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Les néocons et l’« État profond » ont châtré la présidence de Trump, c’est cuit, les gars !

Il y a moins d’un mois, j’ai averti qu’une révolution de couleur était en cours aux États-Unis. Mon premier élément de preuve était la prétendue « enquête » que la CIA, le FBI, la NSA et d’autres menaient contre le candidat du président Trump au poste de conseiller à la sécurité, le général Flynn. Ce soir, le complot pour se débarrasser de Flynn a finalement réussi et le général Flynn a dû offrir sa démission. Trump l’a acceptée.

Maintenant, mettons immédiatement une chose de côté : Flynn était loin d’être un saint ou un homme parfaitement sage qui aurait sauvé tout seul le monde. Il ne l’était pas. Cependant, Flynn était tout simplement la pierre angulaire de la politique de sécurité nationale. Pour une raison : Flynn a osé l’impensable, il a osé déclarer que la communauté pléthorique du renseignement étasunien devait être réformée. Flynn a aussi essayé de subordonner la CIA et l’état-major au président via le Conseil national de sécurité. Autrement dit, Flynn a tenté de lutter contre le pouvoir et l’autorité absolus de la CIA et du Pentagone et de les subordonner à la Maison Blanche. Flynn voulait aussi travailler avec la Russie. Non pas parce qu’il aimait la Russie, l’idée d’un directeur de la DIA (Defense Intelligence Agency) fan de Poutine est ridicule, mais Flynn était rationnel, il comprenait que la Russie n’était pas une menace pour les États-Unis ou l’Europe et que la Russie et l’Ouest avaient des intérêts communs. Et c’est un autre pensée-crime absolument impardonnable à Washington.

L’« État profond », dirigé par les néocons, a forcé Flynn à démissionner sous le prétexte idiot qu’il avait eu une conversation téléphonique avec l’ambassadeur de Russie sur une ligne ouverte, non sécurisée et clairement surveillée.

Et Trump a accepté cette démission.

Depuis que Trump est arrivé à la Maison Blanche, il a pris coup sur coup de la part des médias néocon-sionistes, du Congrès, de toutes les « stars » de Hollywood, culs doublement bénits, bien-pensants et propres sur eux, et même des politiciens européens. Et Trump a encaissé chaque coup sans jamais riposter. Nulle part on n’a vu son fameux « Vous êtes viré ! ». Mais j’avais encore de l’espoir. Je voulais espérer. Je sentais que c’était mon devoir d’espérer.

Mais maintenant, Trump nous a tous trahis.

Vous souvenez-vous comment Obama a montré son vrai visage lorsqu’il a hypocritement dénoncé son ami et pasteur le révérend Jeremiah Wright Jr. ? Aujourd’hui, Trump a montré son vrai visage. Au lieu de refuser la démission de Flynn et de licencier ceux qui ont osé concocter ces accusations ridicules contre lui, Trump a accepté sa démission. Ce n’est pas seulement un acte d’une lâcheté abjecte, c’est aussi une trahison extraordinairement stupide et auto-destructrice, parce que maintenant Trump sera seul, complètement seul, confronté à des personnages comme Mattis et Pence – des types enragés de la Guerre froide, des idéologues infectés jusqu’à la moelle, des gens qui veulent la guerre et ne se préoccupent tout simplement pas de la réalité.

Je le répète, Flynn n’était pas mon héros. Mais il était, tous comptes faits, le héros de Trump. Et Trump l’a trahi.

Les conséquences de tout cela seront immenses. Pour une raison : Trump est maintenant clairement brisé. Il n’a fallu que quelques semaines à l’« État profond » pour castrer Trump et le faire s’incliner devant les puissances établies. Ceux qui auraient voulu le soutenir comprendront maintenant qu’il ne les soutiendra pas eux-mêmes et ils s’éloigneront tous de lui. Les néocons se sentiront des ailes d’avoir éliminé leur pire ennemi et, enhardis par cette victoire, ils pousseront leur avantage, doublant la mise encore et encore.

C’est fini, les gars, l’État profond a gagné.

À partir de maintenant, Trump deviendra le shabbos goy proverbial, le type errant du lobby israélien. Hassan Nasrallah avait raison lorsqu’il l’a traité d’« imbécile ».

