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14 commentaires

Lettre ouverte de réponse à Donald Trump pour ses déclarations sur Fidel

Julio Alejandro Gómez Pereda

Peu après avoir publié un tweet admiratif sur la mort de Fidel Castro : « Fidel Castro est mort », le président-élu des États-Unis, Donald Trump, a divulgué un communiqué qui va à contre-courant de ce qu’ont exprimé la plupart des hommes politiques du monde, dont beaucoup de son propre pays.

Donald Trump a taxé Fidel de « dictateur brutal », qui a laissé un héritage « de pelotons d’exécution, de vol, de souffrance inimaginable, de pauvreté et de déni des droits de l’homme fondamentaux ».

Il a assuré que « son administration ferait tout son possible pour que le peuple cubain puisse entreprendre enfin son voyage vers la prospérité et la liberté. Je me joins aux Cubano-Étasuniens qui m’ont appuyé durant ma campagne électorale, dont l’Association des anciens combattants de la 2506e Brigade [autrement dit, les mercenaires de la baie des Cochons. N.d.T.] qui m’a apporté son soutien, dans l’espoir de voir Cuba libre un jour prochain ».

Le vice-président-élu, Mike Pence, a ensuite tweeté une phrase non moins brutale : « Le tyran Castro est mort. Un nouvel espoir se lève. Nous serons aux côtés du peuple cubain opprimé pour une Cuba libre et démocratique. Vive Cuba libre ! »

Je n’aurais jamais pensé devoir écrire deux lettres ouvertes à deux présidents des États-Unis dans une même année. Dans ma lettre ouverte à Obama après son allocution au Grand Théâtre de La Havane, j’ai examiné nos différences, j’ai fixé mes points de vue, mais j’ai été respectueux et poli envers un homme qui a du moins maintenu une attitude diplomatique dans ses rapports avec Cuba.

À cette occasion-ci, je reconnais que mes motivations sont différentes : vous avez choisi le jour le moins indiqué pour parler de Fidel Castro dans les termes où vous l’avez fait, et ne rien dire devant de telles déclarations reviendrait à accepter vos attaques et à regarder ailleurs tout en restant à genoux.

Quand, à l’aube de ce jour-ci, j’ai appris que le commandant en chef Fidel Castro Ruz était mort, le monde a perdu son assise pendant plusieurs secondes, j’ai eu la sensation de quelqu’un qui n’espérait jamais avoir à vivre un moment pareil. De nombreux Cubains, parmi lesquels je me trouve, auraient préféré donner des années de leur vie, ou mourir d’abord, rien que pour maintenir Fidel en vie plus longtemps. Ce n’est pas du fanatisme, c’est de l’amour.

Avant de partir de chez moi, je me suis assis près de mon fils qui dormait encore, j’ai observé sa respiration, tout en pensant qu’il devrait s’engager dans un monde où Fidel manquera. Son histoire sera différente de la mienne, parce qu’il n’écoutera plus ses discours, qu’il ne l’aura plus pour aller à la place de la Révolution et lui dire adieu tandis que nous marchons ensemble, qu’il ne pourra plus toucher sa barbe et son uniforme vert-olive, si ce n’est pour ce que nous serons capables de lui montrer, mais je suis parti de toute façon convaincu que mon fils aimera Fidel parce que celui-ci s’est incarné en chacun de nous.

Quand, à huit heures du matin, j’ai lu le tweet que vous avez lancé, j’ai pensé à l’insanité de sa teneur et j’ai même répondu sur votre compte officiel. Vos malencontreuses déclarations me sont arrivées dans la journée, et j’ai senti le besoin de vous répondre depuis la plus profonde douleur d’un fils qui vient de perdre son père.

Monsieur Trump, vous ne connaissez pas Fidel Castro, vous ne savez rien de l’histoire de Cuba, et vos déclarations insanes et blessantes le prouvent : vous vous comportez comme un fantoche de la politique la plus basse et la plus misérable, comme quelqu’un d’insensé, qui a perdu le cap, et vous laissez prévoir que George W. Bush pourrait n’avoir été qu’un ballon d’essai de ce que le monde va devoir souffrir durant votre mandat.

