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Le « populisme du FN » un dangereux contresens, d’Annie Collovald et Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage, d’Emmanuel Pierru

Récemment apparues, les éditions du Croquant, issues d’une dissidence des héritiers de Pierre Bourdieu, publient des ouvrages riches, au coeur des problèmes sociaux actuels et offrant un regard juste et pertinent. Deux d’entre eux ont particulièrement retenu notre attention :

Le « populisme du FN » un dangereux contresens [1]

A travers cet ouvrage, Annie Collovald a voulu déconstruire et remettre en cause le terme de « populisme » qui sert aujourd’hui d’explication au succès électoral du Front national. L’auteure retrace l’histoire de ce mot et les raisons de son utilisation récente en science politique pour qualifier le Front national.

C’est Pierre-André Taguieff qui importe le concept des Etats-unis dans les années 1980, issu des débats sur la Nouvelle droite américaine, pour l’appliquer au FN. Ce sont ensuite des historiens du temps présent qui s’emparent de ce mot. Car, lorsqu’apparaît le FN sur le devant de la scène électorale en 1984, on parle d’extrême droite, de fascime, mais pas de populisme. Or ces historiens défendent l’idée que le fascisme n’a jamais existé en France, même dans les années 1930. Ils ont donc voulu démontrer qu’avec le FN on n’aurait pas du tout affaire à du fascisme, mais à du populisme, avec Boulanger et Poujade comme principaux ancêtres de Jean-Marie Le Pen. « Or ce sont des leaders ratés qui ne sont restés en politique que deux ou trois ans ; c’est donc une manière de rassurer, de dire que les précédents du FN n’ont pas réussi à s’implanter. Bien sûr, il vont être démenti dans le cours du temps mais ça ne va pas les empêcher de continuer de dire que le FN c’est du populisme » [2].

Puis, c’est une partie de la science politique, celle dont l’objet d’étude porte sur les élections, qui va s’emparer du terme : « le FN c’est du populisme, la preuve c’est qu’il rassemble très majoritairement les classes populaires » [3]. Enfin, au cours des années 1990, « le terme va s’imposer et devenir l’explication classique et dominante de ce qu’est le Front national » [4].

La définition actuelle du « populisme » est « une " solution autoritaire " via le pouvoir charismatique d’un leader et son " appel au peuple " , le tout s’accomplissant par delà toutes les médiations établies et contre les élites en place » (p. 46). Or « avant le FN, le terme existait, dans les années 1970, dans trois secteurs d’interprétation politique :

1. la sociologie des intellectuels et de la culture,
2. une science politique s’intéressant aux pays du tiers monde en voie de libération,
3. au sein de l’extrême gauche qui reprenait à son compte la définition de Lénine contre les populistes. Ce qui est intéressant à voir, c’est qu’à ce moment-là le populisme, s’il accuse, s’il stigmatise, stigmatise non pas le peuple mais les élites, intellectuelles et politiques. C’est à dire que les populistes auraient été ceux qui manipuleraient les images, les intérêts du peuple contre le peuple. Donc, dans le cours du temps, ils s’est opérée une inversion de la signification du mot populisme puisque maintenant on n’évoque jamais les élites intellectuelles et politiques, mais le peuple
 ». Il s’est en effet produit un déclin des partis censés représenter les classes populaires, une transformation politique, à gauche, dans le discours mais aussi dans le recrutement.

« Avec le populisme, les classes populaires ne sont plus une cause à défendre mais un problème à résoudre » [5].