Les Chinois et les Iraniens riront ouvertement. Les Russes ne riront pas – ils seront polis, ils souriront et essayeront de voir si quelques politiques sensées peuvent encore être sauvées de ce désastre. Certaines, peut-être. Mais tout rêve d’un partenariat entre la Russie et les États-Unis est mort ce soir.

Les dirigeants de l’Union européenne vont bien sûr faire la fête. Trump n’a jamais été le terrifiant croquemitaine qu’ils craignaient. Il s’avère qu’il est un paillasson – c’est très bon pour l’UE.

Où tout cela nous laisse-t-il, nous, les millions de « déplorables » anonymes qui font de leur mieux pour résister à l’impérialisme, à la guerre, à la violence et à l’injustice ?

Je pense que nous avions raison d’espérer parce que c’est tout ce que nous avions : des espoirs. Pas des attentes, seulement des espoirs. Mais maintenant, nous avons objectivement très peu de raisons d’espérer. D’une part le « marais » de Washington a triomphé. Nous ne pouvons trouver un réconfort relatif que dans deux faits indéniables :

1 - Hillary aurait été bien pire que n’importe quelle version d’une présidence Trump.
2 - Pour vaincre Trump, l’État profond étasunien a dû terriblement affaiblir les États-Unis et l’Empire anglosioniste. Tout comme les purges d’Erdogan ont laissé l’armée turque en ruines, la « révolution de couleur » anti-Trump a infligé de terribles dommages à la réputation, à l’autorité et même à la crédibilité des États-Unis.

Le premier fait est évident. Permettez-moi de clarifier le second. Dans leur rage haineuse contre Trump et le peuple américain – c’est-à-dire « le panier de déplorables », les néocons ont dû montrer leur vrai visage. Par leur rejet du résultat des élections, leurs émeutes, leur diabolisation de Trump, les néocons ont mis en évidence deux choses cruciales : premièrement que la démocratie américaine est une sinistre plaisanterie et qu’eux, les néocons, sont un régime d’occupation qui gouverne contre la volonté du peuple étasunien. En d’autres termes, exactement comme Israël, les États-Unis n’ont plus de légitimité. Et puisque, tout comme Israël, les États-Unis sont incapables d’effrayer leurs ennemis, ils sont fondamentalement nus, sans légitimité, sans capacité de coercition. Donc oui, les néocons ont gagné. Mais leur victoire élimine la dernière chance pour les États-Unis d’éviter un effondrement.

Trump, malgré tous ses défauts, a favorisé les États-Unis face à l’Empire mondial. Trump était aussi tout à fait conscient que « plus de la même chose » n’était pas une option. Il voulait des politiques adaptées aux capacités actuelles des États-Unis. Maintenant que Flynn est parti et que les néocons ont repris tout le contrôle – c’est terminé. Maintenant nous allons revenir à l’idéologie au-dessus de la réalité.

Trump aurait probablement pu faire l’Amérique, disons, pas « grande de nouveau », mais au moins plus forte, une puissance mondiale importante qui pouvait négocier et user de son influence pour obtenir des autres le meilleur accord possible. Maintenant, c’est fini. Une fois Trump brisé, la Russie et la Chine reviendront tout droit à leur position d’avant Trump : une résistance ferme soutenue par une volonté et une capacité d’affronter et de vaincre les États-Unis à tous les niveaux.

Je suis sûr que personne aujourd’hui ne fait la fête au Kremlin. Poutine, Lavrov et les autres comprennent sûrement exactement ce qui s’est passé. C’est comme si Khodorkovsy avait réussi à briser Poutine en 2003. En fait, je dois rendre honneur aux analystes russes qui depuis plusieurs semaines ont comparé Trump à Ianoukovitch, qui avait aussi été élu par une majorité du peuple et qui a échoué à montrer la détermination nécessaire pour stopper la « révolution de couleur » lancée contre lui. Mais si Trump est le nouveau Ianoukovitch, les États-Unis deviendront-ils la prochaine Ukraine ?

Flynn était vraiment la pierre angulaire de la politique étrangère attendue de Trump. Il y avait une chance réelle qu’il règne sur les agences à trois lettres, immenses, gonflées et toutes puissantes, et qu’il concentre la puissance étasunienne contre le véritable ennemi de l’Occident : les wahhabites. Flynn parti, tout cet édifice conceptuel s’est écroulé. Nous allons être laissés avec des gens comme Mattis et ses déclarations anti-iraniennes. Des clowns qui n’impressionnent que d’autres clowns.