Vos déclarations sont irrespectueuses envers un peuple qui aime son leader historique et qui souffre sa perte ; vos déclarations ne tiennent pas compte de la dignité essentielle et du respect qui doivent exister entre adversaires. Soyez sûr que le peuple cubain n’oubliera pas vos déclarations et qu’il en tiendra compte à chaque pas que nous ferons vis-à-vis de votre administration. Ne croyez pas que nous avons peur de vos mesures ou de vos folies, nous savons vivre dans les pires conditions provoquées par l’Empire, nous sommes prêts à la coexistence pacifique et respectueuse, mais nous faisons partie des peuples qui vénèrent leurs morts, nous les défendons bec et ongles, au prix qu’il faudra payer, même le harcèlement de votre administration qui se présente comme le prélude à la chute de l’Empire.

Lorsque vous taxez notre Fidel de dictateur brutal, je me souviens de Rubén Martínez Villena, quand, dévisageant le dictateur Machado [évocation d’un épisode survenu réellement dans les années 30. N.d.T.], il découvrit un idiot, un sauvage, un ignorant du communisme et une menace pour l’Amérique latine. Voilà pourquoi je crois que nul mieux que vous ne mérite le qualificatif qu’il décocha au tyran : « Un âne à griffes ! »

Fidel vit et vivra dans son peuple. Fidel illuminera la voie de notre Révolution, une Révolution qui sera tous les jours meilleure, plus juste et plus humaine, plus internationaliste et plus prolétarienne. Vous ne pourrez que piquer des colères sur votre chaise présidentielle et prendre des décisions d’un trait de plume, et cela nous rendra plus forts.

Croyez-moi, il n’y a pas de meilleur plaisir que de conclure en vous disant que Cuba est et sera un peuple de « La Patrie ou la mort » et que nous resterons avec Fidel « Jusqu’à la victoire à jamais » !

Julio Alejandro Gómez Pereda
27 novembre 2016

(Traduction de Jacques-François Bonaldi, La Havane)

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COMMENTAIRES  

27/11/2016 22:51 par Maxime Vivas

Magnifique ! Et bel avertissement à qui chercherait aventure.
MV

27/11/2016 23:01 par geb.

Ben pour moi ça confirme deux choses, (Au moins).

Un : Que j’aurais été profondément désolé et déçu que Trump fasse l’apologie de Fidel comme l’ont faite hypocritement l’ensemble de ceux qu l’ont combattu durant 60 ans.

Deux : Que Trump en dehors d’être un ignare, un anticommuniste virulent, et un âne, bref un pur produit de l’Establishment usaméricain, est un mec "sincère" qui pense ce qu’il dit et qui dit ce qu’il pense.

Eh, ma foi, finalement je préfère ça qu’un enc...é d’Obama allant faire l’apologie d’un Mandela que lui et ses semblables avaient participé à maintenir au bagne durant un demi-siècle, en compagnie de tous les hypocrites de service de la Planète .

Et au moins Raul et les Cubains ne se feront pas d’illusions sur le niveau relationnel à conserver avec ceux qui les ont maintenus au fond du trou depuis 50 ans.

Il a pas fini de nous surprendre, The Donald.

28/11/2016 00:08 par Antar

Bien vu Geb ! J’avais moi aussi la même appréhension que Trump ne prononce quelques mots élogieux sur Fidel. Je suis rassuré, égal à lui même, cet abruti a dit ce qu’on attendait de lui. Le contraire m’auraitt profondément chagriné, et j"ai eu ma dose de chagrin aujourd’hui. Les propos de cet ignorant (je n’irai pas jusqu’à le comparer à un âne par amour pour ce sympathique équidé) donnent toute sa sigification à ce magnifique bijou de Victor Dedaj : quand un nain dresse le portrait d’un géant, c’est de ses chevilles qu’il parle en général...