Un autre problème de taille avec ce terme de « populisme » est qu’il euphémise l’injure, le terme est beaucoup moins stigmatisant que « fascisme » ou « extrême droite ». A tel point que le FN ne se gène pas pour se réapproprier le terme et se dire fièrement un parti « populiste ». Ce mot change également le regard porté sur le FN. En effet, dans les années 1980, on s’intéressait à Le Pen mais aussi à son équipe (Stirbois et d’autres) et à ses militants. « Avec le populisme, la focale change, on s’intéresse juste à Jean-Marie Le Pen et à ses électeurs » [6]. « Populisme » est un terme qui, à la fois, classe le FN et donne une interprétation des raisons de son succès. De plus, « [une formulation abstraite du populisme] " désidéologise " le populisme au moment même où le FN connaît une forte radicalisation idéologique donnant à voir dans une version de son programme rédigée par B. Mégret en 1996 une conception de la Nation focalisée sur le sang et l’ethnie (ce dont la direction frontiste s’était toujours défendue officiellement de partager), revendiquant des auteurs comme Julius Evola, notamment son ouvrage Le Fascisme vu de droite. Elle se substitue au label d’extrême droite au moment où, plus qu’en 1981, le FN rassemble tous les mouvements d’extrême droite en France (même les anciens réfractaires comme Nouvelle Résistance, le Parti national républicain, etc., se sont ralliés). Elle dirige l’attention vers les groupes populaires alors que s’intensifient les stratégies en direction des élites politiques et intellectuelles, que ce soit grâce aux différents postes électifs occupés au niveau municipal, cantonal, régional et européen ou par la mise en place de réseaux de relations par clubs de pensée interposés (songeons au Club de l’Horloge). Elle insiste sur la démagogie (les liens directs entre le leader et ses " supporters " ) alors que s’amplifie un travail d’implantation systématique dans des catégories professionnelles ciblées (police, transport, santé) et sous la forme de clubs ou de syndicats. Non seulement le " populisme " efface les pratiques et les stratégies politiques que le FN adopte, mais il offre à celui-ci une identité bien plus respectable dans le discrédit que le label de fascisme ou d’extrême droite qui le qualifiait précédemment. En effet, en insistant sur la diabolisation dont serait l’objet le FN quand des mobilisations s’effectuent contre lui au nom de son fascisme ou de son racisme, est occultée la considérable euphémisation que connaît l’identité politique prêtée au FN quand il est rangé parmi les " populismes " et non plus classé parmi les extrêmes droites ou les fascismes. Euphémisation qui se double d’une légitimation inattendue lorsqu’il devient le " parti anti-partis " , celui qui répondrait mieux que les autres à la " demande d’autorité " formulée par le " peuple " . » (pp. 112-113)

Un autre point important décrypté par Annie Collovald est la question de la fabrication des sondages ainsi que l’analyse des scores électoraux du FN. Les analyses électorales, si elles n’emploient pas toutes le terme de « populisme », en réemploient les présupposés (un mouvement de mécontents qui protestent face à la crise sociale, le « vote protestataire »). Ce seraient donc les classes populaires qui votent FN et ce vote est compris comme une adhésion aux thèses du FN. Bien entendu, il ne s’agit pas pour Annie Collovald de dire que les classes populaires ne votent pas pour le FN, mais elles ne sont pas les seules et pas autant qu’on le dit. Si l’on prend l’exemple des analyses de la présidentielles de 2002, plusieurs problèmes se posent. Ces analyses ont notamment exprimé un fort racisme social (« les largués, les paumés, les incultes, les ignarres »...) et même de la part des savants, « les jugements sociaux l’ont emporté sur l’analyse sociologique de ce qui s’était produit » [7]. Ainsi, des sondages sortis des urnes affirmaient : « 31 ou 33% des ouvriers auraient voté FN avec l’équation les sans-diplôme, les sans-revenu ont une propension à voter FN. A l’inverse, l’intelligence, la culture, les diplômes protègent d’un vote FN ; jugements normatifs violents comme si l’intelligence, la culture nous protégeait d’une adhésion idéologique à un parti politique ! » [8]

