notre pays qui viendrait de se suicider - ou d’être suicidé.- mais à la fois le président du FMI et le futur ’Roi’ de l’Europe

Pour le remplacement du président du FMI, maintenant que DSK a officiellement démissionné de cet "organisme", voici un commentaire sur Le Grand Soir :

« Strauss-Kahn a été remplacé par le n°2 du FMI, John Lipsky, ex-Vice-Président de la J.P. MORGAN Investment Bank. » Et un de ses lecteurs précise que « J.P.Morgan est la branche U.S. de Rothschild Industry ». Un autre trouve que tout ça « repue l’affaire Lewinsky à plein nez » et un autre dit qu’il ne faudrait pas oublier d’ajouter le nom de Julian Assange à la liste des ennemis de l’état, hostiles au pouvoir des trusts, qu’on essaie de faire tomber sur des crimes sexuels. Etc.

http://www.legrandsoir.info/La-patron-du-FMI-Strauss-Khan-pris-au-piege.html

20/05/2011 12:17 par Anonyme

Des manoeuvres ?

Le socialisme français est mort en 1983, il renaîtra peut-être un jour.

Mais si le socialisme c’est le PS tel qu’il est, alors l’esclavage c’est la liberté et la guerre c’est la paix.

20/05/2011 12:53 par anonyme

A CN46400,

Vous voulez nous faire voter pour Hollande ??? Ben... moi j’préfère Aubry. Au moins c’est une femme.

20/05/2011 19:05 par Anonyme

Ca, c’est vrai !

Exactement comme Christine Lagarde, Michèle Alliot-Marie, Hillary clinton, Laurence Lauvergeon, etc...

Pas comme furent Victor Hugo, Jean Jaurès, Ernesto Guevara, etc...

21/05/2011 07:57 par Anonyme

ça devient vraiment n’importe quoi, les commentaires sur ce sujet.

Spanish Revolution !

21/05/2011 15:44 par Anonyme

oui la gauche française devrait arreter de pleurer DSK et passer à autre chose car que faire d’ un expert de la finance au service du capital financier international membre du PS avec attitude libidineuse déplacée et bien le laisser là ou il s’est mis cad dans sa...
Ces élites nous emmerdent elles nous pourrissent la vie et sont pas capables de se tenir qu’elles aillent se faire...
1 l’affaire DSK est l’affaire d’un PS frileux et au bord de la crise de nerf autocentré qui n’a jamais représenté les classes populaires mais seulement la bourgeoisie mégalomane et criminelle.
2 Il n’y a aucun candidat PS VALABLE POUR LES TRAVAILLEURS ET CEUX QUI PEDALENT ENCORE POUR RATRAPPER LE TROUPEAU.ET C’EST TANT MIEUX CAR ON S’EN FOUT
3OU sont passés tous ces trotskystes de la mitterandie qui nous promettaient le "grand soir" ?
4 Il faut continuer à mepriser ses gens qui nous méprisent car ils sont méprisables. VIVE LA REVOLUTION NOUS N’AVONS PAS BESOIN DE LEURS ELITES NI DE LEURS CERVEAUX NOUS AVONS LES NOTRES AU SERVICE DES TRAVAILLEURS ET NON DU CAPITAL.

23/05/2011 22:22 par yellow

Voilà t’y pas que Aubry recommande C-la garde au FMI, je me dis que c’est peut être un désirs refoulé^ou voir un projet qui a avorté vue les circonstances actuelle.

Décidémment il sont adepte du suicide collectif...Jospin dsk maintenant Aubry désespérer...ou la la... à quoi va t’ont assister les prochaines semaines.

25/05/2011 08:55 par Anonyme

Un, on n’en a plus rien à cirer de ce méprisable personnage, traitre à la gauche depuis toujours.

Deux, Aubry a déclaré qu’elle soutenait Lagarde pour le remplacer. Lagarde pitoyable grenouille de l’économie, ultra-libérale à mort, atlantiste forcenée comme Lellouche et autres, sous le coup d’une potentielle condamnation par la Cour de Justice de la République. Evidemment la lie médiatique n’a pas relevé.

27/05/2011 08:05 par gérard

En tout cas, cette histoire met en lumière l’hypocrisie de la France, de sa classe politique et d’une grande majorité de sa population qui se targuent d’être des objecteurs de conscience des droits de l’homme et se mettent à défendre un probable violeur sioniste admirateur des méthodes nazis très chers à Israël.

Comment se fait-il que la classe politique française dont Badinter, un autre sioniste qui a bien réussi à faire marcher sa boutique « droit de l’hommiste », ne se mettent ne serais-ce qu’une seconde dans la peau de cette pauvre femme probablement violée et que les millions de la femme sioniste de DSK, Anne Sinclair, vont la violer à nouveau en épiant sa vie privée qu’ils ne vont pas ménager.

Comment se fait-il que la population française qui refuse de croire à des complots quand il s’agit de Libye, Syrie et Liban mais le croit volontiers dans le cas de DSK.

Il faut vraiment se demander si la France est réellement un pays libre ou si elle est tout simplement encore occupée par les « nazis »…oups je voulais dire « sionistes ».

commentaires totalement HORS JEU, c’est bien simple j’ai du l’encadrer en entier, car tout y est sinon ordurier, du moins sans nuances ! Y-a-t-il besoin d’une explication de texte ? Ce sont des réactions comme ça qui rabaissent totalement le débat et le site par la même occasion !

Mais qu’on se comprenne bien, de colère face à l’attitude des Sionistes, contre les Palestiniens et ailleurs, il m’est arrivé d’avoir moi aussi des comparaisons extrêmes, je suis d’accord que par moment elles pourraient être presque justifiées, je dis bien presque, car arriver à comparer avec les Nazis, c’est bien peu connaitre l’histoire ! Dire des choses pareilles en petit comité, c’est une chose, mais les écrire en commentaires sur un site surtout comme LGS, c’est autrement plus grave !

CE QUI EST EXCESSIF...EST INSIGNIFIANT, il faut bien se le rappeler tout le temps, même si une chose parait être excessive, alors qu’elle ne l’est pas tant que ça en définitive, la dire de but en blanc n’a jamais rien fait avancer ! Cela ne peut amener que des blocages : chacun restera sur ses positions, les déjà convaincus d’une part, et les autres d’autre part, efficacité nulle !...Par contre ce qu’il faut faire c’est amener une démonstration par des arguments, des éléments probants ou même seulement troublants, les faire connaitre...être constructif que diable !

Un peu d’humour (pas si anodin que ça !) : "parler pour ne rien dire, et ne rien dire pour parler, sont les deux mamelles de ceux qui feraient bien de la fermer avant de l’ouvrir ! (Pierre Dac)

@ LGS
Un point qui est très gênant, le nombre d’Anonyme !...c’est assommant !...j’ai même du mal à concevoir de ne pas signer les commentaires...vos articles le sont bien eux !...pourquoi pas les commentaires ? ...il faudrait au moins un pseudo constant !

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