28/11/2016 01:22 par jacques-françois bonaldi

Envoyant cet article aux administrateurs, j’avais écrit un petit commentaire. Je crois qu’il est peut-être utile de le reprendre ici :

La presse internationale est en général écoeurante de médiocrité. Quelle différence entre ce qu’elle pense, elle, et ce que nous vivons ici : un peuple qui pleure littéralement un Père, un déploiement d’affection absolument bouleversant, une admiration qui laisse abasourdi, et des témoignages de gens ordinaires qui viennent de plus profond du coeur et de la reconnaissance. Alors, laissons les minables picorer leurs charognes…

Demain et après-demain, nous nous rendrons jusqu’au Mémorial José Martí, sur la place de la Révolution, pour lui rendre un dernier hommage, je ne suis pas sûr que cette journée et demie prévue (jusqu’au 29 midi) suffise pour que la population havanaise ait le temps de défiler… Le soir, à 19 h, meeting sur la place de la Révolution. Après, pendant quatre jours, ce sera l’itinéraire de la Caravane de la liberté (autrement dit, le déplacement de Fidel et des rebelles de Santiago à La Havane, en janvier 1959) à l’envers, autrement dit le voyage de ses restes jusqu’à Santiago où un meeting aura lieu le 3 à 19 h. Puis, le 4 décembre, très tôt dans la matinée, ce sera les funérailles (on verra bien combien de "Grands" de ce monde oseront faire le déplacement pour dire un dernier adieu à un géant qui les dépasse d’infinies coudées !)

S’il fallait donner une preuve de la dignité avec laquelle le peuple cubain rend hommage à son guide, il suffirait de dire à quel point cette Havane généralement bruyante (on sait que le Cubain est extroverti) est silencieuse.

28/11/2016 05:13 par Xiao Pignouf

Trump a le mérite d’être clair et le peuple cubain sait à quoi s’en tenir. Et c’est effectivement un âne, car si on pouvait largement douter de la sincérité d’Obama en entrevoyant chez lui un changement de stratégie (après 50, il était temps ! Et sans toutefois croire à un changement des objectifs, entre autre celui de mettre la petite île à genoux), Trump a tout balancé aux chiottes en une seule déclaration. Après tout, les Cubains pourraient presque lui dire merci. Fidel doit bien rigoler.

Je crois que ce qui fait aujourd’hui le plus chier les Ricains (en tout cas la frange bourgeoise et éduquée), c’est qu’ils ne peuvent plus cacher la pourriture de leur politique, de leur société et de leur vision du monde derrière des dehors acceptables : derrière un homme de couleur, ou derrière une femme comme ils l’aurait voulu. Trump, c’est le vrai visage de l’Amérique.

28/11/2016 05:20 par Beyer Michel

Ces déclarations de Trump contrebalancent le soulagement apporté au moment de son élection, au sujet de ses positions sur la Syrie, et ses rapports avec la Russie

28/11/2016 11:12 par Dominique

Trump a été très clair sur sa politique il y a environ 1 année dans une interview. Il y déclarait un truc du genre au sujet du retrait des troupes US d’Iraq et sur la politique guerrière des USA : "Quand on envahit un pays et que l’on a gagné, on le pille. En Iraq, nous aurions du laisser nos armées sur les champs de pétrole."

L’Amérique latine qui a du pétrole doit donc se méfier. Elle a du pétrole et d’autres matières premières. Même Cuba a du pétrole, même s’il est plutôt lourd. Quand à Obama, il ne faut pas oublier que les faits sont têtus : rien que lors de son premier mandat, il a fait plus de guerres que Bush en deux mandats, et il a continué sur sa lancée lors de son second mandat. Il a donc sa place au panthéon des salauds et des assassins professionnels au côté de tous les présidents des USA qui l’ont précédé, et de la plupart des dirigeants des pays de l’Otan.

28/11/2016 12:35 par Roger

Trump, c’est le vrai visage de l’Amérique.