Si l’on prend les derniers résultats avancés, toujours pour 2002, sur les votants, 23% d’ouvriers ont voté pour le FN, mais aussi 22% des agriculteurs, 22% des artisans, petits commerçants et environ 20% des professions libérales et cadres suppérieurs. Or les analyses affirment que le FN est le premier parti ouvrier en France. On voit bien qu’on a affaire à un électorat hétérogène, alors pourquoi se focaliser sur les ouvriers plutôt que sur les petits patrons ? D’autre part ces chiffres n’englobent jamais ceux de l’abstention or c’est bien l’abstention qui est le premier « parti ouvrier de France ».
Quant aux sondages ils posent eux-aussi toute une série de questions concernant leur fiabilité. La principale est que le sondage porte sur des déclarations et non sur des pratiques effectives, comme si l’on disait ce qu’on fait et qu’on faisait ce qu’on dit... Ou encore, que dire des catégories sociales choisies, dans les sondages comme dans les analyses électorales : « Que représente exactement la catégorie d’ouvriers quand les différents groupes qui la composent ne se sont jamais répartis de façon identique selon les goûts, les attitudes et les comportements électoraux ? Quand tout sépare les contremaîtres (moins dominés que les autres dans leur travail et leur vie quotidienne, plus qualifiés et votant plus à droite) des ouvriers qualifiés, des ouvriers spécialisés, des manoeuvres (votant plus à gauche) ? Quand ces différents sous-groupes se subdivisent encore selon les entreprises où ils sont employés, le type de métier qui est le leur, leur statut et leurs revenus ? Non seulement le rapport au travail n’est pas le même et varie selon la profession et selon les conditions d’exercice de la profession mais le type de diplôme et la valeur de celui-ci changent également. » (pp. 122-123)

A travers ce travail rigoureux, Annie Collovald rappelle combien sont dangereux les jugements à l’emporte-pièce et les notions vides de sens, d’autant plus quand il s’agit du FN. Un livre complexe, indispensable à tous les antifascistes.

Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage [9]

« S’il n’y a pas un mois sans que soient âprement commentées les variations du taux de chômage, il est beaucoup plus rarement question du sort des chômeurs en tant que tels. Le parti pris de cet ouvrage est de montrer toutes les difficultés qu’il y a à construire le chômage comme un risque social (c’est-à -dire collectif) sur lequel doit se déployer une protection universelle et étendue. Nous souhaiterions mettre en évidence que cette protection contre le chômage est légitime socialement (en " supportant " les personnes), qu’elle a un intérêt économique (dans une économie de marché où se confrontent une offre et une demande de travail), enfin, qu’elle est une cause politique de premier ordre pour tout le monde du travail et non pas pour les seul chômeurs.

Or, trop souvent, le débat public autour du chômage est autant convenu que pauvre : si le nombre des chômeurs (combien de chômeurs en plus, en moins ?) est au centre de toutes les attentions et préoccupations politiques, le chômage, comme réalité vécue, est bien souvent complètement relégué à la périphérie de l’action publique - généralement réduit aux maigres débats sur le bien-fondé de son " traitement social " . Si la réussite et/ou l’échec sur l’enjeu " chômage " est très largement perçu comme ce qui fait et défait les gouvernements, " le " chômeur et sa protection sont les grands absents des affrontements et des joutes politiques. Pour s’en convaincre, il suffit de prêter une attention toute particulière à ces moments révélateurs de la vie politique que sont les campagnes électorales : si toutes les déclarations de " foi " érigent l’objectif de la " baisse " du chômage en un point de passage politiquement obligé, combien de plates-formes, de programmes électoraux font de l’amélioration du sort des chômeurs une revendication centrale ? Combien proposent de faire de l’assurance chômage et de l’amélioration des droits des chômeurs des enjeux dignes d’intérêt politique ? Tout se passe comme si les chômeurs étaient complètement relégués derrière cette abstraction économique qu’est le chômage ou, ce qui revient un peu au même, à leur nombre. Plus le chômage suscite des controverses et des polémiques violentes, plus les chômeurs, dans la réalité de leur(s) condition(s) d’existence, disparaissent de la scène publique. De manière très ponctuelle, des mouvements de chômeurs font irruption dans les agendas médiatique et politique et font des " droits " des sans-emploi un enjeu revendicatif : ils manifestent dans les ANPE ou les ASSEDIC ; plus récemment, ils vont devant les tribunaux pour être rétablis dans leurs droits quand ceux-ci ont été unilatéralement " recalculés " à la baisse. Ces mouvements suscitent, souvent de manière très éphémère - renouvellement des sujets médiatiques oblige... -, des débats ponctuels. Tout au plus entend-on, de ci, de là , des discours compassionnels, souvent empreints de condescendance sur ces " pauvres " chômeurs réduits à se " révolter " pour attirer l’attention sur leur sort qu’on semble, à chaque fois, découvrir comme peu enviable. Et puis les stigmatisations reprennent vite, quant à elles, leur droit commun : remontent alors à la surface les antiennes sur les " faux " chômeurs, leur paresse, leur inclination présumée à toutes les " violences " contre les biens et les personnes, leur affinité avec le FN... Le débat sur les droits des chômeurs passe alors vite à celui, redoutable, sur les " trappes à chômage " , qui sont surtout des trappes sociales et politiques. La restauration de toutes les indignités sociales et politiques, qui marquent au fer rouge la condition de chômeur, escamote très efficacement tous les projets visant à une codification précise et une amélioration de son statut. » (pp. 8-10)

