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Les soutanés du pouvoir

« Le problème, c’est que le système met beaucoup de pression pour qu’on coupe les gens, qu’on trouve une faille dans leur déclaration. Tout le travail est organisé comme ça, on se félicite d’avoir coupé un tel, on se relance d’un bureau à l’autre en disant : "mais tu aurais pu l’avoir là -dessus aussi !" , on est poussés à être agressifs dans nos questions, à coincer les gens. » Le fonctionnaire indique qu’il y a « certainement des fraudeurs dans le système, mais actuellement, c’est comme si on considérait tout le monde comme un fraudeur potentiel ». Le Devoir

Le chômeur serait devenu un fraudeur à coincer. Pendant des années, sous tous les régimes, les chômeurs ont vu leurs cotisations «  détournées » par les gouvernements. 57$ milliards de dollars.

Par une culbute comptable digne de la mafia des Sopranos.

Mais, c’était l’égal.

Certes, mais à quelle éthique avons-nous affaire ? Que l’État fasse dévier des milliards en armement ou en aide à l’étranger, comment peut-elle demander à ses chômeurs de faire chaque jour une demande d’emploi, d’être surveillés et d’être à la proie de demandes des travailleurs mêmes de l’État ?

Les « services de l’intégrité » enquêtent sur les fraudes potentielles des prestataires d’assurance-emploi, du régime de pensions du Canada et du programme de la sécurité de la vieillesse.

Plus on coupe, meilleur on est. Chez les fonctionnaires de Service Canada affectés à la prévention de la fraude de l’assurance-emploi, l’efficacité se mesure à la valeur des prestations coupées. Des informations obtenues par Le Devoir montrent que ces employés sont en effet soumis à des quotas mensuels de prestations à couper, et que des objectifs « d’économies » sont établis par la direction centrale.

« La mesure d’évaluation de notre travail, c’est l’argent qu’on fait économiser au gouvernement », a confié au Devoir un employé des « services d’intégrité » de Service Canada. « On nous demande 40 000 $ par mois par enquêteur, ce qui veut dire qu’on doit pénaliser bien des prestataires d’assurance-emploi et en disqualifier beaucoup pour atteindre cet objectif. »  ». Le Devoir

 

Dans l’Est du Canada où 30% à 40% sont des emplois saisonniers, les chômeurs passent à travers l’hiver de par ce régime. C’est la réalité canadienne : pêches, foresterie, tourisme, etc. L’Est du Canada s’appauvrit. Les chômeurs sont harcelés par les fonctionnaires. Il devra désormais accepter un emploi à 100 km à 70% de son salaire. Certes, mais 100 km, en région, c’est aller chercher un emploi à Rimouski pendant que l’autre ira «  voler » un emploi à Rivière-du-Loup. Je sais que ça ne vous dit rien. Les canalisations de Montréal qui crèvent font la manchette.

Question de vision, un commentaire dans le Devoir applaudissait les mesures de Monsieur le Gouvernement Harper : «  Bravo, il est temps que ce chômeur qui passe l’hiver assis sur son perron à boire sa bière et à faire de la motoneige soit enfin puni ».

Ah !

Un chômeur n’a pas les moyens de se payer une motoneige… L’Est du Canada vit avec le salaire minimum.

Vous ne connaissez pas Henri, ancien travailleur d’une usine qui a fermé ses portes, s’en est allé aux U.S.A. et a été coupé de 50% de sa pension. Henri, 67 ans, est désormais travailleur dans une épicerie, au salaire minimum, à placer des boîtes de conserve.

Il y a deux problèmes majeurs : la centralisation des usines qui n’est plus nécessaire aujourd’hui et la mondialisation qui a ses usines «  temporaires ». Le travailleur est un «  outil provisoire » pour satisfaire les affaires des compagnies.

Canadien le problème ?

Non.

Mondial.

Les campagnes se vident et tous les campagnards sont des poids pour la centralisation du fourmillement économique mondialiste.

France, États-Unis, Canada, peu importe le géographique, tout est tressé en fonction des compagnies qui déménagent leur siège social laissant fondre le travailleur dans son patelin.

Et tous les chefs sont désormais soumis à cette toile format piège qui fait des sociaux-démocrates des putains-pantins livrées à la marchandisation.

Le citoyen vole le travailleur.

L’État vole le citoyen.

La compagnie vole le chef d’État.

Le pouvoir n’est plus qu’économique.

Nous élisons des prisonniers…

Bang !

Comment pouvons-nous être libres ou avoir une certaine liberté ?

Harper, Hollande, Obama…

Dieu en trois pantins.

Je le répète : ce n’est pas leur faute… Quoique parfois, ces pieux aux genoux usés finissent par croire à leurs grandes causes. C’est que les cuisiniers ont tous la même recette.

Le Big Mac, c’est rien. Le Big-Mac social, c’est un amalgame de produits chimiques, appétissant, détruisant toute authenticité.

Pour être franc, c’est normal d’être hypocrite. Ca fait partie des ingrédients de la mondialisation.

Une ère de super téléphones «  intelligents », mais qui parle la langue de bois.

La grande cause, c’est un être humain.

C’est lui le résultat de la réussite d’un pays.

Voilà nos dirigeants-guantanamo qui torturent les citoyens pour une formule comptable qu’engrangent les compagnies venues d’ailleurs.

Et nous sommes tous les ailleurs des ici.

J’avais prédit, il y a un an, que l’Afrique serait la proie nouvelle des occidentaux accotés à l’O.N.U.

Les Hitler débiles poussent en grand nombre… Missionnaires nouveaux de l’ère des athées-d’églises, incapables de suivre et de comprendre une seule ligne d’un livre - peut importe lequel - qui puisse contenir une sage parole.

Tu ne tueras point.

Mais il faut tuer pour être libres. Mais quelqu’un connaît-il toutes les facettes d’un assassinat ?

Les drones. Les fonctionnaires menottés. Les «  patriotes ». Rien que des formules. Mais Henri n’est pas une formule, ni un pion.

En cela, ledit progrès est comme le bus :

Avancez en arrière.

Le rôle des États est d’améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Si ce cher G-20 a coûté près d’un milliard de dollars au Canada - dans le cérémonial clinquant - le citoyen est devenu un veau sacrifié pour un dieu : le pouvoir et l’absence de pouvoir.

En fait, nous sommes victimes des victimes de la propagande.

Ils se croient entre eux.

Désolé de le dire, mais c’est le syndrome des soutanes chrétiennes qui ont parcouru le monde pour imposer le christianisme. En profitant de toutes les richesses des pays pauvres et des «  sauvages ».

L’austérité, c’est comme se fouetter dans le dos avec les dirigeants qu’on a devant.

Nous sommes en face d’une nouvelle religion de faux prêtres javellisés.

Ils prêchent…

Et quand vous ne voulez pas vous agenouiller à leurs sermons, ils vous punissent.

La soeur volante et son drone

Gaëtan Pelletier, 2 février 2012

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