Oui, Trump , c’est le vrai visage de l’Usmérique des Républicains, comme Obama s’est rapidement révélé comme le vrai visage del’Usamérique des Démocrates...Comme Hollande à révélé le vrai visage des "fauxcialistes".
Vu le nombre d’électeurs avec lesquels ces 2 là ont été élus, je crois (j’espère) qu’ils ne représentent pas du tout le visage du Peuple Uaméricain.

28/11/2016 13:28 par Laure Marie KAWANDA KAYENA

L’Alliance des Patriotes Lumumbistes, APL, se joint en esprit à toutes les manifestations d’hommage posthume que les populations cubaines et tous les autres peuples de la terre entière rendent à Fidel, l’homme de sa culture locale qui n’a pas besoin d’être déclaré Héros national ou international puisque, vivant, il a vu ses propres légendes.
Comme d’autres observateurs à travers la planète, dont nous empruntons ci-après l’expression, les membres de l’APL déclarent aujourd’hui Fidel avec son orientation sociale, politique, culturelle, sécuritaire, économique et spirituelle : « Entité modèle de résistance et résistance d’un modèle ».
Modèle de civilisation à suivre pour les constructeurs du changement radical de mentalités dans un monde que détruit un système idéologique et économique libéral, capitaliste, impérialiste en difficulté d’insertion sociale.
Modèle à imiter pour toutes les personnes qui souffrent d’injustices : de toutes les révolutions que l’humanité a vécues au fil des millénaires, la cubaine est la seule, l’unique, la meilleure force transformatrice qui a su produire un État viable, social, populaire, moderne avec une vie douce.
Vérité emonani ! Changement emonana !
Laure Marie KAWANDA KAYENA, Présidente de l’Alliance des Patriotes Lumumbistes, APL, R.D Congo de LUMUMBA

28/11/2016 13:30 par Xiao Pignouf

Je vous rejoins complètement, Dominique, mais faut admettre que pour les gogos et la galerie, Obama a toujours été respectable par le simple fait d’avoir des origines africaines. On lui a même décerné un prix Nobel de la paix, alors qu’il armait ses missiles en loucedé. Le jour où Hollande ou bien son successeur devra se farcir Trump sur les canapés de l’Elysée, ça le fera moins...

28/11/2016 21:06 par majid

Fidel restera vivant dans le coeur de toute une generation a travers le globe et ne mourra jamais car sa revolutiion et tout le raillenement que sa Cuba a diffuse aux autres peuples est et restera un patrimoine mondiale .Merci JulioP our sa defence.

28/11/2016 22:47 par jacques-françois bonaldi

J’avais écrit hier un commentaire aux premières réactions de lecteurs à cet article et à cette déclaration de Trump. Plutôt que d’insister sur ce sinistre individu qui incarne ce que la société et le peuple étasunien a de pire, j’avais demandé que l’on s’arrête à la qualité humaine et politique de cette lettre ouverte, qui explicite bien l’admiration (même l’amour, puisque l’auteur le dit carrément) que Fidel a su susciter dans le peuple cubain par sa vie, son oeuvre et son itinéraire de révolutionnaire d’une seule pièce et sans failles. Mais, au lieu d’essayer de reprendre mon commentaire, je préfère vous livrer une des 970 réactions de Cubains parues à ce jour (lundi, 16h30 à La Havane) sur le site CubaDebate d’où j’ai tiré cette Lettre ouverte. Sa qualité humaine parle d’elle-même. Mais il y en a bien d’autres. Peut-être en chercherais-je d’autres.