Ces quelques lignes, extraites de l’introduction, illustrent clairement le parti-pris de l’auteur et les thèmes qu’il aborde. En effet, après une partie historique remettant en contexte la mise en place de l’indemnisation du chômage, Emmanuel Pierru montre de quelle manière cette « réforme sociale » est actuellement « démolie ». D’un problème collectif, on passe très vite à un problème individualisé, ce qui amène à la culpabilisation des chômeurs et à une suspicion croissante envers eux. On associe ainsi aux chômeurs toute une série d’« indignités » que l’auteur s’applique à démonter scientifiquement. La première est la supposée existence d’un « chômage de confort » qui instaure une distinction entre « bons » et « mauvais » pauvres (les « parasites ») et a le mérite de détourner l’attention quant aux véritables causes du chômage et de constituer une officialisation par une pseudo-scientificité de la doctrine libérale.

La deuxième « indignité » est d’odre politique : « les chômeurs votent massivement à l’extrême droite ». Sur ce point, Emmanuel Pierru rejoint les analyses d’Annie Collovald et démontre tout aussi habilement l’ineptie d’une telle affirmation. Tout d’abord, se pose le problème de ce que recouvre la catégorie statistique de « chômeur », car, comme le souligne l’auteur, il en existe plusieurs définitions institutionnelles. Cela rend cette « catégorie » pour le moins floue. Par ailleurs, « il faut rappeler cette évidence sociologique qui, pour être bien connue, n’en est pas moins régulièrement oubliée dans les commentaires électoraux : " Les chômeurs " désignent un agrégat administratif et non une classe sociale, ni même une communauté homogène de destins sociaux susceptibles de se traduire par un même sentiment d’appartenance. » (p. 139)

Enfin, Emmanuel Pierru s’interroge sur les raisons rendant la cause des chômeurs indéfendable. Cette « montée de l’indifférence sociale » est notamment le fait de la précarisation du travail : plus grande est la souffrance au travail et plus grande est l’indifférence envers les chômeurs. Il appuie son analyse sur ses enquêtes menées auprès de militants du MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires) et cherche ainsi des pistes d’explication quant à la faible implication des chômeurs eux-mêmes, mais aussi et surtout des salariés, des syndicats et des partis politiques dans la défense des droits des chômeurs et la lutte contre les causes du chômage.

En définitive, cet ouvrage se révèle fort utile et instructif face aux discours actuels sur le chômage, mais aussi et surtout face aux dernières mesures répressives du gouvernement Villepin.

Alexandrine

Site internet des éditions du Croquant : http://atheles.org/editionsducroquant/

[1COLLOVALD A., Le « populisme du FN » un dangereux contresens, Editions du Croquant, coll. Savoir /Agir, 2004, 256 p., 12 €.

Annie Collovald est maître de conférence en science politique, université Paris X-Nanterre, membre du LASP-CNRS (Laboratoire d’analyse des systèmes politiques).

[2Entretien avec Annie Collovald lors de l’émission Les oreilles loin du front (Fréquence Paris Plurielle 106.3, tous les mercredi de 19h à 20h30) du 19 janvier 2005. On peut écouter cet entretien sur le site http://loldf.free.fr

[3Idem.

[4Idem.

[5Idem.

[6Idem.

[7Idem.

[8Idem.

[9PIERRU E., Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage, Editions du Croquant, coll. Savoir /Agir, 2005, 224 p., 12 €.

Emmanuel Pierru est sociologue, chargé de recherche au CNRS (CERAPS à Lille), membre de l’association Raisons d’Agir.


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