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Les survivants des camps 1945, puis restait l’Espagnol ?

Chaque pays reprit les siens les arrachant
A cet enfer, imaginé par les nazis.
C’était pour eux la fin de la nuit le retour à la vie
Le terminus d’un cauchemar le début d’une histoire
Pour ceux que la mort n’avait pas encore choisi,
Sauvés juste à temps de l’ordre et du déclic et des cris
Là on trinque, on crève là on ne connaît pas de trêve

Les alliés pour mieux savourer leur victoire,
Ont bombardé les camps en frappes opératoires…
Chaque pays avait récupéré les siens.
Enfin ce qu’il en restait des siens pas des miens.
Tout ce que les Espagnols, les bons comme
les mauvais apôtres. Apatrides tenez vous bien
Ce sont les italiens. Qui sont venus nous chercher
me répondit un espagnol avec un humour maîtrisé
Il annonça qu’il tenait ça de Garibaldi en personne.
Comme si rien de ce qui s’est passé avait de l’importance
Trop de morts pour vraiment en mesurer l’ampleur
Nuremberg se nourrit d’illusions sans trop y croire
Alors que des pans entiers de la victoire furent utilisés
Pour priver les Espagnols d’apprécier quelques subterfuges
Comme : « Plus jamais ça »
La démonstration reste encore a faire.
Tant de choses bâclées ou laissées en chantier
Tant de luttes bradées ou jetées au panier
Le deuil se fit mais au prix de la démagogie
très vite remettant ça avec les colonies
L’erreur fut consommé avec l’ardeur de nos rites routiniers
Telle une roue d’infortune
Sommes nous nés pour subir et trinquer ? non !
Sommes nous nés pour souffrir et mourir en guerriers ?
Cent fois non.
Depuis 1936 l’Europe oubliait l’ Espagnol
Le monde ignorait les combattants ouvriers
Paysans au secours d’une république désarmée, garrottée
Menacée du fond pour forme Agraire .
C’est le combat dans un débat contradictoire
d’un coté ceux qui jouissent de cette manne aujourd’hui
tel les Monsanto° et autres supermans de la consommation
de l’autre ceux qui depuis des siècles tournent et retournent
fouillent dans ses entrailles avec le soucis d’ y mêler
les meilleures semailles , nourriture résonné qui
Plaide de voir la terre nourrir pleinement l’humanité.
Avant quelle ne soit emportée par un tsunamis d’inhumanité.

luis lera

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COMMENTAIRES  

06/01/2013 15:14 par Sofà­a del Valle

Gracias Luà­s por esas palabras que traen a la luz esas mujeres y esos hombres que no solo lo dieron todo en España para salvaguardar la libertad, sino que con esa misma generosidad lo dieron todo creyendo que luego de acabar con el nazismo, irà­an todos, como uno solo, a acabar con Franco y desvolverles su república y su frente popular. El desamparo en el cual los dejaron : apatridas, rojos, sin nombres, sin más ilusiones que la de vivir en la sombra de Franco hasta este año 2013 en el cual todavà­a no podemos contar con el reconocimiento de lo que fué el franquismo, fascismo y crimenes de lesa humanidad.

Merci Luis pour ces mots qui mettent en lumière ces femmes et ces hommes qui donnèrent tout en Espagne pour sauvegarder la liberté et qui, avec cette même générosité, continuèrent à tout donner avec la conviction qu’après en avoir terminé avec le nazisme, ils iraient tous, comme un seul homme, en terminer avec Franco et leur rendre leur république et leur front populaire. Le désarroi dans lequel ils les ont laissé: : apatrides, rouges, sans nom, sans autre illusion que celle de vivre dans l’ombre de Franco jusqu’en 2013 où nous ne pouvons toujours pas compter sur la reconnaissance de ce que fut le franquisme : fascisme et crimes contre l’humanité.

Salud y república

Sofà­a

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