La victoire des néocons est un immense événement et il sera probablement totalement déformé par les médias officiels. Ironie de l’histoire, les partisans de Trump essayeront aussi de minimiser tout cela. Mais la réalité est que, sauf miracle de dernière minute tout à fait improbable, c’est fini pour Trump et les espoirs de millions de gens aux États-Unis et dans le monde, qui avaient espéré que les néocons pourraient être chassés du pouvoir au moyen d’une élection pacifique. Il est clair que cela n’arrivera pas.

Je vois des nuages très noirs à l’horizon.

The Saker

Voir aussi :
Le coup anti-Flynn de l’« État profond »... pour préciser de la manière la plus claire possible
http://lesakerfrancophone.fr/le-coup-anti-flynn-de-l-etat-profond

 http://lesakerfrancophone.fr/les-neocons-et-l-etat-profond-ont-chatre-la-presidence-de-trump-cest-cuit-les-gars
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COMMENTAIRES  

17/02/2017 13:03 par aldamir

L’auteur de l’article s’enthousiasme trop vite. Trump appartient avant tout à l’oligarchie du Pouvoir Financier qui peut à tout moment le rappeler à l’ordre et le calmer. C’est un nouveau scénario et une mise en scène bien étudiée pour berner encore l(opinion publique mondiale. Car les esprits des gens commencent à se réveiller et ils faut trouver la parade pour les endormir voire obtenir leur approbation. S’il le voulait ce Pouvoir Financier à la moindre menace il n’hésiterait pas à liquider cet élément perturbateur et récalcitrant de ses rangs. L’exemple du Président Kennedy en 1963 est là pour nous le rappeler et dont la vérité de son assassinat ne pourra être dévoilé qu’en 2029. Alors ce réveil de nos citoyens est pour quand ? , car leurs dirigeants actuels ne sont que de simples serviteurs et exécuteurs des directives de ce Pouvoir qui les a mis en place.

17/02/2017 14:39 par macno

@ aldamir
L’auteur de l’article s’enthousiasme trop vite. Trump appartient avant tout à l’oligarchie du Pouvoir Financier qui peut à tout moment le rappeler à l’ordre et le calmer.

Vous avez dû lire trop vite cet article car, pour résumer il signifie le retour en force des néoconservateurs, du Pouvoir de la Finance si tant est qu’ils aient véritablement perdu le pouvoir. Trump n’appartient pas au "Pouvoir Financier", mais à l’Économie réelle, ce qui est fort différent.
« Je vois des nuages très noirs à l’horizon. » """s’enthousiasme""" l’auteur, The Saker.

17/02/2017 15:26 par Assimbonanga

Bof. S’agit-il de "la victoire des néocons" ou plutôt de l’aveu d’incompétence totale de Trump ? Croyait-il qu’il suffit de signer des décrets devant des caméras comme dans les shows télévisés dont il contrôlait le déroulement ?
L’art de gouverner ne découle pas automatiquement de l’art de se faire élire. Les relations intérieures et extérieures nécessitent davantage de finesse , diplomatie et stratégie et d’avoir aussi des connaissances que cet ignare ne possède pas.

17/02/2017 15:31 par Ange Lini

Entre l’article et le très bon complément d’Aldamir tout est dit ! Wake up peoples !

17/02/2017 15:33 par Ange Lini

Nous sommes au paroxysme de la ponérologie ! (*)

(*) "Science qui étudie les raisons pour lesquelles surviennent des périodes d’injustice sociale, qui en cherche les causes. " - (ajout du LGS pour vous éviter de chercher sur Internet)

17/02/2017 17:34 par Assimbonanga

Au fait, quelle est la définition du terme néocons ? A qui se rapporte-t-il ? Et l’État profond ?

« la « révolution de couleur » anti-Trump a infligé de terribles dommages à la réputation, à l’autorité et même à la crédibilité des États-Unis. » C’est marrant, j’aurais juré que Trump pouvait le faire lui-même.

17/02/2017 17:39 par Ange Lini

Merci LGS. Quelle fainéantise de ma part ! Pour un Corse c’est un comble !!

17/02/2017 21:19 par macno

@ Assimbonanga
Au fait, quelle est la définition du terme néocons ? A qui se rapporte-t-il ? Et l’État profond ?

