Un auteur du GS a écrit ici que PSOE (gauche) et PP (droite) étaient comparés par sa vieille tante Pilar dont les franquistes fusillèrent le mari, aux « démocrates » de fraîche date du village : « Ce sont les mêmes chiens, mais avec des colliers différents ».
De nos nouveaux ministres, je dirais plutôt (modération et élégance de plume obligent) que ce sont des faux-(illisible) qui changent de siège, des têtes de (illisible) qui intervertissent leurs masques de braqueurs de fourgons de la Brink’s ou des loups sous une peau de mouton.
De loup à fauve, voici que s’impose un « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Sarkozy aurait-il lu (ou alors c’est Carlita) « le Guépard » du comte Tomasi di Lampedusa ?
Mal lu, alors. C’est pourquoi Chouchou bat les cartes, en puise des vieilles sur les tas (Juppé-naphtaline, Bachelot-tailleurs rose, Besson-coeur fidèle…) et essaie de nous faire avaler qu’on est passés du poker menteur à la belote franco-française : béret sur la tête, baguette de pain.
Mais son new government sent le whisky et le chewing-gum, comme ces types qui se sont penchés sur la tombe de De Gaulle à Colombey le 9 novembre et que le général n’aurait pas voulu recevoir à la Boisserie, surtout celui qui marche comme s’il avait oublié d’enlever ses éperons, un John Wayne rétréci qu’on aimerait tant voir s’éloigner dans le soleil couchant des Champs-Elysées : « I’m a poor lonesome clown and a long way from the Fouquet’s … »
Théophraste R. (qui s’en fiche un peu des malheurs de Borloo).