Luis Popa Salcedo
Nous les Cubains d’aujourd’hui qui avons eu l’orgueil de connaître quelqu’un de stature universelle, qui dépasse notre époque, ainsi que le grand honneur de vivre quelques heures ou quelques minutes à ses côtés, nous portons au plus profond de nous les vertus et les valeurs que nous avons apprises de lui. Ma famille, comme beaucoup d’autres de notre pays, a souffert de la brutalité du régime de Batista. Mon père a été brutalement assassiné le 9 avril 1958, à l’âge de quarante-et-un ans. Le 19 décembre, après avoir libéré la localité de Baire, Fidel a eu une réunion avec les familles des victimes et a dit à ma mère : « La Révolution va triompher et vos enfants ne seront pas laissés à l’abandon, ils pourront faire des études et devenir des hommes dignes de la nouvelle société que nous allons fonder. » Aujourd’hui, nous les cinq enfants de ce martyr, nous sommes tous des professions libérales. Comment aurais-je pu me former comme médecin, alors que je suis issu d’une famille pauvre et sans ressources ? En 1986, j’ai assisté au Premier Séminaire international de soins de santé primaires, à La Havane, à la tête d’une délégation de la province de Granma, formée de huit médecins de la famille, qui ont lancé ce modèle de santé pour la première fois dans les régions montagneuses. Fidel a eu une réunion avec nous au palais des Congrès, nous a fait part de son vécu de l’étape insurrectionnelle dans la Sierra Maestra, et il a su que j’étais l’un des fils de cette femme dont le mari avait été assassiné. Quel autre chef d’État a eu autant de sensibilité humaine, a partagé toute sa vie politique avec d’humbles enfants de ce peuple comme moi ? Ça, les ennemis de la Révolution cubaine ne le comprendront jamais. Comme ce Donald Trump et tous ses prédécesseurs à la Maison-Blanche. Nous sommes et serons fidèles à l’héritage de nos martyrs et de nos héros, et c’est pour ça que nous sommes prêts à mourir plutôt que de revenir au passé que Trump, ignorant de l’histoire, appelle « le voyage vers la liberté ». FIDEL VIVRA À JAMAIS DANS SON PEUPLE.

28/11/2016 23:26 par jacques-françois bonaldi

DEUX AUTRES RÉACTIONS CUBAINES, chacune dans des tons différents :

Piedad Torres

Réponse d’acier, on ne saurait faire mieux.

Je me joins à ce sentiment que beaucoup d’entre nous, nous aurions préféré donner des années de notre vie ou mourir d’abord pour qu’il vive, en réponse à tout l’amour que nous avons reçu de lui. Je m’attriste aussi que mon fils doive vivre dans un monde où manquera Fidel. L’étape de la vie le faisait prévoir, mais à y faire face, tout semble plus sombre.

Nous avons à poursuivre son œuvre, pour nous, pour les nouvelles générations, pour notre histoire. Je comprends aujourd’hui que la tâche n’est pas moins difficile, mais qu’elle est différente. Maintenant, nous devons la mener à coup de pensées, de préparation, d’idées, en connaissant notre histoire. Aujourd’hui moins que jamais nous ne devons oublier d’où nous venons et tout ce qu’il a fallu sacrifier pour arriver jusqu’ici. Surtout pour que nos enfants, qui sèchent aujourd’hui nos larmes sans bien comprendre l’ampleur de notre perte, soient capables de comprendre la raison d’être de cette réponse à Trump.

Erasmo Enrique Perez Perez

Ce Trump est un ignorant. Ce qui attend le monde avec cet âne ne va pas être facile. Fidel l’a dit au procès de la Moncada : Condamnez-moi, peu importe, l’Histoire m’acquittera. Toi, monsieur Trump, tu n’as même pas un tantinet de morale pour condamner le plus grand penseur de Notre Amérique, qui n’a fait qu’une seule chose dans sa vie : semer amour et solidarité. Oui, il a dirigé des pelotons, mais pas d’assassins : de médecins, d’enseignants, qui ont apporté leur aide dans tous les coins du monde à ceux qui en avaient le plus besoin. En revanche, tout ce que tu as fait, toi, c’est t’enrichir aux dépens des plus pauvres, en volant même ton propre peuple, puisque tu n’es même pas capable de payer tes impôts. Je pardonne aux Etatsuniens qui ont voté pour toi sans savoir le si grave préjudice qu’ils ont causé à l’humanité. Hasta siempre, comandante : tes peuples, ton histoire et tes idées ne seront jamais oubliés.

29/11/2016 23:59 par jacques-françois bonaldi

1511 commentaires aujourd’hui, mardi 29 novembre, à 18h (heure de La Havane).

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