Relisez bien tranquillement cet article et/ou voyez cet autre article qui éclairera peut-être votre chandelle :
L’administration Trump est attaquée par l’« état profond », selon un député démocrate.
Extrait :

Dennis Kucinich estime que la récente démission de Michael Flynn est le résultat d’un effort de la communauté du renseignement [note : CIA and Co] pour empêcher une normalisation des relations entre les États-Unis et la Russie.
Interrogé par la chaîne d’information Fox News, le candidat à l’élection présidentielle de 2008 Dennis Kucinich a porté un regard sévère sur la démission de Michael Flynn.
Mais pas dans le sens dans lequel on aurait pu l’imaginer. Le député démocrate de l’Ohio estime en effet qu’il est essentiel de comprendre que le fait qu’un appel du futur directeur de la sécurité nationale ait été intercepté et que le contenu de sa conversation ait été donné aux médias, est une attaque directe de l’« état profond » contre la Maison Blanche ».

C’est très grave ce qui se prépare, d’où la conclusion de l’auteur : « Je vois des nuages très noirs à l’horizon ».
source :https://francais.rt.com/international/34086-administration-trump-est-attaquee-par-etat-profond-democrate

18/02/2017 14:05 par D. Vanhove

A mon sens, ce papier indique surtout à quel point vu d’Europe, nous méconnaissons le système politique américain...
on prête (comme à chq nlle élection présidentielle américaine) des pouvoirs illimités au nv président, en y concentrant tous nos espoirs d’une Amérique qui reviendrait à un peu plus d’humanité et de compassion pour tous les désastres que ces gouvernements infligent dans le monde... sans comprendre que le pouvoir du président américain se trouve confronté à d’autres niveaux de pouvoir comme la CIA, le FBI, sans parler des puissants lobbies de l’armement comme de l’AIPAC et autres nuisances absolues qui rôdent dans les couloirs de Washington et empêchent dès lors que certaines réformes aient la moindre chance de passer...
enfin, vouloir après 1 mois de présidence, déjà tirer les conclusions de l’ère Trump me paraît pour le moins, hasardeux...

18/02/2017 15:52 par Assimbonanga

Un président de république n’est jamais qu’un individu qu’on place en haut de la pyramide. Il n’est jamais que le délégué d’un édifice complexe, un système qui fonctionne par tous ses bouts, du citoyen au mafieux, du SDf au PDG, de l’ouvrie au milliardaire, d’une économie, d’une éducation.
Ensuite, les renseignements intérieurs, les flics, l’armée, les syndicats de police de gauche (minoritaires ?) ou d’extrême-droite, c’est aussi des composantes. Des élus politiques sincères et honnêtes (minoritaires) ou carriéristes de pères en fils de familles de notables qui concilient toutes ces forces contradictoires ou complémentaires.
Ce tout petit bonhomme assis sur le trône ne peut pas à lui tout seul renverser cet édifice. Quel que soit le pays.
La Belgique a pu fonctionner sans dirigeant pendant (?) quelques temps. Au Tibet, un enfant pouvait régner sans que cela affecte le déroulement des mécanismes à l’œuvre. Etc

La définition de "État profond" est suggérée sans cet article mais elle n’est pas écrite. C’est un peu comme ces termes bateaux utilisés généralement au FN : les bobos, la mondialisation, et quelques autres. C’est bien flou mais subjectif. Çà coûte pas cher et ça fait de l’effet.
Croire que Trump est un homme de paix, ça fait doucement rigoler. Moi, mon impression personnelle c’est il incarne l’état profond d’une certaine Amérique mais on ne va pas au bordel sans queue et brailler très fort et diriger le cameraman s’avèrent cette fois insuffisants. L’exercice du gouvernement nécessite une connaissance des institutions et de la géographie pour le moins. Quant à l’Histoire, Trump semble n’en avoir pas la moindre notion. De gaffes en incidents diplomatiques, c’est lui-même qui se discrédite à la vitesse grand V. Si encore il faisait preuve de modestie, on pourrait lui pardonner son inexpérience du fait qu’il chercherait sincèrement à améliorer les relations de façon générale. Hors, son activité favorite est de fanfaronner. Comment être homme de paix en s’y prenant ainsi ?

