Au départ, les manifestations des peuples français et vénézuélien ont une odeur de carburant. Trop cher ici, trop abondant là-bas, aux yeux de l’ogre yankee.
Les gilets jaunes ne veulent pas faire de la politique, mais s’ils étaient à Caracas, ils verraient des foules immenses et rouges défiler pour… soutenir leur gouvernement.
Puis, c’est la guerre médiatique contre les sans grade. Dans les médias, tous les coups sont permis, tous les mensonges sont répétés en boucle. Les uns frappent par la parole, les autres avec les matraques et les flash-balls.
Malheur aux franelas rojas qui agacent Trump en défendant leur président et leur pays. Une invasion armée leur est promise.
Malheur aux gilets jaunes qui scandent que Macron est le président des riches. En réponse, il ordonne qu’on les estropie, qu’on les vire des plateaux des télés des milliardaires et qu’on les emprisonne.
Toto, ou plutôt Jojo, tourne sur un pied en hurlant. La presse est la marâtre qui le menace : « Arrête de crier ou je te cloue l’autre pied ».
C’est un violent, Jojo.
Théophraste R. Auteur du pamphlet (à paraître) : « Les Thénardier de l’Elysée contre Cosette au bonnet phrygien ».