Dans cet article, est-ce que le terme "néocons" n’est pas aussi appliqué aux citoyens qui manifestent dans la rue ? J’espère que non, car ils sont tous de différents bords et sont menacés à différents titres par l’attitude de Trump. Une seule étiquette ne peut pas les définir tous.

18/02/2017 16:19 par macno

@ D. Vanhove
« A mon sens, ce papier indique surtout à quel point vu d’Europe, nous méconnaissons le système politique américain... »

Hé oui, et il ne faut pas trop faire de rapprochement entre la vieille Europe et "le seul pays qui est passé de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation", les États-Unis, ce serait se planter grave...
À partir du moment où les services secrets d’un pays (en l’occurrence ici, les "trois lettres") se mettent ouvertement en conflit (et c’est le cas en ce moment) avec le Pouvoir exécutif, soit on est proche de la décadence, soit du Chaos ou soit d’un mélange des deux encore plus explosif...
Il est vrai que "l’État Profond prend une résonance toute particulière (et pas très raisonnable) aux États-Unis. Et c’est tout particulièrement inquiétant cette fois avec "le cas" Trump. Si l’État profond s’en prend trop violemment et trop ouvertement à Trump, une bonne partie de son électorat n’est pas constitué loin s’en faut de "poètes" et le risque de "grabuge" pourrait alors devenir incontrôlable. Dans un pays où on compte plus d’armes réelles qu’en plastique, on peut aisément imaginer la suite.
(à suivre).
« Oubliez le Nouvel Ordre Mondial. Voici qui dirige vraiment le monde ».
Non, rassurez vous je ne verse pas dans le complotisme délirant, mais c’est un article extrêmement sérieux que je propose ici :
http://lesakerfrancophone.fr/oubliez-le-nouvel-ordre-mondial-voici-qui-dirige-vraiment-le-monde

19/02/2017 11:33 par Assimbonanga

Si c’est de la CIA dont il s’agit, il suffit de dire la CIA. Quand un service ou un ministère en prend un peu trop à son aise, on dit que c’est un état dans l’état. C’est courant. En aparté, je dirais que le ministère de l’Agriculture en France est une sorte d’état dans l’état, aux mains de la FNSEA et les ministres qui s’y succèdent sont bien obligés de faire avec, mais c’est pas vraiment eux qui y font la loi, hélas.

La CIA s’est toujours comportée de la sorte. L’expression "État profond" est un salmigondis. Un complotisme rêvé par un esprit exalté ? C’est qui ce shaker ?

19/02/2017 15:45 par Geb.

Désolé, Assibonanga.

Ce qu’on appelle "l’Etat profond" n’est PAS la CIA, ni la NSA, ni le FBI ni aucune des agences à trois lettres.

Ceux-là en sont uniquement des "outils" plus ou moins dociles.

Ce qu’on appelle "l’Etat profond" aux USA, ("Etat" qui existe aussi en France), ce sont une poignée de décideurs qui n’apparaissent jamais en tant que tels dans les chroniques politiques. Décideurs non élus mais détenteurs du Pouvoir absolu.

Bien sur ça fait très "complotiste" selon le terme à la mode. mais il n’y a RIEN de "complotiste" là-dedans... Sinon une petite camarilla mondiale qui préserve ses intérêts en jouant les Peuples les uns contre les autres, en boostant les contradictions religieuse et politiques à leur avantage. Et contrairement aux croyances populaires non pas une simple camarilla qui aurait beaucoup d’argent, (Encore qu’elle possède aux dernières nouvelles à elle seule autant d’argent que la moitié de l’Humanité), mais une camarilla qui a changé son pouvoir financier de manière quantitative/qualitative en POUVOIR absolu.

Si vous désirez la connaître pas besoin d’incantations magiques et magistrales. Lisez "Forbes". Ils y sont pratiquement tous... Ainsi que d’autres qui eux n’ont QUE l’argent. Juste pour faire diversion.

Vous pouvez aussi consulter la liste des participants au "Groupe de Bilderberg", celle du "Council of Foreign Relation", ou l’"Heritage Foundation", tous groupes de réflexion qui "orientent la politique occidentale dans le sens des intérêts de ce petit groupe qu manipule les Etats profonds.

Mais pour les connaître le mieux est de consulter la liste internationale des Organismes et des Fondations privées de "Bienfaisances".

Bill Gates, Rockfeller, Rothschild... Etc.

Que des "bienfaiteurs de l’Humanité.

Quant au "Saker", rien à voir avec un "shaker" et les cocktails, mais il s’agit du "Saker français" un avatar du site "The Vineyard of the Saker", (Le Vignoble du Faucon Sacré"), un site de ré-information alternatif qui publie et surtout traduit des articles anti-système, (Comme le fait LGS), en plusieurs langues pour l’analyse de ses lecteurs.

Vous n’êtes pas obligé de croire ce qu’il écrit, ni même à l’existence d’un "Système", mais après tout vous n’êtes pas obligé de croire ce qui se lit sur LGS non plus.

Le propre du citoyen informé c’est de lire tout le monde et de n’en retenir que ce qui lui semble bon. A charge pour lui de posséder les capacités, critères, et les code informatifs, pour ne pas, (trop), se planter. C’est ainsi qu’on doit apprendre à piloter un aéronef, c’est ainsi que devraient procéder ceux qui prétendent "savoir" et vouloir "piloter" leur vie en restant "vivants"..

Et surtout quand ils y embarquent les autres.

Et ne croyez pas que cela m’amène à penser que TOUT serait prédéterminé et irréversible. Les exemples sont légions de "complots", ou plutôt disons de "stratégies", fomentés par les précités et qui ont foiré dans les mains de leurs initiateurs et abouti au contraire des buts envisagés.

21/02/2017 11:03 par Assimbonanga

@Geb, j’aime beaucoup vos textes car eux au moins, ils sont clairs.
J’avoue n’avoir pas vraiment lu très attentivement le texte du shaker ( c’est ainsi que je préfère le nommer) car , dès l’abord, il me semble un collage nauséabond d’idées et de vocabulaire grandiloquent. Préjugé de ma part, probablement.
Pour ce qui est "du système" et de ceux qui tirent les ficelles VRAIMENT et sans s’être présentés au suffrage populaire, cela ne fait pas de doute pour moi que ça existe. Le seul visionnage du film Merci Patron en fait une démonstration accablante. En revanche, je n’aime guère les gens qui veulent en faire des tonnes et tout mélanger pour faire bonne mesure.
Je trouve que le Fronts Nationaux seraient bien inspirés de donner une définition des termes qu’ils emploient, "le système", "les néocons", "les bobos". Déjà, ça les ferait se creuser un peu la cervelle et ensuite, on saurait de quoi on parle.
Dans leur bouche, le sens que les mots avaient a tendance à devenir son contraire, comme par exemple "la laïcité".
Désormais, lorsque j’entends prononcer certains mots, j’ai des warnings qui clignotent dans ma tête et se pose deux questions : qui parle et que cherche-t-il à insinuer ?

21/02/2017 11:29 par Assimbonanga

Les néocons et l’« État profond » ont châtré la présidence de Trump, c’est cuit, les gars !

Je trouve ce titre très viril, les gars, une réserve supplémentaire de ma part à l’égard de ce skaker admirateur de Flinn.

La trahison ! La Castration ! Les enragés ! Les infectés ! Les néoconssionistes ! Un paillasson ! Ouh la la, quelle exaltation ! Quant à "l’édifice conceptuel" de Trump, pardon, mais je ne peux m’empêcher de rigoler : c’est un échafaudage abracadabrant d’idées ramassées par terre et que Trump ne maîtrise que pour les balancer en meeting devant ses adorateurs subjugués : in God we trust !
Il faut vraiment avoir de la croyance pour arriver à ce degré zéro de l’analyse politique.

Trump aurait probablement pu faire l’Amérique, disons, pas « grande de nouveau », mais au moins plus forte, une puissance mondiale importante qui pouvait négocier et user de son influence pour obtenir des autres le meilleur accord possible.

Mais qui est ce shaker pour rêver de ça ? Un partisan de Trump, forcément. Donc pas quelqu’un qui puisse avoir un point commun avec LGS.

Mais tout rêve d’un partenariat entre la Russie et les États-Unis est mort ce soir.

Mais qui rêve d’un partenariat des USA avec la Russie ? Ne suffirait-il pas simplement que la souveraineté russe soit respectée et que les USA ne se déclarent pas démocrates supérieurs à tout ce qui existe au monde comme ils ont pris l’habitude de la faire ? Ce shaker a de bien drôles d’idées...

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